• "Beaucoup me diront ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons en ton nom ? N'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connu. Éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal." Matthieu 7.22-23

     

    L'orgueil est un fléau qui n'épargne personne. Lorsque qu'un cœur en est atteint, les visions (qui partaient d'une très bonne intention) se limitent à des convictions articulées par un effroyable acharnement à avoir raison... À tout prix...

    Nous avons beaucoup de chemin à parcourir. Dieu nous paraît malheureusement trop souvent facile à "cerner". En tout cas, c'est l'impression avec laquelle nous pouvons vivre et avancer dans la vie.

    "David avait suffisamment de courage pour se repentir de tout son cœur."

    C'est un paradoxe extraordinaire parce que, d'un côté, il est tellement accessible : "Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre coeur." (Jérémie 29.13) Et d'un autre, c’est tellement erroné dans notre esprit...  "En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus." (Marc 15.10)

    Les prêtres étaient censés être les premiers à reconnaître le Messie. Mais voilà... Ils étaient envahis de jalousie et, au lieu d'être les premiers disciples de Christ avant même qu'il n'arrive sur terre, ils ont été ses pires ennemis... Quel désastre.

    Notre cœur est assurément tortueux. (Jérémie 17.9) Et il faut reconnaître qu'il faudra du temps, beaucoup de temps (que nous espérons être accordé par Dieu), suffisamment d'humilité envers Dieu et envers les hommes pour rentrer dans le royaume du véritable Dieu des cieux et de la terre. (Deutéronome 10.14) Royaume d'amour, de joie, de paix, de patience, de bienveillance, de bonté, de fidélité, de douceur et de maîtrise de soi.

    David a été appelé "homme selon le cœur de Dieu" (Actes 13.22) comme nous aimons le raconter. Une des raisons à cela, c'est que malgré son statut de roi (qui lui conférait les "pleins pouvoirs" sur le royaume que Dieu lui avait permis de gouverner), il savait reconnaître ses fautes et avait suffisamment de courage pour se repentir de tout son cœur. (Psaume 51)

    Une question pour aujourd'hui

    Avons-nous suffisamment de courage pour laisser Dieu agir totalement dans nos vies ?

    Fabrice Devred

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Je vous le dis, à vous qui êtes mes amis : ne redoutez pas ceux qui tuent le corps, et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez redouter : redoutez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter en enfer. Oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez redouter. Luc 12. 4, 5

    Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Romains 8. 1

     

    "Nous n'avons pas peur, la barbarie ne pourra jamais triompher, notre volonté de vivre ensemble reste intacte." Après les attentat commis en Europe, les messages de ce genre ont abondé dans les médias. Mais les discours sonnent ceux quand la terreur est semée par des personnes violentes n'ayant d'autre but que de faire le mal. Nous avons besoin d'un tout autre message pour nous donner confiance au sujet de notre avenir.

    Un jour, Jésus a dit à ses amis de ne pas craindre les hommes (versets du jour). En effet, ils ont un pouvoir sur le corps, celui de le tuer, mais ils n'ont aucune puissance sur l'âme. En revanche, Dieu a tout pouvoir sur le corps et sur l'âme ; en particulier il mettra ceux qui n'auront pass voulu de Christ dans la géhenne, c'est-à-dire l'enfer.

    Ne pas craindre Dieu, vivre comme s'il n'existait pas, c'est la situation de tous ceux qui ne croient pas au Christ, et qui restent donc ennemis de Dieu. Situation gravissime, oui, mais justement Jésus, le Fils de Dieu, est venu nous en délivrer. Sur la croix, Jésus s'est tenu devant Dieu pour prendre en charge toute notre méchanceté, notre haine, et nous donner la paix. Il est mort à notre place pour nous donner une vie nouvelle. Il nous appelle ses amis. Nous bénéficions alors de ses soins particuliers. Si nous devons passer par la mort, c'est pour être introduits dans le paradis avec lui. Voilà pourquoi Jésus peut nous dire : "Ne craignez pas".

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Il boit au torrent pendant la marche, c'est pourquoi il relève la tête.” Psaume 110. 7

     

    Quelle fut pénible et douloureuse la marche de notre Seigneur sur la terre ! Que les hommes ont été durs et méchants avec lui, alors qu’il venait, avec tant d’amour, les sauver et les racheter de leur perdition ! Que de souffrances tout au long de cette vie terrestre où il fut “méprisé et délaissé par les hommes” (Es. 53. 3). Mais en quelques occasions qu’il apprécia tout particulièrement, son cœur se réjouit en buvant de l’eau du torrent.

    Il boit de l’eau du torrent quand une femme cananéenne vient le rencontrer afin qu’il guérisse sa fille tourmentée par un démon, et qu’elle insiste malgré les rebuffades dont elle a été l’objet… jusqu’à obtenir cette grâce. “Femme, ta foi est grande. Sois traitée conformément à ton désir” (Matt. 15. 28).

    Il boit de l’eau du torrent quand un centurion romain vient le supplier avec beaucoup d’humilité de guérir son esclave aux portes de la mort. “Même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi” (Luc 7. 9).

    Il boit de l’eau du torrent quand une femme pécheresse, bravant les interdits, vient oindre ses pieds d’un parfum et les essuyer avec ses cheveux (Luc 7. 36, 44), ou quand Pierre répondant à la question “Et d'après vous, qui suis-je ?” dit : “Le Messie de Dieu” (Luc 9. 20).

    Il boit de l’eau du torrent au puits de Sichar (Jean 4) et à Béthanie (Jean 12). Quand un malfaiteur crucifié avec lui dit : “Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras régner” (Luc 23. 42) n’éprouve-t-il pas un sentiment de rafraîchissement ?

    Si le cœur de notre Seigneur a été réjoui en quelques occasions au cours de son chemin, il désire aussi que le nôtre le soit dans notre marche bien moins douloureuse que la sienne. Nous pouvons rechercher cette eau du torrent auprès de nos frères et sœurs qui nous accompagnent, mais nous la trouverons surtout en lui qui, du haut du ciel, nous suit de son regard d’amour et désire nous combler de ses bienfaits à chaque pas.

    Notre Seigneur n’a plus besoin de se désaltérer dans le chemin car il est maintenant à la droite du Père. Cependant, n’y a-t-il pas pour lui la satisfaction de voir le “fruit du travail de son âme” (Es. 53. 11) quand il considère ses rachetés marcher chaque jour sur ses traces ?

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "La trente-septième année de l'exil de Jojakim, roi de Juda, le vingt-cinquième jour du douzième mois, Évil-Merodac, le roi de Babylone, releva la tête du roi de Juda, Jojakim et le fit sortir de prison. C'était la première année de son règne. Il parla avec bonté et lui donna une place supérieure à celle des autres rois retenus avec lui à Babylone. Il lui fit changer ses habits de prisonniers et Jojakim mangea à sa table tout le reste de sa vie. Le roi de Babylone pourvut constamment à son entretient journalier durant tout le reste de sa vie, jusqu'au jour de sa mort." Jérémie 52.31-34

     

    Évil-Merodac, qui ne resta sur le trône que deux ans, a été utilisé par Dieu pour changer la destinée d’un homme du tout au tout.

    "Dieu s’intéresse à vous dans tous les aspects de votre humanité."

    Après avoir croupi 37 ans dans les prisons babyloniennes, Jojakim est gracié d’une façon totalement inattendue. Laissez-moi faire une analogie ici. Il se peut que vous vous trouviez encore dans le "donjon" du péché, quel que soit votre âge. Mais il n’est jamais trop tard pour accueillir la grâce ! Car aussi "amazing" soit-elle, celle que Dieu vous offre, grâce au sacrifice de Jésus, ne vous sera jamais imposée. 

    Le projet que Dieu a pour vous :  vous déshabiller de vos haillons de "prisonnier" - votre "ancienne manière de vivre" - pour vous revêtir

    . Des vêtements du salut

    . Du manteau de la justice (Ésaïe 61.10)

    . Des armes de la lumière

    . Du Seigneur Jésus-Christ (Romains 13.12-14) 

    Quelle garde-robe glorieuse !

    Il désire pourvoir à vos besoins, à votre "entretien". Dieu s’intéresse à vous dans tous les aspects de votre humanité, y compris matériels. 

    Ce passage historique est devenu un jour prophétique pour mon mari et moi-même, alors que nous venions de lâcher les amarres d’une vie tranquille et sécurisée pour l’aventure de la foi. Il a toujours été Yahvé-Jiré, "l’Éternel qui pourvoit". 

    Mais plus encore, il vous invite... pas au "boui-boui" du coin mais à sa table pour "un festin de bons vins, et de plats succulents" ! (Ésaïe 25.6) La table royale de son intimité, pour que vous puissiez y jouir de sa présence, de sa paix, de son amour...

    Et ce, pas un jour, ou quelques mois mais jusqu’à la fin de vos jours comme le dit le Psaume 23. 

    Une prière pour aujourd’hui

    Merci Seigneur parce que ta grâce englobe non seulement mon salut éternel mais aussi mon bien-être ici-bas. Merci d’apaiser mes craintes concernant l’avenir incertain. Je crois ta Parole qui dit que tes bontés se renouvellent chaque matin et je proclame qu’elles se renouvelleront jusqu’à mon dernier matin.

    Catherine Gotte Avdjian

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Les angoisses de mon coeur augmentent : délivre-moi de ma détresse ! Psaume 25. 17

    Il sait de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous sommes poussière. Psaume 103. 14

    Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été sans résultat. 1 Corinthiens 15. 10

     

    "Qui suis-je ? Souvent, ils me disent que de ma cellule je sort détendu, ferme et serein, tel un gentilhomme de son château.

    Souvent ils me disent qu'avec mes gardiens je parle aussi librement, amicalement et franchement que si j'avais à leur donner des ordres.

    De même, ils me disent que je supporte les jours de l'épreuve, impassible, souriant et fier, comme un homme accoutumé à vaincre.

    Suis-je vraiment celui qu'ils disent ? Ou seulement cet homme que moi seul connais, inquiet, malade de nostalgie, pareil à un oiseau en cage..., avide de couleurs, de fleurs, de chants d'oiseaux, assoiffé d'une bonne parole et d'une espérance humaine ; un homme tremblant de colère au spectacle de l'arbitraire et de l'offense la plus mesquine, agité par l'attente de grandes choses, craignant et ne pouvant rien faire pour des amis infiniment lointains, si las, si vide que je ne peux plus prier, penser, créer, n'en pouvant plus et prêt à tout abandonner ?

    Qui suis-je ? Celui-là ou celui-ci ? Aujourd'hui cet et demain cet autre ? Suis-je les deux à la fois ? Un  hypocrite devant les hommes et au fond de moi un faible, méprisable et piteux ? Ou bien ce qui est encore en moi ressemble-t-il à un armée vaincue qui se retire en désordre devant l'ennemi triomphant ?

    Qui suis-je ? Dérision de ce monologue ! Tu me connais : tu sais que je suis à toi, ô Dieu !"

    Source (La Bonne Semence)

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