• Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. Hébreux 3.7-8

     

    Autour de la table règne la joyeuse animation de nos rencontres familiales. Axel essaie de me parler, mais je ne le comprends pas. Alors, le petit garçon me regarde et me dit d’un ton péremptoire :

    « Mais papi, enlève les trucs dans tes oreilles ! »

    Non, Axel, mes appareils auditifs ne sont vraiment pas des bouchons qui m’empêchent d’entendre !

    Dieu vous parle, c’est sûr, mais l’entendez-vous ?

    Tendez l’oreille, écoutez le clapotis d’un ruisseau perlant de soleil, la douce chanson d’un merle après le grondement de l’orage, le rire sonore de l’enfant dans les bras de sa maman... Écoutez, regardez, humez, admirez, et... adorez le génial Créateur. (voir Romains 1.20)

    Mais Dieu nous parle de manière plus précise par... sa Parole, la Bible, par notre conscience, et par son Fils Jésus-Christ, venu nous racheter pour lui par sa mort à la croix. Un message si puissant, qui comporte tout un plan d’amour pour notre vie !

    Alors, entendez-vous Dieu quand il vous parle ? Peut-être faudra-t-il d’abord ôter vos « trucs dans les oreilles » : l’indifférence, l’obstination, ou même la rébellion contre Dieu ? Toutes ces attitudes agissent comme autant de bouchons qui nous empêchent d’entendre la voix de Dieu ! Bonne nouvelle, Dieu propose mieux que des aides auditives. Il veut guérir notre ouïe spirituelle, en changeant notre cœur. Il l’a fait pour moi, le malentendant, il le fera pour vous...

    Claude Schneider

    __________________

    Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 50, versets 4 à 10.

    50.4 Le Seigneur l'Éternel, m'a donné le langage des disciples pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. Il réveille, oui, matin après matin, il réveille mon oreille pour que j'écoute comme le font des disciples.

    50.5 Le Seigneur, l'Éternel, m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas rebellé je n'ai pas reculé.

    50.6 J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe, je n'ai pas caché mon visage aux insultes et aux crachats.

    50.7 Cependant, le Seigneur, l'Éternel, est venu à mon aide. Voilà pourquoi je ne me suis pas laissé atteindre par des insultes, voilà pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme une pierre, et je sais que je ne serai pas couvert de honte.

    50.8 Celui qui me déclare juste est proche : qui veut m'accuser ? Comparaissons ensemble ! Qui s'oppose à mon droit ? Qu'il s'avance vers moi !

    50.9 C'est le Seigneur, l'Éternel qui viendra à mon aide : qui me condamnera ? Ils tomberont tous en lambeaux comme un habit, dévoré par la teigne.

    50.10 Qui parmi vous craint l'Éternel et écoute son serviteur ? Si quelqu'un marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il place sa confiance dans le nom de l'Éternel et s'appuie sur son Dieu !

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Consacre-les par ta vérité ! Ta parole est la vérité. Jean 17. 17

     

    La vérité ne peut se trouver ailleurs qu'en Dieu. Lui seul, le Créateur, connaît tout puisqu'il est à l'origine de tout ; lui seul reste le même ; lui seul peut juger de tout, il est la référence absolue et parfaite. Il est celui qu'on ne peut pas connaître s'il ne se révèle pas.

    Nous, humains, nous sommes limités et imprégnés par le mal. Comment pourrions-nous saisir les pensées de Dieu ? Mais Dieu est plein de bonté envers l'homme, et il se révèle à lui. Il lui a donné sa Parole, complétée durant des siècles jusqu'à former ce livre unique : la Bible.

    Pour les croyants, la Parole de Dieu, lue et reçue, fait connaître les pensées de Dieu, et les aide à abandonner ce qui n'est pas conforme à sa volonté.

    La Bible n'est pas un recueil des lois que Dieu entend voir respecter par ses créatures. C'est le moyen par lequel le Saint-Esprit nous communique la révélation de ses multiples caractères. Elle nous montre que Dieu est saint et miséricordieux, mais qu'il doit aussi punir le mal. Sa parole est aussi celle qui guérit. Elle contient des promesses pour le présent et pour l'éternité. Elle présente également des récits, des exemples, des témoignages qui mettent la vérité de Dieu à la portée de la compréhension limitée de ses enfants. Par-dessus tout, elle nous parle de celui en qui et par qui Dieu s'est révélé : Jésus Christ, le pain de vie.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. Par ces paroles, il indiquait de quelle façon il allait mourir.” Jean 12. 32, 33

     

    Dans l’évangile selon Jean, Jésus déclare à trois reprises qu’il sera élevé de la terre (Jean 3. 14 ; 8. 28 ; 12. 32). Il faisait par-là allusion à la manière dont il devait mourir (Jean 12. 33) : il serait élevé sur une croix entre ciel et terre. La foule a très bien compris que Jésus annonçait sa mort comme crucifié.

    Quand il dit : “J’attirerai tous les hommes à moi”, il indique que, non seulement les Juifs, mais les hommes de tous horizons seront attirés à lui. C’est ce qu’exprimera le cantique nouveau autour du trône : “Tu as été offert en sacrifice et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de tout nation. Tu as fait d'eux des rois et des prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre” (Apoc. 5. 9, 10).

    L’œuvre de Jésus sur la croix est au cœur de l’histoire humaine. Toutes les relations de Dieu avec l’homme reposaient sur cette œuvre, même avant qu’elle ait lieu. La croix sur laquelle Jésus a été élevé reste aujourd’hui le centre d’attraction de tous les hommes. Mais ce n’est pas la croix comme telle qui attire ceux qui croient, c’est la personne qui a été “élevée” sur elle.

    Après avoir souffert le terrible supplice de la crucifixion, Jésus a crié d’une forte voix : “C’est accompli” et il a remis son esprit entre les mains de son Père. “La terre trembla, les rochers se fendirent, les tombeaux s’ouvrirent” (Matt. 27. 51, 52). Le tremblement de terre a été d’une puissance telle que les tombes se sont ouvertes. Mais la croix où était crucifié le Fils de Dieu est restée dressée : l’évangile nous dit en effet que Joseph d’Arimathée en “a descendu Jésus de la croix, l’enveloppa dans un draps de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche” (Marc 15. 46). Malgré le tremblement de terre, la croix est restée debout.

    Encore aujourd’hui, ce qui s’est passé sur cette croix est le point de rencontre de Dieu avec les hommes. La présence du Seigneur Jésus sur la croix pendant ces instants fait de lui le Sauveur. Elle a démontré l’immense amour de Dieu. Elle est le plus puissant moyen d’attirer les cœurs au Père et au Fils.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • La langue en revanche, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal u'on ne peut pas maîtriser, elle est pleine d'un venin mortel. Jacques 3.8

     

    Un homme pieux s’en allait mourir, lorsqu’il vit son voisin Jean entrer dans sa chambre d’un air triste et humilié et lui dire :

    — Je viens d’apprendre à l’instant que tu es bien mal et je ne puis te laisser partir ainsi. Il y a quelque chose qui me tourmente ; tu sais ce que c’est : je me suis toujours laissé aller à dire des méchancetés contre toi. Je ne le faisais pas dans une mauvaise intention mais j’y prenais un malin plaisir, parce que tu étais chrétien ; je sais que tu en as souffert et que même cela t’a fait du tort. Maintenant, je le regrette de tout mon cœur. Peux-tu me pardonner ?

    "Les paroles sont vite prononcées et elles se répandent au loin."

    Le malade l’écouta avec émotion et répondit :

    — Oui, Jean, je te pardonne volontiers. Il est vrai que bien des fois tu m’as profondément blessé et que tu m’as fait manquer des occasions de travail ; mais c’est passé maintenant. Je suis heureux que tu aies reconnu ton tort et, encore une fois, tout est pardonné. J’ai cependant un désir à t’exprimer.

    — Lequel ? dit Jean. Je suis prêt à tout !

    — Alors, je désire que tu prennes mon oreiller de plumes et que tu ailles le vider du haut du clocher de l’église.

    Les assistants se regardèrent avec étonnement et la femme du mourant lui demanda si c’était bien cela qu’il voulait dire. Il fit un signe de tête si sérieux qu’il n’y avait pas à s’y méprendre.

    Aussi Jean alla-t-il s’acquitter de sa singulière commission ; il monta sur le clocher du village, secoua soigneusement l’oreiller et vit les innombrables petites plumes emportées par le vent se répandre de tous côtés. Puis il rapporta le sac vide au moribond.

    — Bien, lui dit celui-ci ; maintenant, encore quelque chose et je serai content ! Prends cette taie et va ramasser toutes les plumes qui y étaient jusqu’à ce qu’elle soit remplie.

    Jean regarda le mourant d’un air interrogateur. Mais, au bout d’un instant, il comprit et baissa les yeux. Puis, tristement, il regarda de nouveau son ami, qui lui dit encore :

    — Tu vois, Jean : c’est la même chose avec la médisance : les paroles sont vite prononcées et elles se répandent au loin. Et puis, quand on veut réparer le mal qu’on a fait, ce n’est plus possible, c’est trop tard ! Je pars sans aucune amertume contre toi, puisque tu regrettes de t’être laissé aller, mais le tort que tu m’as fait n’est plus réparable. Que Dieu te garde à l’avenir ! Et maintenant, adieu !

    Prière pour aujourd’hui

    Seigneur aide-moi à ne pas médire et à ne pas blesser les autres par mes paroles ou par mes attitudes. Encourage-moi au quotidien à être animé(e) par une attitude bienveillante à l’égard de mon prochain.

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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