• « Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n’ai pas l’amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit » (1 Corinthiens 13:1).

     

    Les hommes ont beaucoup écrit au sujet de « la langue des anges ». Certains ont assimilé cette langue au parler en langues, mais la Bible dit que « celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères » (1 Corinthiens 14:2). Apparemment, personne ne comprend la prière en langues, à part Dieu. Il est possible aussi que « personne ne le comprend » parmi les hommes... Dans ce cas, lorsque nous parlons en langues, les anges de Dieu comprendraient nos prières et seraient relâchés pour exercer un ministère en notre faveur.

    En tout cas, la Bible nous dit que si je prie en langue, je rends, il est vrai, d’excellentes actions de grâces, mais l’autre n’est pas édifié (1 Corinthiens 14:16-17). L’apôtre Paul nous montre que si un incroyant entre dans une église où tous parlent en langues, cette personne risque de prendre les chrétiens pour des fous, si aucune parole intelligible n’est apportée. L’homme charnel ne peut pas recevoir les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui (1 Corinthiens 2:14). Il a donc besoin que quelqu’un lui parle dans son langage.

    Paul continue en disant : « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; mais, dans l’Église, j’aime mieux dire 5 paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que 10.000 paroles en langue » (1 Corinthiens 14:18-19). Dans sa vie personnelle, il est clair que l’apôtre préférait la prière en langues au langage limité des hommes, mais dans l’Église, lorsqu’il devait s’adresser aux hommes, il préférait utiliser le langage compris par les hommes. « Autrement, si tu rends grâces par l’esprit, comment celui qui est dans les rangs de l’homme du peuple répondra-t-il Amen ! à ton action de grâces, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? » (1 Corinthiens 14:16. Voir 1 Corinthiens 14:10-11). Pour qu’un homme soit « convaincu, jugé, que les secrets de son coeur soient dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adore Dieu et publie que Dieu est réellement au milieu de nous » (1 Corinthiens 14:25), il faut qu’il comprenne notre langage !

    Jérémy Sourdril

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  • Mais non : la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, et son oreille n’est pas sourde au point de ne plus vous entendre ! Ésaïe 59.1

     

    Ce qu’écrivait le prophète Ésaïe il y a plus de 2700 ans est toujours vrai aujourd’hui.

    Faut-il préciser que, si Dieu n’est pas sourd, il n’est pas non plus aveugle ? Non seulement il voit tout ce qui se passe sur la terre et dans les cieux, mais aussi ce qu’il y a au plus profond du cœur des hommes. Et si leurs motivations lui sont étrangères, elles ne lui sont pas pour autant inconnues.

    « Comment se fait-il alors qu’il n’intervienne pas ? », diront certains. Mais où devrait-il intervenir en premier ? Dans le chaos de ce monde livré à la guerre et à la pollution ? Ou dans les recoins cachés et inavouables de nos cœurs ? Or chacun tient au respect de sa liberté et de sa vie privée…

    D’autres pensent, avec raison, qu’il y a des gens pires qu’eux : par exemple des fanatiques sanguinaires qui mériteraient d’être sévèrement punis.

    Nous avons toujours de solides arguments pour justifier notre conduite.

    Croyez-moi, Dieu n’est pas limité, ni endormi, ni absent. Mais il use de patience… Il voudrait que tous parviennent à se convertir (2 Pierre 3.9-10). Le temps du jugement va venir (2 Pierre 3.9-10). Et ce jour-là, les prétextes, les comparaisons, les faux-fuyants ne serviront à rien.

    Alors, n’abusons pas de la patience de Dieu, mais tournons-nous vers lui humblement pour implorer son pardon. Il l’accorde par la foi en Jésus-Christ.

    Bernard Smagghe

    __________________

    Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 59, versets 1 à 21.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • (Jésus a dit) : Je vous donnerai à chacun selon vos oeuvres. Mais à vous, aux autres qui sont à Thyatire, à tous ceux qui n'ont pas cette doctrines, qui n'ont pas connu, comme ils disent, les profondeurs de Satan, je dis : Je n vous impose pas d'autres charges ; seulement, ce que vous avez tenez-le ferme jusqu'à ce que je vienne. Apocalypse 2. 23-25

     

    Thyatire était une ville célèbre pour ses teintureries (la couleur pourpre en particulier) et ses corporations d'artisans avec leurs fêtes, leurs sacrifices aux dieux et leurs orgies. Dans cette lettre à Thyatire, la plus longue des sept, il est parlé d'une femme nommée Jézabel. Ce nom renvoie à une période sombre de l'Ancien Testament : Jézabel, l'épouse du roi Achab, avait introduit l'adoration des faux dieux phéniciens Baal et Astarté dans le culte d'Israël. De même à Thyatire, le monde idolâtre et corrompu était entré dans l'église et prétendait parler de la part de Dieu.

    À Pergame, certaines personnes, par leur enseignement dans l'église, cherchaient à dévoyer les fidèles. Ici, à Thyatire, une partie de l'assemblée, séduite, formait des adeptes. Aussi l'apôtre parle des "autres qui sont à Thyatire", qui n'ont pas cette doctrine.

    Aujourd'hui le christianisme est fortement influencé par l'évolution rapide d'un monde sans Christ. Ne perdons pas courage et continuons d'agir pour Dieu en nous posant chacun cette question : Est-ce que l'enseignement accepté ou recherché parmi les chrétiens que je côtoie trouve sa source et sa force en Jésus Christ et dans sa Parole ?

    À Thyatire, Jésus se présente comme le Fils de Dieu. Il n'est pas un maître parmi d'autres. Il nous invite à refuser tout ce qui n'est pas conforme à la Parole de Dieu, et à tenir ferme ce que nous avons reçu de lui, jusqu'à ce qu'il vienne.

    (suite samedi prochain)

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé.” Romains 10. 9

    “Il y a tel homme qui dit légèrement ce qui perce comme une épée, mais la langue des sages est santé.” Proverbes 12. 18

     

    Le 29 août de l’an 70, quand les Romains s'approchent du Temple de Jérusalem, un des édifices les plus magnifiques de l’époque, un légionnaire jette un brandon dans le Temple qui s'embrase et, malgré les ordres de Titus, les Romains ne peuvent éteindre l'incendie. La balle d’un assassin a déclenché la première guerre mondiale. Une seconde d’inattention en voiture, et voilà l’accident. Cette grande asymétrie, c’est-à-dire les terribles conséquences qui peuvent résulter d’un événement limité, est un véritable drame. Le premier s’est produit dans le jardin d’Éden, le jour où Ève a pris le fruit défendu et en a mangé avec son mari. À partir de cet instant, le péché s’est introduit dans l’homme et la mort a passé à toute l’humanité.

    La même asymétrie se constate entre une parole et les résultats disproportionnés qu’elle peut produire. Jacques décrit d’une manière très imagée cette tragédie : “La langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut allumer une grande forêt !” (Jac. 3. 5).

    Mais, grâces à Dieu, cette asymétrie présente une autre face : un seul geste animé par la foi, une seule parole prononcée avec foi, conduit, non à la destruction ou à la mort, mais au salut.

    Dans le désert, Dieu a envoyé des serpents brûlants en jugement sur son peuple rebelle (Nom. 21. 4-9). L’Israélite qui avait été mordu était guéri simplement en regardant au serpent d’airain que Moïse avait suspendu sur une perche. À Nicodème, un pharisien qui connaissait bien ce récit, Jésus a dit : “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3. 14, 15).

    Le brigand crucifié à côté de Jésus lui a dit : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume”. Sur la base de cette prière, le Seigneur lui a fait cette promesse : “En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 42, 43). Les hommes peuvent détruire beaucoup sans effort. La foi n’en demande aucun, mais Dieu la récompense abondamment.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles." 1 Corinthiens 1.26

     

    Le mandat de Jimmy Carter, 39ème président des États-Unis est marqué par d'importantes réussites en politique extérieure dont les traités sur le canal de Panama, les Accords de Camp David (le traité de paix entre l'Égypte et Israël), le traité SALT II sur la limitation des armements stratégiques avec l'Union soviétique et l’ouverture de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.

    "Jimmy Carter a souvent répété : "Ma religion est aussi naturelle pour moi que la respiration"..."

    Depuis son départ de la Maison-Blanche, Jimmy Carter s’est proposé en tant que médiateur de conflits internationaux et a mis son prestige au service de causes caritatives. En 2002, il a reçu le Prix Nobel de la paix en récompense de ses "efforts pour résoudre les conflits internationaux par des solutions pacifistes, pour faire progresser la démocratie et les Droits de l'homme, et pour promouvoir le développement économique et social". Il se distingue également en littérature, étant l'auteur de nombreux livres.

    L’expérience chrétienne de Jimmy Carter plonge ses racines dans le milieu baptiste au sein duquel il a grandi. Il fut baptisé par immersion en 1935, bien qu’il ait admis ne pas être né de nouveau à ce moment-là.

    Il déclara un jour, à propos des années 1963-1965 : "Je n’avais jamais connu d’intimité personnelle avec Christ jusqu’à dix ou douze ans en arrière environ. C’est alors que je commençai à voir beaucoup plus clairement la signification de Christ dans ma vie, et cela changea totalement mon comportement."

    À partir des années 1970, Jimmy Carter a souvent répété : "Ma religion est aussi naturelle pour moi que la respiration", et "le plus important dans ma vie, bien avant toutes choses, c’est Jésus-Christ."

    Une prière pour aujourd’hui

    Merci Seigneur parce que tu touches également les grands hommes de ce monde et que tu leur montres, qui tu es. Révèle-toi à d’autres présidents de ce monde qui ont bien besoin de te connaître ! Amen !

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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