• “Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il guérit quelques malades en posant la main sur eux. Et il s'étonnait de leur incrédulité.” Marc 6. 5, 6

    “Et Jésus, l'ayant entendu, s'en étonna, et dit à ceux qui le suivaient : En vérité, je vous dis : je n'ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi.” Matthieu 8. 10

     

    À deux reprises, les évangiles nous disent que le Seigneur s'est étonné. Comme Fils de Dieu, il était bien sûr omniscient et ne pouvait être surpris par aucune réaction. Mais comme homme, il a exprimé son saisissement devant l'incohérence des réponses qu’il recevait.

    Le premier épisode se situe à Nazareth. Cette ville de Galilée avait vu grandir le seul enfant parfait qui ait jamais vécu sur la terre. Puis ses habitants avaient observé son humble vie de “charpentier” (Marc 6. 3). Jésus a enseigné aussi dans leur synagogue. Mais ses compatriotes étaient des auditeurs tellement incrédules que le Seigneur s’est étonné de l'étrangeté de leur conduite. Le comportement de Jésus, qu’ils avaient observé pendant des années, accréditait totalement ses paroles et n'aurait pas dû les laisser insensibles. Cela montre qu’une bonne conduite ne suffit pas à toucher le cœur, même s’il est, bien sûr, fondamental qu’il y ait cohérence entre nos actes et nos paroles.

    Le second épisode a lieu à Capernaüm à proximité de Nazareth. Un chef militaire fait appel à Jésus pour guérir un de ses esclaves qu’il aimait beaucoup. Cette attitude, sans doute assez rare à cette époque, montre déjà les qualités de cœur de ce Romain (Luc 7. 2). Conscient de la grandeur du Seigneur, il se sent indigne de l’accueillir chez lui. Il sait que la tradition interdit à un Juif pieux d’entrer dans la maison d’un étranger. Il propose donc à Jésus de guérir son esclave à distance, par une parole. Ce respect humain de la part d'un officier de l'armée d'occupation si souvent brutale et cette foi entière dans la puissance divine de Jésus trouvée chez un étranger sont si surprenantes qu’elles saisissent notre Seigneur qui les relève publiquement.

    Il peut nous arriver aussi, étonnés, de faire valoir :

    – l’incrédulité de personnes qui semblent être dans une situation extérieurement très favorable pour recevoir l’Évangile, mais qui continuent à le refuser ;

    – le vif éclat de la foi de ceux que rien ne semblait prédisposer à croire en Dieu.

    Ces deux récits nous encouragent à annoncer l’Évangile à tous, sans distinction aucune.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Elle fit le vœu suivant : Éternel, maître de l'univers, si tu consens à regarder la détresse de sa servante, si tu te souviens moi, si tu n'oublies pas ta servante et lui donne un fils, je le consacrerai à l'Éternel pour toute la durée de sa vie." 1 Samuel 1.11

     

    Avez-vous l’impression parfois de traverser des périodes de stérilité ? Comme une rivière arrêtée par un barrage, votre vie est bloquée. 

    . Vous travaillez fort pour développer votre entreprise et rien n’avance, vous êtes à l’arrêt.

    . Vous donnez votre maximum pour avoir une belle relation avec votre ado et là, vous heurtez un mur à chaque tentative.

    . Vous avez reçu une promesse pour votre service pour Dieu, vous êtes impliqué(e) à fond mais aucune porte ne s’ouvre pour développer vos dons.

    . Vous vous gardez pur(e) pour votre futur(e) époux(se) mais votre avenir sentimental semble obscurci. 

    . Vous rêvez d’avoir un enfant, d’accueillir un nouvel être dans votre famille, mais vous demeurez stérile. 

    "Dieu attend juste de nous que nous fassions une action pour décanter la situation."

    Cette immobilisation génère en vous toute sorte de sentiments et d’émotions : colère, frustration, tristesse, incompréhension, découragement et lassitude. Pourquoi ces paralysies ? Est-ce forcément une attaque du diable ? Une conséquence d’un péché personnel ? Est-ce mérité ?

    La Bible nous raconte l’histoire d’une femme stérile qui se nomme Anne. Son manque de fécondité n’était ni la conséquence d’une attaque du diable ni un problème de santé. Le livre de Samuel nous apprend que c’est l’Éternel qui l’avait rendue stérile (1 Samuel 1.5). 

    Anne répandit son cœur devant Dieu, entre les mains du Seigneur elle abandonna tous ses rêves, ses aspirations et fit un vœu qui débloqua la situation : "Si tu n'oublies pas ta servante et lui donne un fils, je le consacrerai à l'Éternel pour toute la durée de sa vie" (1 Samuel 1.11) Bingo, l’année suivante elle enfanta un fils du nom de Samuel. Parfois, pour débloquer une situation, Dieu attend juste de nous que nous lui donnions notre rêve, que nous fassions une action pour décanter la situation.

    Savez-vous comment l’on attrape les singes dans certains endroits d’Inde ? On prend un récipient à l’embouchure étroite que l’on remplit de noix, puis, on pose ce vase sur le sol. Un singe arrive pour prendre les noix. Il passe la main dans le récipient et empoigne une grosse quantité de noix. Une fois la main pleine, il ne peut plus la sortir du pot dont l’encolure est étroite. Cela lui serait facile de s’échapper en lâchant son butin, mais il est trop bête pour l’abandonner et il est ainsi fait prisonnier. 

    En s’accrochant à quelques noix, le malheureux singe perd la forêt toute entière pleine d’arbres magnifiques, le vaste espace où il pouvait évoluer en toute liberté, jouer et profiter de la vie à volonté. Il a perdu l’abondance de fruits frais et délicieux qui poussaient dans la forêt, uniquement pour sauvegarder quelques noix. Il a tout perdu. 

    Bien souvent (mais pas toujours, car il y a d’autres causes qui produisent la stérilité), le Seigneur attend de nous que nous ouvrions la main, que nous fassions le vœu de lui donner ce qu’il y a de plus important pour nous afin qu’il le bénisse et le multiplie. Certainement qu’Anne avait envisagé mille et un scénarios mais rien ne fonctionnait jusqu’au jour où elle ouvrit la main et fit un serment qui débloqua la situation à tout jamais. Grâce à son serment, Samuel est né et une vie hors norme prit place.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur je te donne ce que j’ai de plus précieux, afin que ce don puisse grandir en toi et que je te sois entièrement dévoué(e). Amen.

    Patrice Martorano

    Source (La Pensée du Jour)

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  • L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c'est certain. Genèse 2. 16, 17

    Le serpent dit alors à la femme : Vous ne mourrez absolument pas. Genèse 3. 4

     

    De Prométhée à Frankenstein, l'homme a toujours rêvé de construire des machines intelligentes à figure humaine. Ce qui est nouveau, ces dernières années, c'est l'ambition du mouvement transhumaniste, soutenu par les géants du net. Cette ambition est d'améliorer les performances de l'humain, de modifier ses perfections, de l'affranchir de son enveloppe corporelle, périssable et d'en faire un être hybride ultra perfectionné, immortel !

    Cela nous conduit à nous demander ce qui distingue l'homme de l'animal et de la machine. Comme l'animal, l'homme est un être vivant (contrairement aux machines), mais à la différence des animaux, l'homme est un être libre, conscient et responsable. Il a conscience qu'il existe, qu'il est une personne, qu'il peut dire : "je". Il a conscience aussi du bien et du mal.

    Surtout, l'être humain, nous dit la Bible, a été créé à l'image de Dieu. Dieu lui a donné un esprit, par lequel il peut être en relation avec son créateur et lui parler.

    Ne soyons pas dupes des mirages du mouvement transhumaniste. Par exemple, la recherche de l'allongement de la durée de la vie ne retire rien à la nécessité de pensé à la mort et à ce qui la suit. Tournons-nous plutôt vers Dieu pour recevoir une vie nouvelle. Cette vie, c'est de le connaître (Jean 17. 3), lui, le Dieu qui a créé les cieux et la terre, le connaître comme un Dieu miséricordieux, qui veut faire de nous ses enfants.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “On n'allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tout ceux qui sont dans la maison. Que, de la même manière, votre lumière brille devant les hommes afin qu'ils voient votre belle manière d'agir et qu'ainsi ils célèbrent la gloire de votre Père céleste.” Matthieu 5. 15, 16

     

    Hier soir, je me disais que ma maison avait besoin d'un brin de ménage. En effet, l’après-midi, plein de petits et de grands pieds avaient gambadé un peu partout et cela se voyait. Alors j’ai pris balai et serpillière et, le travail fait, j’étais contente. C’est vrai, le ménage demande des efforts, du temps ; mais après, quelle satisfaction de voir un sol tout propre, des meubles dépourvus de poussière, des pièces rangées et accueillantes !

    Il en est de même pour notre être intérieur, que nous nommons communément notre âme ou encore notre cœur. Il est tout aussi bon de faire de façon régulière du ménage dans nos affections et nos pensées. N'hésitons pas de faire passer la merveilleuse balayette de la miséricorde du Seigneur sur ce qui n'est pas conforme à sa présence dans notre maison intérieure. Nous goûtons ainsi, comme tout à nouveau, la douceur de son amour.

    Et, comme il est nécessaire non seulement de nettoyer mais aussi de ranger nos maisons, nous avons besoin aussi dans nos maisons intérieures de trier et de jeter ce qui nous encombre pour pouvoir accueillir le Seigneur et notre prochain. Prenons le temps dans la prière pour faire le point de ce qui doit être rejeté et de ce qui doit être conservé et même enrichi.

    Quand nous ouvrons les volets par un beau soleil matinal, nous voyons mieux la poussière dans la pièce. Il en est de même de notre âme. Lorsque nous lisons l’Écriture en demandant au Seigneur Jésus de nous révéler nos coins d’ombre, il éclaire par sa Parole et son Esprit ce qui dans notre vie a besoin d’être mis en conformité avec sa présence. Alors notre âme est lavée, elle brille. Ceux qui nous côtoient le remarquent, et cela souvent à notre insu. Notre lumière n'attire pas l'attention sur nous-mêmes mais sur Jésus.

    « Oh merci Seigneur pour cette joie de pouvoir être ce flambeau de lumière et ce parfum pour toi et pour ceux qui m’entourent… juste en faisant un peu de nettoyage bénéfique pour l'embellissement de ma maison du cœur ».

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme bergers et enseignants. Il l'a fait pour former les saints aux tâches du service en vue de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l'adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ." Éphésiens 4.11-13

     

    C'est ensemble que nous grandissons. C'est ensemble que nous gagnons.

    Pour enseigner le peuple d'Israël, Dieu avait établi des prêtres, des sacrificateurs, des lévites, des prophètes, des juges... Chacun avait ses tâches, sa fonction mais leurs services, leur ministère étaient indissociables les uns des autres. Chacun avait reçu pour servir l'activité de l'autre et vice-versa. Ils étaient les ambassadeurs de Yahweh et devaient représenter tout ce qui le caractérisait. Ils devaient communiquer la foi. Ils devaient rappeler au peuple son histoire, sa mission, son espérance... Ils étaient moteur de la louange, du culte, de l'adoration.

    "Vous faites partie intégrante du royaume de Dieu."

    Le peuple avait aussi ces fonctions… Envers le reste du monde !

    Et Dieu n'a cessé de le communiquer en commençant par la promesse faite à Abraham (Genèse 12.3) puis à tout le peuple d'Israël (Exode 19.5-6), et aujourd'hui, à nous chrétiens. (Matthieu 28.19-20)

    Le peuple avait vocation de recevoir pour, à son tour, donner à tous ! La vocation des autorités religieuses n'avait de sens que si elle suscitait également cette vocation à tout le peuple pour le reste de l'humanité !

    Cela signifie que partager la Parole Dieu, chanter des louanges à l’Éternel, proclamer ses bienfaits, communiquer la foi et l'espérance et marcher dans ses voies est LA merveilleuse mission qui nous concerne tous !  

    Grandir dans la foi, partager et communiquer la Bonne Nouvelle qui concerne TOUTE l'humanité, c'est notre affaire à tous ! 

    Vous faites partie de ce plan merveilleux, Dieu a préparé de très belles œuvres pour vous. Vous n’êtes pas exclu(e) mais, au contraire, vous faites partie intégrante du royaume de Dieu. C'est aussi votre affaire.

    Une prière pour aujourd'hui

    Père, j'ai besoin que tu éclaires ma vie. Je désire développer ma vie avec toi et communiquer la foi. Je te loue pour tous ceux et celles qui ont déjà répondu à ton appel et qui œuvrent afin d'être ces ambassadeurs de ton amour, de ta justice et de ta miséricorde. Que ton règne vienne, que ton royaume soit une réalité de vie pour chacun d'entre nous. Merci Seigneur. Amen.

    Fabrice Devred

    Source (La Pensée du Jour)

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