"Veillez donc avec soin sur votre conduite, non comme des fous, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais." Éphésiens 5.15-16

Le temps file très vite, n'est-ce pas ? Mais dans certaines situations, les secondes semblent être des heures ! Peu importe la rapidité ou la lenteur à laquelle nous avons l'impression que le temps passe, notre temps est compté sur cette terre.

"De quelle manière utilisez-vous votre temps ? Le temps est un cadeau précieux de Dieu !"

En pensant à cela, j'aimerais vous poser cette question : de quelle manière utilisez-vous votre temps ? Le temps est un cadeau précieux de Dieu ! Je vois chaque jour de quelle manière il l'utilise pour faire de nous les personnes qu'il veut que nous soyons. Dans sa grâce, il nous laisse le temps de nous mettre en accord avec ce qu'il fait dans notre vie afin que nous puissions expérimenter sa bonté. Quel Dieu d'amour !

Posez-vous la question : "Suis-je en accord avec ce que Dieu est en train de faire en moi ? Ou est-ce que je me bats, je lutte, en essayant avec impatience de faire les choses à ma manière ?"

Je peux vous assurer que si vous luttez avec Dieu, vous ne faites que perdre votre temps. Mais si vous collaborez avec lui dans ce qu'il fait, vous utilisez votre temps pour de grandes choses. Souvenez-vous que Dieu est bienveillant. Il prend son temps. Parfois nous pensons que les choses vont trop lentement alors qu'en réalité, Dieu est simplement en train d'attendre, dans sa bonté, que nous nous alignions sur ce qu'il veut faire dans notre vie.

Laissez-le définir vos objectifs. Sachez dans votre cœur qu'il a de grands projets pour vous. Il ne se pressera jamais. Il est patient. Lutter avec lui ne fait que retarder vos progrès.

Le moment est donc peut-être bien choisi pour chercher une nouvelle manière de faire les choses, vous emparer d'une nouvelle vision de la vie et renouveler votre confiance en celui qui œuvre constamment en vous.

Je vous encourage à faire confiance à Dieu et à passer du temps à vous mettre en accord avec ce qu'il est en train de faire dans votre vie. Laissez-le définir vos objectifs. Sachez dans votre cœur qu'il a de grands projets pour vous et que, peu importe le temps que prennent les choses, il vous aime et a toujours à cœur le meilleur pour votre vie.

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur, je veux passer du temps à m'accorder avec toi et non à me battre contre l'oeuvre merveilleuse que tu accomplis en moi. Je te remercie de me rappeler, chaque fois que je commence à perdre du temps, que tu m'aimes et que ton timing est toujours meilleur que le mien.

Joyce Meyer

Source (La Pensée du Jour)

J’aime la prière en langues et je prie en langues tous les jours. La prière en langues m’amène dans la gloire. Mais je réalise que lorsque je dois parler aux hommes, la prière en langues ne peut pas leur apporter grand chose, à moins que je ne l’interprète pour qu’ils en reçoivent l’édification (1 Corinthiens 14:5). Je dois parler le langage des hommes pour être compris par eux !

Je connais un homme qui n’utilisait que le livre de l’Apocalypse et des « actualités apocalyptiques » pour annoncer l’Évangile. En toutes circonstances, il parlait de la fin du monde, de la marque de la bête et d’autres sujets apocalyptiques pour parler aux hommes. Cependant, son langage n’était peut-être pas toujours approprié et donc compris par ceux à qui il s’adressait. L’apôtre, lui, savait utiliser le langage des hommes. Il ira jusqu’à dire dans la sagesse que Dieu lui avait donnée dans l’annonce de l’Évangile : « Avec les Juifs, j’ai été comme Juif... J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns » (1 Corinthiens 9:20,22).

Paul n’utilisait pas le même langage pour prêcher à l’homme du peuple et au gouverneur. Il savait s’adapter aux hommes et utiliser un langage que ceux-ci pouvaient comprendre, car l’homme doit comprendre la Parole du Royaume pour la recevoir (Matthieu 13:19).

Parfois l’Église a utilisé un langage que l’on appelle « de Canaan ». C’est dur de comprendre ce langage lorsque nous sommes encore en Égypte ou sur le chemin du désert. Dieu peut passer au-delà de nos mots, mais Dieu les utilisera aussi pour parler. Paul déclare que lorsqu’il a annoncé l’Évangile la première fois aux Galates, ils l’ont « accueilli comme un ange de Dieu ». Dieu peut utiliser notre bouche au point de la rendre semblable à celle des anges. Il est capable d’attacher à nos mots une force surnaturelle, étonnante pour le coeur humain.

Jérémy Sourdril

Tu me feras connaître le chemin de la vie : plénitude de joie en ta présence, et bonheur éternel auprès de toi. Psaume 16.11

Ce texte est tiré d’un psaume qu’on dit messianique car il se présente comme une prophétie sur la résurrection de Jésus-Christ.

Mais, tout d’abord, il décrit l’état d’esprit de son auteur. Il a besoin d’être protégé et il publie son assurance que Dieu le délivrera de la mort qui le guette. Cette situation rend encore plus fortes certaines de ses affirmations. Ce ne sont pas des paroles vite dites par un nanti qui baignerait dans la sécurité, l’opulence et le bonheur.

Dès le verset 2, il a dit : Tout mon bonheur est en toi. S’il dit cela dans sa situation précaire et difficile, c’est qu’il a l’assurance que Dieu lui fera connaître le chemin de la vie, la joie et le bonheur.

Dieu nous montre quels chemins mènent à la vie ou à la mort, et nous donne la liberté du choix. De plus, il nous aide, car il sait que le péché met en nous un désir mortel. Aussi, nous fait-il connaître le chemin de la vie et même il nous l’apprend ! Quel privilège ! Dans notre société, les chemins de vie doivent être réappris, car elle s’est éloignée de Dieu et de Jésus-Christ qui a dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient à Dieu que par moi. (Jean 14.6)

Aujourd’hui, Dieu place devant vous le chemin de vie, il s’approche de vous et vous invite à le suivre en empruntant ce chemin, par la foi en Jésus-Christ. Ainsi à vous aussi, si vous le voulez, sont offerts plénitude de joie en la présence (de Dieu), et bonheur éternel auprès de lui.

François-Jean Martin

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Lecture proposée : Livre du Deutéronome, chapitre 30, versets 15 à 20.

Source (Vivre Aujourd'hui)

“Je suis celui qui suis.” Exode 3. 14

“Mon Père et votre Père… mon Dieu et votre Dieu.” Jean 20. 17

L’éternité… y a-t-il un concept plus éloigné de la compréhension humaine que celui de l’éternité ? Comment l’homme, dont “les jours sont comme l’herbe” (Ps. 103. 15) et qui, dès l’enfance, est enseigné à tout mesurer en fonction du temps, pourrait-il concevoir qu’une personne n’ait ni commencement ni fin, que son existence soit illimitée, tant dans le passé que dans l’avenir ?

Et pourtant, dès les temps les plus reculés, Dieu se présente à l’homme comme celui qui domine le temps qu’il a lui-même conçu lors de la création de l’univers. Dieu, dans sa plénitude et son essence (Père, Fils et Saint Esprit), révèle à l’homme qu’il détient ce caractère divin qu’est l’éternité de l’être. Aussi, lorsque Dieu envoie Moïse vers son peuple, il se révèle à lui sous le nom de : “Je suis celui qui suis” en précisant, pour que les Israélites comprennent de qui il s’agit : Je suis “l’Éternel (voilà son caractère divin)… le Dieu de vos pères” (voilà son intervention dans le temps). Et Dieu insiste en ajoutant : “C’est là mon nom éternellement et mon mémorial de génération en génération” (Ex. 3. 15).

Dieu complète sa révélation en enseignant à l’homme qu’il est le Dieu des vivants (Luc 20. 38). Ce caractère montre aux croyants la grandeur infinie de celui que nous invoquons chaque jour comme “notre Dieu”.

Mais, privilège immense des chrétiens, nous avons également le droit d’appeler ce même Dieu éternel et vivant “notre Père”, car c’est le nom sous lequel Dieu a voulu que Jésus le révèle à tous ceux qui possèdent la vie éternelle (Jean 14. 6-11 ; 20. 17). Chaque croyant a reçu le Saint Esprit par lequel il peut dire : “Abba, Père !” (Rom. 8. 15). Ces deux syllabes — Abba — étaient les premières que le petit enfant balbutiait en s’adressant à son père. Ce terme araméen, Jésus l'a lui-même utilisé dans le jardin de Gethsémané : “Abba, Père, pour toi, tout est possible” (Marc 14. 36). Il traduit la tendresse, la dépendance, la confiance.

“Notre Dieu et Père” exprime donc désormais, à la fois la grandeur et la douceur d’une relation vitale et de chaque instant. Cette expression nous révèle avant tout le plan d’amour du “Dieu d’éternité” qui se glorifie en appelant le croyant « son enfant ».

“À notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles !” (Phil. 4. 20).

Source (Plaire au Seigneur)

"Mais l’Éternel est avec moi comme un héros puissant..." Jérémie 20.11

Voici une très belle déclaration de la part d'un homme, appelé dès sa jeunesse à être la bouche de Dieu pour le peuple d’Israël. "Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations." Jérémie 1.5

"Savez-vous que vous êtes important pour Dieu ?"

Au-delà de la mission particulière qu'il reçut, Jérémie était également conscient de toutes ses fragilités. "Je suis l'homme qui a vu la misère...". Lamentations 3.4

Dans les écritures, l'homme est comparé à un "vase de terre..” 2 Corinthiens 4.7. Une métaphore qui nous rappelle la fragilité qui est la nôtre.

Qui donc, à un moment donné de sa vie n'a pas eu l'impression d’être brisé en mille morceaux ? Heureusement que ce n'était qu'une impression, car la bonne main du Tout-puissant était sur vous. "Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?" Romains 8.31 

Le Tout-puissant est un potier inégalable. Il vous a formé de ses mains et vous recouvre de sa puissance. Il est votre créateur et c'est la seule raison pour laquelle votre valeur est inestimable ! "Ô Éternel, tu es notre père ; Nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l'ouvrage de tes mains." Ésaïe 64.8

Savez-vous que vous êtes important pour Dieu ? Il veut vous voir en pleine forme, debout et engagé dans le service qu'il vous a confié. Une chose est certaine, il marche à vos côtés. Tout comme Jérémie, appuyez-vous sur sa puissance pour combler vos fragilités. "Car moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, je tiens fermement ta main droite..." Ésaïe 41.13 

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, remplis-moi de ta puissance ! Amen.

Yannis Gautier

Source (La Pensée du Jour)