• “Ils n'ont pas aimé leur vie au point de craindre la mort.” Apocalypse 12. 11

     

    Au début de l’ère chrétienne, Etienne fut le premier martyr connu ; il rendit fidèlement témoignage de Dieu : “Je vois le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu” (Act. 7. 56). Il fut aussitôt lapidé. Quelques dizaines d’années plus tard, Ignace d’Antioche répondit à l’empereur Trajan devant qui il comparaissait : « Tu te trompes en appelant dieux les démons des nations, car il n’y a qu’un seul Dieu. » Il fut livré aux bêtes sauvages. À Lyon, sous Marc-Aurèle, la jeune esclave Blandine fut torturée jusqu’à la mort mais ne renia pas son Seigneur. Ils furent nombreux ceux qui, connus ou inconnus, refusèrent d’abjurer leur foi et furent jetés aux bêtes sauvages, leur agonie servant de spectacle dans les arènes. Ils furent nombreux les anonymes qui périrent sur les bûchers de l’Inquisition sans renier leur Maître. Depuis ces temps anciens jusqu’à nos jours, ce sont des centaines de milliers de chrétiens qui ont souffert de terribles persécutions plutôt que d’abjurer leur foi. Et encore aujourd’hui, en des temps que l’on dit civilisés, ils sont nombreux ceux qui meurent pour rester fidèles à leur Maître.

    Pourquoi tant d’hommes, de femmes et même d’enfants acceptent-ils de mourir en martyrs pour Dieu ? Parce qu’ils ont une espérance ! Parce que leur Dieu n’est pas un dieu de papier, de bronze ou de pierre, mais un Dieu vivant qui s’est manifesté à eux comme un Dieu plein d’amour. Ils acceptent de laisser leur vie terrestre parce que leur Dieu est un Dieu unique, à nul autre pareil, le seul Dieu qui s’est manifesté aux hommes avec une enveloppe charnelle et qui a accepté de mourir afin de leur donner la vie éternelle. “Notre Seigneur Jésus Christ […] est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui” (1 Thes. 5. 10).

    Ne pensons pas que les martyrs sont d’une autre époque. Certes, il est bon de se rappeler leur foi et cela ne peut qu’être encourageant, mais pensons à nos frères et sœurs qui, aujourd’hui encore, sont persécutés, sont prêts à laisser leur vie pour l’amour de Dieu. Comment les aider ? Nous n’avons peut-être qu’une arme, la prière ! Alors, ne les oublions pas ; avec cette arme, présentons-les avec ferveur devant le trône de la grâce à celui qui peut les soutenir.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant remua brusquement en elle. Luc 1.41

     

    Voici un chapitre de l’histoire de Noël qui nous renseigne sur "les amis selon l’esprit". La Bible dit : "À la même époque, Marie s’empressa de se rendre dans une ville de la région montagneuse de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant remua brusquement en elle et elle fut remplie du Saint-Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : "Tu es bénie parmi les femmes et l'enfant que tu portes est béni." […] "Marie resta environ trois mois avec Élisabeth, puis elle retourna chez elle." (Luc 1.39-42, 56).

    "Si Dieu vous met en relation avec une personne qui a été touchée et qui porte une vision inspirée par le Saint-Esprit, construisez une relation ensemble."

    En plus d’être cousines, elles étaient liées plus profondément en esprit. C’est pour ça que Marie s’est "précipitée" chez Elisabeth et est restée trois mois chez elle. C’est pourquoi aussi Elisabeth a confirmé les projets miraculeux de Dieu pour Marie et l’a louée pour son obéissance. 

    Si Dieu vous met en relation avec une personne qui a été touchée et qui porte une vision inspirée par le Saint-Esprit, entrez en relation avec elle, chérissez-la et construisez une relation ensemble. Ces deux femmes n’étaient pas sur la même longueur d’ondes de par leur parenté. En fait, la famille est souvent la première à nous critiquer et la dernière à nous comprendre. 

    Notez que lorsque Marie a salué Elisabeth, son enfant a tressailli dans son sein. Comment reconnaître un(e) "ami(e) en esprit" ? Lorsqu’il(elle) s’exprime, quelque chose va résonner en vous. Vous savez alors que vous êtes tous les deux rempli(e)s du même Saint-Esprit et êtes capables d’accomplir la volonté de Dieu.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, je te demande de me montrer quel(le) est cet(te) ami(e) en esprit que tu m’as destiné(e) afin, qu’ensemble, nous travaillions pour ton royaume, d’un même cœur, uni(e)s par ton amour. Amen.

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Jésus naquit à Bethléem en Judée, à l'époque du roi Hérode. Or, des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l'adorer. Quand le roi Hérode apprit cela, il fut troublé et tout Jérusalem avec lui. Matthieu 2. 1-3

     

    Dans le récit de la visite des mages venus pour adorer l'enfant Jésus, la cruauté du roi Hérode n'a d'égal que son illogisme (Matthieu 2). En apprenant qu'un astre est apparu, annonçant la naissance du roi des Juifs, il prend le fait au sérieux. Lui, Hérode est l'usurpateur du trône et cet enfant, s'il existe, doit disparaître au plus vite. Il convoque les chefs religieux pour savoir si la Thora annonçait le lieu où le Messie devait naître. La réponse est formelle : Bethléem. Il ne croit sûrement pas ces prophéties vieilles de 700 ans, pourtant il envois les mages dans ce village ! A-t-il un doute ? Quand les visiteurs d'Orient quittent Bethléem sans le prévenir, Hérode en déduit que l'enfant à été trouvé. Il est face à un mystère.

    Voilà un enfant annoncé par la Bible depuis plus de 1000 ans, dont le village de naissance à été prédit 700 ans à l'avance, et dont la mise au monde s'accompagne d'un phénomène cosmique : un astre mouvant dans le ciel ! Croit-il tout cela ? S'il n'y croit pas, pourquoi fait-il exécuter tous les petits garçons de ce village ? Mais s'il y croit, pourquoi ne s'incline-t-il pas devant une telle manifestation surnaturelle ? Imagine-t-il pourvoir tuer un tel enfant ? veut-il se battre contre Dieu ? Quelle folie, quel endurcissement, quel manque d'humilité et de logique !

    Ne ressemblons pas à Hérode. Acceptons avec reconnaissance la naissance du Fils de Dieu, venu dans le monde pour nous sauver. Prenons conscience que véritablement "Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par lui nous ayons la vie" (1 Jean 4. 9).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre révélerait la gloire de Dieu.” Jean 21. 19

     

    Penché sur son parchemin, un vieil homme écrit. Il repense à sa première rencontre avec ce Jésus en qui il a reconnu le Fils bien-aimé de Dieu le Père. C’est à cette époque qu’un de ses proches amis, Pierre, pécheur comme lui, avait lui aussi rencontré Jésus.

    Plus tard, après plusieurs années ensemble comme disciples de ce rabbi pas comme les autres, Jean (puisque c’est bien de lui qu’il s’agit) et Pierre se sont retrouvés avec quelques autres dans une pièce, en haut d’une maison. Jésus leur annonce son départ prochain. À Pierre qui veut le suivre, quitte à laisser sa vie pour lui, Jésus répond qu’il ne peut pas le faire maintenant mais qu’il le fera plus tard.

    Les heures se font sombres. Jésus est arrêté et mené dans le palais du grand prêtre. Que va faire le vieil écrivain ? Passer sous silence la triste scène qui va suivre pour épargner la mémoire de son ami ? Se dire qu’il y était peut-être un peu pour quelque chose puisque c’est lui qui l’avait introduit dans ce palais ? Non, il rappelle avec sobriété et de façon factuelle le triple reniement de son co-disciple.

    Le rouleau tire à sa fin et l’évangéliste pense conclure sur le but de son ouvrage (Jean 20. 30, 31). Ah, non, il reste un dernier épisode important à mentionner. Et Jean de raconter cette entrevue touchante dont il a été le témoin, entre le Ressuscité et son disciple coupable. Jésus la conclut en disant à Pierre : “Quand tu étais plus jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu tendras les mains et c'est un autre qui attachera ta ceinture et te conduira où tu ne voudras pas” (Jean 21. 18). Méditant sur cette parole du Maître, le vieil évangéliste pense à la fin de son ami, crucifié vingt ans auparavant, à Rome, martyr pour son Sauveur. Pierre voulait suivre Jésus partout par ses propres forces, mais il a appris à être conduit par son Seigneur. Comme Jésus a glorifié Dieu dans sa mort, il a accordé à son disciple de le faire à sa suite. Jean réalise que Pierre a “glorifié” Dieu dans sa mort. Quel verbe sous sa plume !

    Jean a rappelé la faute de son frère ; il s’est aussi souvenu de son rétablissement et de sa fin lumineuse. Un équilibre à imiter…

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Lui qui est de condition divine, il n'a pas regarder son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s'est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme, il s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix. Philippiens 2.6-8

     

    Je viens de lire l’histoire d’un banquier d’affaires plein aux as, qui a troqué son costard-cravate pour revêtir le jean conventionnel d’une cité de transit de Marseille, son logement luxueux pour un HLM et sa chaire d’université pour un bureau d’écolier aidant les "enfants de tout pays et de toutes couleurs en échec scolaire et sur la pente de la délinquance". Sa rencontre avec le Christ a bouleversé son échelle de valeurs et, "pressé par son amour" (2 Corinthiens 5.14), il a décidé de renoncer à sa vie de golden boy pour s’offrir chaque jour "en sacrifice vivant". (Romains 12.1)

    "Cet amour qui s’est manifesté à la crèche a connu son apogée à la croix."

    Ce "dépouillement", aussi surprenant soit-il, n’a pourtant aucune commune mesure avec celui dont a fait preuve Jésus : de "condition divine", il a accepté de prendre, non seulement la condition humaine, mais plus encore, celle de "serviteur" pour vivre et servir, parmi nous, "les délinquants de ce monde". Finalement, il a accompli le plus bel acte d’amour : il a donné sa vie pour ceux qu’il aime (Jean 15.13), afin qu’ils aient la vie éternelle. (Jean 3.16) Cet amour qui s’est manifesté à la crèche a connu son apogée à la croix.

    Pourtant, sa venue n’a pas fait l’unanimité. Certes, Marie, Joseph, les bergers et les mages ont exulté de sa venue. Mais Hérode a cherché à s’en débarrasser. "Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli." (Jean 1.11) Notre société occidentale s’active pour détourner nos regards de Jésus. Les chants traditionnels chrétiens ne résonnent plus dans nos lieux publics, les crèches en sont interdites. On remplace même parfois le "Christ" de Christmas par un X tant il semble déranger ! Pourtant, c’est lui la vraie raison de cette saison !

    Une prière pour aujourd’hui

    Merci, Emmanuel, d’avoir "tant aimé le monde" que tu es "descendu du ciel" pour m’apporter le plus précieux des cadeaux, ta présence même, et le salut éternel. À mon tour, je veux m’offrir à ce monde en l’aimant, le servant et en me faisant porteur de la Bonne Nouvelle. Tu es mon plus beau Noël ! Amen.

    Catherine Gotte Avdjian

    Source (La Pensée du Jour)

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