• Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain. Jean 1.9

     

    Quand elle est accueillie, la lumière de Dieu nous révèle sa personne... Et aussi, notre état de pécheur ! Plusieurs hommes, proches de Dieu, en ont fait l’expérience.

    Le patriarche Job, recevant une révélation de Dieu, confessa son injustice : C’est pourquoi je me condamne et je me repens… Pourtant, il n’y avait personne comme lui sur la terre ; c’était un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal (Job 1.8). Le prophète Ésaïe, dans une vision de Dieu, s’écria : Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures. L’apôtre Pierre, face à l’autorité de Jésus sur les éléments, tomba à genoux en suppliant : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. L’apôtre Paul, dans la révélation du salut offert aux pécheurs qui croient en Jésus-Christ, se considérait être le premier d’entre eux… C’est-à-dire le plus indigne des pécheurs ! L’apôtre Jean, voyant Jésus dans son règne, tomba à ses pieds comme mort avant d’être relevé par lui.

    Oui, Jésus-Christ éclaire les hommes qui s’approchent de lui ! Dans sa lumière, beaucoup ont vu apparaître la gravité de leurs péchés. Mais en les avouant, ils ont été libérés de leurs fardeaux. Éclairés, ils ont pu dire comme le roi David : car c'est auprès de toi qu'est la source de la vie, et c'est par ta lumière que nous voyons la lumière. (Psaume 36.10)

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 42.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonné, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés... Ta foi t'a sauvée. Luc 7. 47, 48, 50

     

    Jésus est à table chez Simon, un responsable religieux qui l'a invité. Et voilà qu'une femme de la ville moralement chargée, une pécheresse selon l'estimation de Simon, ose entrer chez lui et venir aux pieds de Jésus. Elle sait que Jésus de Nazareth a une réponse à sa soif de pardon, à son désir de délivrance. Sans un mot, en larmes, avec un vase plein de parfum, elle vient aux pieds du Seigneur Jésus lui dire sa reconnaissance, sa foi et son amour. Sans crainte elle se sait pardonnée et délivrée parce qu'elle a eu foi en la miséricorde de Dieu rencontrée en Jésus. "Tes péchés sont pardonnés", lui dit-il.

    Avons-nous entendu personnellement cette parole de Jésus : ta foi t'a sauvée ?

    Ce récit met en scène plusieurs regards : celui de Simon sur la femme, regards d'accusation ; celui de celui-ci sur Jésus, regard plein de repentir et d'espérance ; celui de Simon sur Jésus, regard de doute ; celui de Jésus sur la femme : il voit tout son amour et sa foi ; celui de Jésus sur Simon, lui proposant justement un changement de regard, une conversion.

    Simon lui aussi avait besoin que Dieu efface la dette de son péché. Il devait changer son regard sur cette femme, et voir sa foi et son amour. Surtout, il avait besoin de voir et de discerner en Jésus l'humble Galiléen, celui qui connaissait ses pensées les plus secrètes et qu'il avait le pouvoir de pardonner ses péchés.

    Et moi, quel regard je porte sur moi-même, sur les autres ? sur Jésus ?

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour pour le monde est synonyme de haine contre Dieu ? Celui donc qui veut être l'ami du monde se fait ennemi de Dieu.” Jacques 4. 4

     

    Dans le verset du jour, Jacques, fidèle à son style direct et tranchant, n’hésite pas à traiter ses destinataires d’« adultères », reprenant un thème familier à ces Juifs hors de leur pays (Jac. 1. 1). Dans l’A.T., Dieu prend souvent en effet cette image pour dénoncer les trahisons spirituelles de son peuple quand il se conformait aux nations qui l’entouraient.

    Le chrétien court le même danger : vouloir imiter le monde et ainsi trahir sa relation avec Dieu. Jacques parle-t-il du danger qu’autrefois on désignait sous le terme de « mondanité » : aller au théâtre, danser, cultiver des relations sociales avec des incrédules, suivre la mode, fumer… ?

    Le contexte va nous éclairer. Depuis le début de sa lettre, Jacques a déjà fait un certain nombre de reproches à ses lecteurs :

    – Ils faisaient de la discrimination sociale à l’intérieur de la synagogue, favorisant les plus riches par rapport à ceux qui avaient moins (2. 9).

    – Ils oubliaient qu’ils devaient mettre en œuvre leur foi en l’Éternel par une entraide matérielle (2. 15, 16).

    – Ils préféraient enseigner les autres qu’agir eux-mêmes (3. 1).

    – Ils ne savaient pas tenir leur langue mais parlaient les uns contre les autres (3. 9). – Ils développaient un esprit de jalousie entre eux et cela dégénérait en querelles (3. 14).

    – Ils se disputaient (4. 1) et déguisaient ces tensions derrière des prières hypocrites (4. 3).

    Ces tristes comportements peuvent tout à fait cohabiter avec une apparence très « spirituelle », très peu « mondaine ». Une piété de façade, qui épouse parfaitement les codes explicites ou implicites d’un groupe chrétien donné, peut cacher une mondanité sous-jacente destructrice. Car l’esprit du monde ne consiste pas d’abord en des comportements extérieurs qui contreviendraient à de bonnes habitudes convenues, mais il est la racine même du péché : l’orgueil, l’égoïsme, la volonté de dominer, l’esprit de compétition, la complaisance envers soi-même, la prétention. On peut être un vrai « ami du monde » en jouant en apparence le parfait « petit saint ». La suite du paragraphe (v. 7-10) nous ouvre la solution : soyons vrais devant Dieu pour lui confesser notre réelle mondanité et il nous relèvera.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Le seul bonheur, pour l'homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l'ai bien vu moi-même, dépend de Dieu. Ecclésiaste 2.24

    Crains Dieu et respecte ses commandements, car c'est ce que doit faire tout homme. Ecclésiaste 12.13

     

    Christopher McCandless (Voir film Into the wild) était un jeune homme introverti. Fou de nature, il décida d’aller trouver le bonheur loin de toute de civilisation, en Alaska. Après avoir vécu 114 jours d’isolement complet, il est mort de faim. Son corps fut retrouvé par des chasseurs. On lui attribue cette citation : "Le bonheur est seulement réel quand il est partagé." 

    Me revient à l’esprit l’interview d’une chanteuse célèbre et fortunée, où elle exprimait sa frustration extrême de ne pouvoir - à cause de sa "carrière" - prendre soin elle-même de ses jeunes enfants. Car pour elle, être maman, c’était son plus grand bonheur.

    "Attachons-nous aux valeurs sûres : la satisfaction de ce que nous avons déjà."

    Nous trouvons dans la Bible un homme - l’Ecclésiaste - qui, lui aussi, a cherché à donner du sens à sa vie mais en suivant d’autres pistes : il a accumulé les richesses, les femmes, il s’est immergé dans la philosophie, les projets immobiliers et même le show business "Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses" ! (Ecclésiaste 2.8) Quelle fut la conclusion du Sage ? "Tout n'et que fumée et reviens à poursuivre le vent." (Ecclésiaste 1.14) Et puis, au détour d’une réflexion, il nous donne la recette du bonheur que je paraphraserai ainsi : profiter du fruit de son travail, autour d’un bon repas, entouré de ses bien-aimés, en reconnaissant la bonté de Dieu. 

    Beaucoup pensent qu’ils seront heureux "une fois que..." Avec Dieu, le bonheur, c’est aujourd’hui et maintenant, dans les petites choses de chaque jour. Parce qu’il veut que son peuple soit heureux. (Psaume 29.11 ; 1 Thessaloniciens 5.16) Arrêtons de courir après ce qui est "dérisoire". Attachons-nous aux valeurs sûres : la satisfaction de ce que nous avons déjà, la joie de donner, d’aimer et d’être aimé et surtout celle de connaître le Seigneur qui donne du sens à notre existence. Le compositeur Jean Sébastien Bach avait compris, lui-aussi, que "dans ce monde où tout nous lasse", la vraie joie est en Jésus.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, garde-moi de poursuivre un bonheur hypothétique, alors que tout ce dont j’ai vraiment besoin, tu l’as déjà mis entre mes mains. "Jésus, que ma joie demeure !"

    Catherine Gotte Avdjian

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Soutiens-moi conformément à ta promesse, afin que je vive, et ne me déçois pas dans mon espérance ! Psaume 119. 116

    Je me réjouis de tes promesses comme celui qui trouve un grand butin. Psaume 119. 162

     

    Mme Li vivait chez l'un de ses fils, en Chine. Comme ils étaient très pauvre, elle couchait dans l'étable avec les chèvres, mais cela ne l'empêchait pas d'être heureuse. Elle avait entendu parler de Jésus pour la première fois au début des années 1960, alors qu'elle venait de se casser la jambe en travaillant dans un champ. Elle était restée clouée au lit pendant huit mois. Mais un jour, elle à improvisé deux béquilles pour aller chez une de ses connaissances dans un village voisin, où elle a eu l'occasion de rencontrer un chrétien. C'était au plus fort de la révolution culturelle et le christianisme était alors strictement interdit.

    Mme Li a été profondément touchée par le témoignage de cet homme. Il s'adressait à Dieu comme s'il s'agissait d'un père aimant. À la fin du moment de prière, la vieille dame a posé beaucoup de questions : "Qui est de Dieu ? Est-ce qu'il peut être mon père à moi aussi ?" Elle a accepté Jésus pour son Sauveur, et par la suite a participé à des réunions secrètes régulières, au cours desquelles on lisait des passages de la Bible. Elle ne savait pas lire, pourtant elle aurait bien voulu posséder elle-mêmes le précieux livre.

    Bien des années plus tard, alors qu'elle approchait des 96 ans, elle apprit qu'on distribuait des Bibles dans une église. Sans hésiter, elle se mit en chemin, malgré une assez longue distance. Lorsqu'enfin elle eut sa Bible en main, un grand sourire illumina son visage : "Maintenant que j'ai ma propre Bible, je vais pouvoir demander à ma famille de me la lire tous les jours."

    Source (La Bonne Semence)

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