• “Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.” Jean 1. 9

    “Je suis la lumière du monde.” Jean 8. 12

    “Moi qui, en étant qu'être humain, vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu.” Jean 8. 40

     

    Diogène (413-327 av. J.-C.) était un philosophe grec, de l’école des Cyniques ; pour eux la sagesse consistait à vivre conformément à la nature, en méprisant les richesses et les conventions sociales, en s’affranchissant du désir et en réduisant ses besoins au minimum ; c’est pour ces raisons que Diogène vivait dans un tonneau ! Ses écrits ont disparu, mais il reste de lui de nombreuses anecdotes comme celle-ci : quand l’empereur Alexandre lui demanda s’il désirait quelque chose, il répondit : « Oui, que tu t’ôtes de mon soleil ! ».

    La plus célèbre de ses postures le présente parcourant les rues d’Athènes en plein jour, mais avec une lanterne allumée à la main, en disant : « Je cherche un homme ! ». Et Diogène ne trouva jamais cet homme !

    S’il avait vécu quatre siècles plus tard en Galilée ou en Judée, Diogène aurait trouvé un homme selon ses aspirations. Il était à la fois l’homme d’une perfection que Diogène ne pouvait imaginer et aussi celui qui “éclaire tout être humain”, à l’inverse d’Alexandre qui masquait le soleil.

    Jésus était l’Homme parfait, l’Homme selon les plans de Dieu. Ceux qui devaient l’arrêter ont reconnu que : “Jamais personne n'a parlé comme cet homme” (Jean 7. 46). Un brigand mourant sur une croix et confessant ses péchés a dit de lui : “Mais celui-ci n'a rien fait de mal” (Luc 23. 41). Le gouverneur romain Pilate a reconnu publiquement : “Je ne trouve en lui aucun motif de le condamner” (Jean 19. 4) ; il tenta même de « se dédouaner » de sa condamnation inique en ajoutant : “Je suis innocent du sang de ce juste” (Matt. 27. 24).

    Alors, pourquoi les hommes l’ont-ils fait mourir ? Précisément parce que sa vie sans péché dénonçait leur culpabilité de pécheurs ; parce que l’amour qui illuminait sa personne et toute sa vie s’élevait au-dessus de leur haine. Ils vivaient dans l’obscurité spirituelle et ne voulaient pas recevoir la lumière.

    Celui qui, comme Diogène, aspire à la lumière et veut devenir un autre homme, trouve en Jésus Christ le Sauveur et le Modèle dont il a besoin.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Ce jour-là, je me suis engagé envers eux à les faire passer d'Égypte dans un pays que j'avais cherché pour eux, un pays où coulent le lait et le miel, le plus beau de tous les pays. Ézéchiel 20.6

     

    Savez-vous que, lorsque Dieu vous entraîne dans une nouvelle saison de votre vie, il sait exactement ce qui vous y attend ? Êtes-vous même conscient(e) que chacune de vos épreuves ne lui est pas inconnue mais qu’il l’a vécue avant vous ?

    Quand Dieu a délivré les Hébreux de l’esclavage égyptien, il les a guidés dans le pays de Canaan, le pays promis qu’il avait auparavant soigneusement exploré. Le Seigneur ne les a pas confrontés à des défis insurmontables ou à l’impossible. Il savait exactement où il emmenait son peuple et ce à quoi celui-ci devrait s’attaquer. Dieu s’était appliqué à rechercher le meilleur territoire pour ses enfants bien-aimés.

    "Le chemin sur lequel vous vous trouvez est connu de votre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ."

    De même, Jésus a expérimenté les mêmes difficultés que vous. Il a ressenti l’abandon, la trahison, la douleur, la solitude, le rejet, la peur, etc. Il a fait face à la mort, à la maladie, au deuil, etc. Chaque affliction humaine lui est familière. Il est passé par toutes les tribulations que vous pouvez connaître. L’épître aux Hébreux (4.15) vous apprend qu’il n’est pas incapable de compatir à vos faiblesses mais qu’il a été tenté en tout point comme vous, sans commettre de péché. 

    Ainsi, si vous vous sentez déboussolé(e), dépassé(e) par ce que vous traversez ou même abandonné(e), prenez conscience que le chemin sur lequel vous vous trouvez est connu de votre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, qu’il l’a exploré avant vous et qu’il l’a vaincu. Et parce qu’il l’a vaincu, alors vous pouvez le vaincre aussi. Vaincre non par vos propres capacités, vos propres efforts, vos propres ressources, mais par la puissance de son triomphe à la croix. 

    Alors, repassez dans votre cœur que Dieu veut le meilleur pour vous, que quoi qu’il arrive, il ne vous conduit pas vers la mort mais vers la vie éternelle, vers le pays promis où coulent le lait et le miel, l’abondance de sa grâce et de son amour.

    Une prière pour aujourd’hui

    Jésus, je te loue de ce que chacun de mes problèmes ne t’est pas étranger mais de ce que tu y as fait face avant moi. Parce que tu as vécu ces choses avant moi, alors je suis plus que vainqueur ! Amen.

    Solange Raby

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je reconnais mes torts sur la poussière et sur la cendre. Job 42. 5, 6

    Si j'ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, si j'ai même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, mais que je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. 1 Corinthiens 13. 2

     

    "L'amour de soi... Cette inimitable saveur que l'on ne trouve qu'à soi-même..." Cette réflexion de Paul Valéry ne s'applique-t-elle pas à l'auto-satisfaction ? Ce sentiment consiste à être contents de nous-mêmes, à nous aimer à cause de nos qualités, de nos vertus. L'estime de soi et la confiance en soi sont des atouts valorisés dans notre société actuelle car elles montrent une certaine force de caractère qui permet de réussir. Mais en occupant nos pensées, elles risquent de favoriser l'orgueil, la suffisance, le mépris des autres.

    La Bible affirme que "le coeur est tortueux plus que tout, et il est incurable" (Jérémie 17. 9), elle montre l'incapacité de l'homme à se transformer lui-même, mais elle fournit l'antidote à notre orgueil, à notre ego.

    Dieu veut orienter notre capacité d'aimer vers ceux qui nous entourent. "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", nous dit la loi divine (Marc 12. 28-31). Le chrétien qui a reçu une vie nouvelle par la foi réalise que le Fils de Dieu, Jésus, l'a aimé et s'est livré lui-même pour lui à la croix (Galates 2. 20). Il essaie de répondre à la demande de Jésus : "Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés" (Jean 15. 12).

    Si l'amour pour Dieu est le mobile de notre vie, il devrait produire en nous l'amour pour notre prochain, nous incitant à nous oublier et à ne pas vivre égoïstement pour nous-mêmes.

    Source (La Bonne Semence)

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  • Toutes les fois que vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.” Matthieu 25. 40

     

    5 octobre 2018, Oslo. Le Prix Nobel de la Paix est attribué au docteur Denis Mukwege. Ce gynécologue-obstétricien congolais a été récompensé de cette prestigieuse distinction pour son inlassable activité auprès des victimes de violences sexuelles en temps de guerre. Dans son hôpital Panzi à Bukavu, lui et son équipe médicale ont soigné plus de 40 000 femmes principalement d’accidents gynécologiques et aussi, dans une moindre mesure, victimes de mutilations génitales. Il a été surnommé « l’homme qui répare les femmes ».

    Fils de pasteur, il accompagnait parfois son père qui allait faire des visites auprès des malades ; à 8 ans il s’étonnait que son père prie pour eux mais ne les soigne pas. C’est là qu’il s’est découvert une vocation de médecin. Il a demandé à son père de continuer à prier et s’est préparé lui à soigner des malades ! Fervent chrétien, il a déclaré récemment : « Dieu donne la liberté de choisir entre le bien et le mal, il n’est pas un dictateur qui impose le bien… Sans la foi, je ne vois pas ce que j’aurais pu être ».

    Le docteur Mukwege a dédié sa vie au service des autres ; quel bel exemple de mise en pratique de ce que Dieu nous demande. En effet, le croyant est serviteur de Dieu en tout premier lieu, mais il doit aussi servir ses contemporains en leur manifestant l’amour que Dieu met dans le cœur de ses enfants : “Aimez-vous donc ardemment les uns les autres d'un coeur pur” (1 Pi. 1. 22). Et cet amour doit se traduire par des actes : “N'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actes et avec vérité” (1 Jean 3. 18).

    Tout croyant n’a pas les facultés, les possibilités ou les occasions de servir son prochain comme le fait le docteur Mukwege ; mais tout croyant a chaque jour de multiples occasions de rendre service à ceux qu’il croise. On l'a dit : « Un croyant qui ne sert pas ne sert à rien ! » Il est évident qu’il faut d’abord croire et servir ensuite et qu’en aucun cas nous ne devons faire passer le « faire » avant « l’être ». Mais “soyez par amour, serviteurs les uns des autres” (Gal. 5. 13).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mais si vous ne trouvez pas bon de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir : soit les dieux que vos ancêtres servaient de l'autre côté de l'Euphrate, doit les dieux des Amoréens dans le pays desquels vos habitez. Quand à ma famille et moi, nous servirons l'Éternel. Josué 24.15

     

    Sommes-nous en mesure d’exercer librement notre pouvoir de choisir ? En fait, il est des réalités auxquelles nous sommes confrontés et qui ne dépendent pas de nos choix.

    Vous comme moi, nous n’avons pas choisi de naître, mais nous vivons. De même, d’une manière naturelle, nous ne choisirons pas de mourir, mais nous mourrons.

    La vie, comme la mort, ou même la maladie, n’appartiennent pas à nos choix. Ce sont des rendez-vous que nous n’avons pas fixés nous-mêmes. Cependant, chacun a le choix de vivre sa vie comme il le veut. 

    "En toute circonstance, vous avez le choix."

    Certains ont choisi de brûler la chandelle par les deux bouts, c’est leur choix. D’autres ont choisi de vivre une vie de bohème sans trop de règles, c’est leur choix. À l’opposé, il en est qui choisissent de vivre en ermites, soumis à des règles strictes. Chacun a le droit de vivre sa vie comme il le veut.

    Vous avez le choix d’aimer la vie ou de la détester, d’avoir peur ou d’être en paix, de semer la zizanie ou d’être un artisan de paix. Ce qui vous appartient totalement : ce sont vos attitudes. Vous n’avez pas choisi d’être malade, mais quand vous êtes malade vous avez le choix, soit de croire en Dieu, soit de vous révolter contre Dieu. 

    Vous avez le choix (même si ce n’est pas toujours facile) d’être de bonne humeur ou pas. Vous pouvez être positif(ve) ou négatif(ve), aigre ou joyeux(se). En toute circonstance, vous avez le choix, soit de vous présenter comme une victime, soit d’accepter d’apprendre et de tirer des leçons pour grandir.

    Alors qu’il était en prison, l’apôtre Paul écrit aux Philippiens : "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur." (Philippiens 4.4) Il se donnait lui-même en exemple en disant : "J’ai appris à être satisfait de ma situation. Je sais vivre dans la pauvreté et je sais vivre dans l'abondance." (Philippiens 4.11-12) Il avait choisi de cultiver le contentement.

    Ne soyez pas de ceux qui choisissent de se placer en position de victime. Choisissez de vous réjouir dans le Seigneur, choisissez de ne plus penser à l’absinthe et au poison, mais de penser aux bontés de l’Éternel qui se renouvellent chaque matin. (Lamentations 3.19-23)

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, je n’ai pas choisi la situation dans laquelle je suis, mais dans cette situation je choisis de te faire confiance et de m’attendre à ton aide. Amen !

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

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