• “Jusqu’à ce que l’aube se lève, et que les ombres fuient, j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens.” Cantique des cantiques 4. 6

     

    Si le promeneur ou le ramasseur de champignons pousse le petit portail de l’humble cimetière de campagne, il découvrira sur le tapis de verdure une plaque gravée aux mots étranges : “Jusqu’à ce que l’aube se lève, et que les ombres fuient”.

    Ce croyant âgé que j’ai bien connu, dont le corps est là, avait fait graver ces mots sur sa pierre tombale. Il aimait parler de l’espérance du chrétien. À plus de 90 ans, il désirait s’en aller vers son Seigneur, même s’il devait passer par la mort. Il savait que partir et être avec Christ, “c’est, de beaucoup, meilleur” (Phil. 1. 23). “Aujourd’hui, [avait dit Jésus au brigand repentant], tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 43).

    Mon ami savait que le corps retourne à la poussière, mais il savait aussi que ce n’est pas pour toujours ! C’est pourquoi il avait voulu personnellement exprimer sa foi et en rendre témoignage même après sa mort, en faisant graver cette expression du Cantique des cantiques : “Jusqu’à ce que l’aube se lève, et que les ombres fuient”.

    Oui, l’aube de la résurrection va bientôt se lever, les ombres vont fuir comme en ce matin merveilleux du dimanche de Pâque où notre Seigneur Jésus Christ est sorti du tombeau. Nul œil humain ne l’a vu se lever et sortir de la mort. Mais au retour de la lumière du jour, “comme le soleil se levait” (Marc 16. 2), Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques, et Salomé ont pu constater que la pierre avait été roulée et que le tombeau était vide.

    Le jour est proche où, “en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette (car la trompette sonnera) les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés”. Les ombres s’évanouiront, un jour sans nuage se lèvera. Le Seigneur engloutira la mort par sa victoire et rassemblera tous les siens dans les cieux (1 Cor. 15. 52-55). Quelle apothéose !

    En attendant, dans cet humble cimetière, cette inscription fait rayonner la foi et l’espérance. Elle rappelle que bientôt les ombres vont fuir, bientôt va se lever l’aube d’un jour nouveau où le Seigneur prendra les croyants auprès de lui et les introduira dans la maison du Père.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien." 1 Pierre 4.19

     

    Vous POUVEZ résister à la colère lorsqu’on vous traite mal.

    "Regardez à Jésus et efforcez-vous de lui ressembler dans les difficultés. Il restait toujours le même…"

    Une des choses qui met généralement les gens en colère, c’est d’être traités injustement. J’ai souvent été la victime impuissante de maltraitances. C’était difficile à gérer, mais Dieu m’a réconfortée avec 1 Pierre 4.19, qui dit que lorsque nous souffrons injustement, nous pouvons remettre notre âme à Dieu, qui ne nous laissera jamais tomber.

    Nous devons nous placer entre les mains de Dieu et lui faire confiance, même lorsque les autres ne nous traitent pas bien. Je suis convaincue que Dieu permet parfois que nous souffrions injustement, parce que de telles situations sont l’occasion pour lui d’œuvrer en nous. C’est ainsi que les maltraitances que j’ai subies m’ont appris à traiter les autres correctement.

    Lorsque Dieu délivra les Israélites de l’esclavage en Égypte, il les fit passer par le désert pour atteindre la Terre promise. C’est au travers des difficultés et de l’adversité rencontrées dans le désert qu’ils apprirent les leçons qui leur permirent d’entrer en possession du pays que Dieu voulait leur donner. La vérité est que nous apprenons davantage dans les temps difficiles que lorsque tout va bien.

    Nous devons décider de continuer à faire ce qui est juste au milieu de l’épreuve – de quelque nature que soit celle-ci. Peut-être pensez-vous que vous n’avez pas reçu la promotion que vous méritiez. Ou une personne à qui vous faisiez confiance vous a-t-elle trahi, ou encore vivez-vous une tragédie d’ordre personnel…

    Regardez à Jésus et efforcez-vous de lui ressembler dans les difficultés. Il restait toujours le même… Il ne se mettait pas en colère parce qu’un autre s’emportait, ne devenait pas négatif quand les autres l’étaient. Il avait confié sa vie à Dieu. Il savait que Dieu avait toujours le contrôle de la situation, quelle que soit la façon dont on le traitait.

    Une action pour aujourd'hui

    Prenez aujourd’hui la décision de ne plus éprouver de colère envers ceux qui vous traitent mal. Faites confiance à Dieu. Placez votre vie entre ses mains et laissez-le gérer la situation. Il ne vous laissera jamais tomber !

    Joyce Meyer

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Dieu nous a sauvés. S’il l’a fait ce n’est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu’il a eu pitié de nous… Tite 3.4-5

     

    Un de mes premiers emplois d’été consistait à livrer des meubles au domicile des clients : des armoires, des commodes et d’autres choses encore. Souvent, il fallait monter plusieurs étages dans des escaliers très étroits. Une fois le meuble installé, alors que l’acheteur s’était éloigné un instant, l’employé que j’accompagnais sortait discrètement un marqueur de la couleur du meuble. Et hop ! D’un coup, une éraflure que nous avions faite disparaissait. L’acheteur n’en saurait rien, ou mettrait longtemps avant de poser les yeux sur elle.

    On peut tromper les humains, mais peut-on tromper Dieu ? Toutes nos tentatives pour paraître irréprochables devant Dieu ne valent rien. Nous pouvons penser que nos bonnes actions, nos nobles sentiments sont autant de coups de feutre qui suffisent à effacer ce que nous avons raté. Pourtant aucune tentative venant de nous-mêmes ne peut nous réhabiliter aux yeux de Dieu. Même si nous pouvons tromper nos semblables, lui, on ne peut pas le tromper.

    C’est hors de nous-mêmes qu’il nous faut chercher la justice qui nous réconcilie avec lui. Dieu propose d’enlever, d’ôter toutes nos imperfections et nos ratés. Comment est-ce possible ? Par Jésus-Christ seul. Il est venu pour ôter les péchés par son sacrifice, dit la Bible.

    Joseph Paladino

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    Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 9, versets 26 à 28.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Maintenant, appliquez vos cœurs et vos âmes à rechercher l'Éternel, votre Dieu. 1 Chroniques 22. 19

    Il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu est, et qu'il récompense ceux qui le recherchent. Hébreux 11. 6

     

    Il a laissé tomber ses clés et, quand il s'est penché pour les ramasser, il s'est aperçu que sa main ne répondait plus. Très inquiet, il est allé directement consulter le médecin . Et le voici maintenant sur un lit d'hôpital, le corps soumis aux examens les plus poussés, l'âme à la dérive, son existence d'homme actif bouleversée. Pendant ses longues nuits d'insomnie, l'incertitude et la peur l'assaillent : Comment vais-je faire pour mon travail ? Est-ce grave ? Est-ce que je vais guérir ?

    Peut-être, comme cet homme, êtes-vous très malade et en souci pour l'avenir ? Dieu permettrait-il cet arrêt imprévu pour vous donner du temps pour réfléchir, pour dresser un bilan ?

    Dans cette période difficile, Dieu aimerait prendre ou reprendre contact avec vous, et il n'attend qu'un signe de votre part. Confiez-lui vos soucis et vos angoisses, il veut réellement votre bien. Il est temps aussi de vous poser les vraies questions: quel est le but réel de votre vie ? Devez-vous lui donner une nouvelle orientation ? C'est aussi le moment de consulter le Livre des livres, la Bible, pour savoir ce que Dieu veut vous dire. Il vous aime, il a donné son Fils pour vous sauver du jugement éternel, que vous méritiez. Jésus Christ a été condamné à votre place. Acceptez-le comme votre Sauveur et votre Seigneur.

    Et pour vous qui l'avez oublié un certain temps, revenez à lui, il vous dit : “Je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon” (Jérémie 3. 12).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Jusques à quand consulterai-je dans mon âme, avec chagrin dans mon cœur, tous les jours ?” Psaume 13. 2

    “Jusques à quand, ô Dieu… l’ennemi méprisera-t-il ton nom à jamais ?” Psaume 74. 10

    “Jésus répondit : génération incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? Jusqu’à quand vous supporterai-je ?” Matthieu 17. 17

     

    Cette question résonne douloureusement dans le cœur de ceux qui passent par une épreuve qui dure. Cette plainte, des hommes de foi l’ont exprimée, quand le temps leur paraissait comme arrêté, quand Dieu semblait ne pas vouloir répondre. Job, David, Asaph, Jérémie, Habakuk et bien d’autres l’ont posée à propos de leurs propre situation (premier verset), mais aussi par indignation quand le nom de leur Dieu était blasphémé (deuxième verset). Elle a peut-être été sur nos lèvres dans un moment où, comme on l’a dit, l’espérance commençait à désespérer et où, pourtant, le désespoir espérait encore.

    Jésus l’a aussi posée en descendant de la montagne où il avait été transfiguré (troisième verset du jour). Il se retrouve au milieu de l‘incrédulité humaine. Ses disciples, incapables de guérir un enfant épileptique, n’ont même pas pensé à l’amener à leur Maître. Au contraire, leur échec les entraîne dans une dispute théologique avec les scribes. Ces derniers s’appuyaient peut-être sur cet échec pour nier le pouvoir de guérison des disciples et de leur Maître.

    Quand Jésus prononce ce “jusqu’à quand”, c’est l’expression d’une profonde tristesse face à l’incrédulité de ses disciples. Leur impuissance a ébranlé la foi du père de l’enfant tourmenté. Jésus ressent intensément le contraste entre la gloire qui illuminait la montagne et cette scène de douleur. Mais, en même temps, il pense à son peuple et à ses disciples qui bientôt seront privés de sa présence et de son appui : “Jusqu’à quand serai-je avec vous ? Jusqu’à quand vous supporterai-je ?” Enfin, ses paroles expriment un reproche sévère au peuple qui l’entoure, cette génération qui allait se montrer toujours plus incrédule à son égard.

    Aux chrétiens hébreux qui souffraient de la persécution, l’auteur de l’épître écrit : “Vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises. Car, encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne tardera pas. Or le juste vivra de foi” (Héb. 10. 36-39). Alors, comme eux, montrons par notre patience et notre persévérance la réalité de notre foi. Appuyons-nous sur Jésus jusqu’à ce qu’il vienne. Il est en route pour nous chercher et nous délivrer.

    Source (Plaire au Seigneur)

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