• Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, Et la terre redonnera le jour aux morts. Ésaïe 26.19

     

    Cet appel étonnant retentit de Jérusalem depuis 26 siècles !

    Un appel qui s’adresse à toutes les nations, à nous encore aujourd’hui ! Mais les morts peuvent-ils se réjouir ?

    Peu avant, Ésaïe avait annoncé l’anéantissement de la mort (Ésaïe 25.8). Ici, il annonce une résurrection certaine !

    Certes, la Bible raconte des récits de résurrection, et bien d’autres ont eu lieu ailleurs dans le monde. Mais ces ressuscités temporaires ont bien dû ensuite mourir un jour. Le seul qui soit ressuscité corporellement et qui soit toujours vivant, c’est notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. À la croix, il a vaincu pour toujours la mort et son aiguillon, le péché (1 Corinthiens 15.54-57).

    Si le sacrifice de Jésus est la plus grande preuve de l’amour de Dieu, la résurrection est la démonstration de sa puissance ! Elle est la signature ultime du Père sur le don de la vie parfaite du Fils qui s’est fait serviteur de nous tous. À nous d’adhérer à cette bonne nouvelle du pardon divin, offert gracieusement à celui qui vient à lui.

    S’il y a promesse de cris de joie pour ceux qui croient, Jésus enseigne aussi que pour les incrédules, le réveil sera fait de pleurs et d’amers regrets (Luc 13.27-28). Il est encore temps de choisir le bon passeport pour la vie éternelle !

    Reynald Kuffer

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    Lecture proposée : 1ère lettre aux Thessaloniciens, chapitre 4, versets 13 à 18.

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  • Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Jean 8.9

     

    Qu’y a-t-il de plus près de nos oreilles que notre conscience ? Elle ne prend jamais de vacances. Pleine d’audace, elle ne nous demande jamais la permission pour nous parler ! Elle nous approuve ou nous condamne sur l’instant. Elle continue d’importuner nos pensées la nuit. Elle a bonne mémoire pour nous tracasser des années durant… La conscience morale est une réalité universelle de la personnalité humaine que nous ne pouvons nier.

    Quelle est-elle ? Emmanuel Kant la nomme le tribunal que l’homme sent en lui (Métaphysique des mœurs, Doctrine de la vertu). L’apôtre Paul en parle comme une loi divine inscrite en nous (Romains 2.14-15). On peut la considérer comme la volonté d’un Dieu moral en nous, selon qu’il est écrit dans le livre de la Genèse : Dieu créa l’homme à son image...

    Face à ceux qui amenaient devant lui la femme adultère, Jésus dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle... Et leur conscience a très bien fonctionné ! Personnellement, je l’entends comme la présence d’un Dieu soucieux de ce qui est bien et mal dans ma vie… La conscience nous dicte ce qui est juste. Et, selon l’Évangile, il nous faut tous demander pardon à Dieu pour nos fautes.

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 3 à 12.

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  • Eux dont le monde n’était pas digne. Hébreux 11.38

     

    Juillet 1551. Jean Joëry, 22 ans, et un tout jeune garçon qui lui servait de domestique quittaient Genève pour se rendre dans l’Albigeois, d’où ils étaient originaires. Ils portaient un ballot de livres protestants. Arrêtés à Mende, ils furent condamnés à être brûlés. Ils en appelèrent au parlement de Toulouse, devant lequel Joëry confessa sa foi avec courage, « rendant bonne raison de tout par l’autorité de l’Écriture ». Son jeune compagnon, encore peu instruit, était parfois embarrassé par les arguties des docteurs ; mais il les renvoyait alors à son maître, et il répondit à ceux qui voulaient ébranler sa confiance en lui : « Je l’ai toujours connu de si bonne et sainte vie que je me tiens pour assuré qu’il m’a enseigné la vérité contenue en la Parole de Dieu. »

    Le serviteur fut attaché le premier sur le bûcher. Joëry s’empressa de le rejoindre sur les fagots, et, le voyant en larmes, lui dit : « Hé quoi ! mon frère, tu pleures ! Ne sais-tu pas que nous allons voir notre bon Maître et que nous serons bientôt hors des misères de ce monde ? Il n’est pas temps de pleurer, mais de chanter au Seigneur ! » Ils entonnèrent un psaume. Joëry ne cessa d’encourager son compagnon, et ayant aperçu qu’il était passé, il ouvrit la bouche comme pour humer la flamme et la fumée, et baissant le cou, rendit l’esprit. (Histoire de la Bible française, D. Lortsch, Éditions Emmaüs)

    Claude Siefert

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    Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 11, versets 36 à 40.

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  • Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné ! Psaume 32.1

     

    Dire de quelqu’un qu’il est bon ou méchant est souvent subjectif : sur quels critères classons-nous ainsi les gens ? Ceux de notre éducation, de notre morale, de notre religion ou de notre milieu culturel ? Ceux de notre société ? Ceux que nous nous sommes forgés nous-mêmes ? Alors celui qui est bon pour l’un est méchant pour l’autre et inversement. Ou bien tout est-il question de dosage, le pourcentage de bonté et de méchanceté variant d’un individu à l’autre ?

    Du point de vue de Dieu, les choses sont bien plus claires : par nature nous sommes tous pécheurs, incapables de toujours faire le bien et donc des méchants face à sa justice ! Mais Dieu distingue entre celui qui reconnaît sa faute et lui demande pardon et celui qui s’y refuse. Dans un psaume, David dit de celui-ci : Le méchant n’a même pas peur de Dieu. Il se considère d’un œil trop flatteur pour reconnaître sa faute, et la détester (Psaume 36.2-3). Tout autre fut l’attitude de David : Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai dit: «Je reconnaîtrai devant l’Éternel les péchés que j’ai commis.» Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute (Psaume 32.5). David put alors recevoir de Dieu le pardon et la réconciliation.

    Magnifique message de l’Évangile : si nous confessons nos fautes et croyons que Jésus en a payé le prix à notre place, alors Dieu nous déclare justes !

    Bernard Grebille

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    Lecture proposée : Psaume 32.

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  • C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. Éphésiens 2.8-9

     

    Une entreprise de produits alimentaires a introduit sur le marché une nouvelle préparation très simple pour réussir de bons gâteaux. Tout était dans la préparation, il suffisait d’ajouter un peu d’eau, verser la pâte obtenue dans un moule et le glisser dans le four. Vingt minutes plus tard, on pouvait déguster la merveille encore chaude. Mais le directeur a dû constater que c’était un échec commercial. Il a alors décidé de réintroduire le même produit avec une modification : il fallait y ajouter un œuf et de la crème. Le produit eut alors du succès dans tout le pays.

    Pourquoi sommes-nous ainsi faits ? Pourquoi avons-nous besoin d’ajouter quelque chose de nous-mêmes à ce qui est déjà achevé et parfait ?

    Nous voulons faire quelque chose, ajouter notre contribution au salut parfait accompli par Jésus-Christ. Mais cela ne sert à rien, nos bonnes actions ne nous sauvent pas du mal et ne nous améliorent pas. Personne ne peut se glorifier d’avoir contribué soi-même à se rendre irréprochable devant Dieu. Seule l’œuvre de Christ à la croix nos justifie ; acceptez-la pleinement sans rien ajouter ! Comptez sur lui seul pour votre salut éternel.

    Martine Fleck

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    Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 4 à 10.

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