• La grande asymétrie

    “Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé.” Romains 10. 9

    “Il y a tel homme qui dit légèrement ce qui perce comme une épée, mais la langue des sages est santé.” Proverbes 12. 18

     

    Le 29 août de l’an 70, quand les Romains s'approchent du Temple de Jérusalem, un des édifices les plus magnifiques de l’époque, un légionnaire jette un brandon dans le Temple qui s'embrase et, malgré les ordres de Titus, les Romains ne peuvent éteindre l'incendie. La balle d’un assassin a déclenché la première guerre mondiale. Une seconde d’inattention en voiture, et voilà l’accident. Cette grande asymétrie, c’est-à-dire les terribles conséquences qui peuvent résulter d’un événement limité, est un véritable drame. Le premier s’est produit dans le jardin d’Éden, le jour où Ève a pris le fruit défendu et en a mangé avec son mari. À partir de cet instant, le péché s’est introduit dans l’homme et la mort a passé à toute l’humanité.

    La même asymétrie se constate entre une parole et les résultats disproportionnés qu’elle peut produire. Jacques décrit d’une manière très imagée cette tragédie : “La langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut allumer une grande forêt !” (Jac. 3. 5).

    Mais, grâces à Dieu, cette asymétrie présente une autre face : un seul geste animé par la foi, une seule parole prononcée avec foi, conduit, non à la destruction ou à la mort, mais au salut.

    Dans le désert, Dieu a envoyé des serpents brûlants en jugement sur son peuple rebelle (Nom. 21. 4-9). L’Israélite qui avait été mordu était guéri simplement en regardant au serpent d’airain que Moïse avait suspendu sur une perche. À Nicodème, un pharisien qui connaissait bien ce récit, Jésus a dit : “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3. 14, 15).

    Le brigand crucifié à côté de Jésus lui a dit : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume”. Sur la base de cette prière, le Seigneur lui a fait cette promesse : “En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 42, 43). Les hommes peuvent détruire beaucoup sans effort. La foi n’en demande aucun, mais Dieu la récompense abondamment.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « La folie de Dieu est plus sage que les hommesLettres aux assemblées : Thyatire (4) - Lecture proposée : Apocalypse 2. 18-29 »
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