• L'aigle… plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes. Deutéronome 32. 11

    Le Dieu d'ancienneté est ta demeure, et au-dessous de toi sont les bras éternels. Deutéronome 33. 27

     

    Perché à flanc de falaise à plus de 1800 mètres d'altitude, dans la solitude minérale des Alpes autrichiennes, on aperçoit un nid ; là niche un couple d'aigles. Ils sont la fierté et la distraction d'un village de haute montagne tout proche. J'observe aux jumelles le manège de ces grands oiseaux de proie.

    Ce matin, une grande agitation paraît régner dans le nid où je distingue nettement deux jeunes aiglons. Petit à petit, leurs parents les poussent hors du nid. Ils finissent par tomber comme des pierres en agitant leurs petites ailes de façon désordonnée et tout à fait inefficace. Puis les battements deviennent plus réguliers et plus amples ; les oiseaux ne tombent plus, ils volent ! C'est alors que les deux adultes surgissent comme l'éclair et interrompent cette première leçon en se plaçant chacun sous un aiglon pour les ramener au nid sur leur dos.

    J'ai pensé alors à la façon dont Dieu apprend quelquefois à ses enfants à utiliser les “ailes de la foi”. Dans une situation difficile, s'ils perdent pied, ils apprennent à compter sur les promesses divines. Ils découvrent bien vite que Dieu est là, au-dessous d'eux, déployant sa protection comme les ailes de l'aigle.

    Oui, c'est pour le croyant une expérience irremplaçable de ne compter que sur le Dieu invisible. Son but, en nous arrachant à notre nid douillet, ne serait-il pas de fortifier notre confiance dans sa fidélité et dans son amour ?

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire [de Christ].” Éphésiens 1. 13, 14

     

    Chez les Mèdes et les Perses, une loi promulguée ne pouvait plus être modifiée, même par le roi qui l’avait signée. Cette coutume remonte au premier roi des Mèdes, Déjocès (710-657 av. J.-C), qui avait réuni en un seul peuple toutes les tribus de la Médie. Il avait fait de lui-même un personnage sacré, dont toutes les paroles, surtout une fois consignées par écrit, avaient un caractère irrévocable.

    Au temps d’Esther, Assuérus, le roi de Perse (actuel Iran), apposait aussi son sceau pour signifier que personne ne pouvait remettre en cause sa décision : “Vous donc, [Esther et Mardochée], écrivez au nom du roi à l’égard des Juifs ce qui vous paraîtra bon, et scellez-le avec l’anneau du roi. Car un écrit qui a été écrit au nom du roi et scellé avec l’anneau du roi ne peut être révoqué” (Est. 8. 8).

    Le ministre de la justice française a également le titre et la responsabilité de « garde des Sceaux ». Lorsqu’on met les scellés de l’État sur une maison, par exemple, on n’a pas le droit d’y entrer.

    Si Dieu scelle une décision, elle ne peut en aucune manière être changée ou remise en question. C’est ici la garantie divine que tout croyant porte sur lui : il est scellé du Saint Esprit de la promesse. “Le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont à lui” (2 Tim. 2. 19). Le sceau du Saint Esprit est à la fois un privilège et une responsabilité : “N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption” (Eph. 4. 30).

    Le sceau du Saint Esprit est la marque personnelle d’authenticité que Dieu a apposée sur nous, son cachet d’approbation divine. Le sceau du Saint Esprit atteste notre appartenance à Dieu et nous met à l’abri du jugement.

    N’oublions pas le but magnifique : nous sommes scellés du Saint Esprit de Dieu jusqu’à l’entrée en possession de ce qui a été acquis par Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de toute notre affliction. 2 Corinthiens 1. 3, 4

    Ses compassions ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin. Lamentations de Jérémie 3. 22, 23

     

    Frederick Booth-Tucker (1853-1929) fut un membre actif de l'Armée du Salut, d'abord aux Indes puis en Amérique et enfin en Grande-Bretagne. Sa première épouse étant morte au cours d'une épidémie de choléra, il se remaria et eut neuf enfants, dont trois moururent en bas âge. Un soir où il avait prêché sur la compassion de Jésus, un auditeur s'avança et lui dit : “Si votre épouse était morte, comme la mienne, et si vos enfants pleuraient en réclamant leur mère, vous ne pourriez pas parler d'un Dieu d'amour, compréhensif et compatissant !”

    Quelques jours plus tard, la deuxième femme du prédicateur perdit la vie dans un accident ferroviaire, le laissant seul avec ses six enfants. Vers la fin du service des obsèques, debout devant le cercueil, il se tourna vers les assistants et leur dit : “L'autre jour, quelqu'un m'a dit que si mon épouse décédait, je ne pourrais pas proclamer que Jésus Christ est plein de compassion. Si cet homme est ici, je veux lui dire que Christ répond en ce moment même à chacun de mes besoins. Ma peine est immense, mais il est aujourd'hui mon réconfort.” L'homme en question était bien là, et il vint s'agenouiller près du cercueil pour laisser Booth-Tucker lui dire qui est Jésus pour celui qui croit.

    Jésus seul est capable de compatir à notre peine. “Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun” (Hébreux 4. 16).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres : c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours.” Psaume 45. 2

     

    • Il est venu de Dieu.

    • Il est miraculeusement né d’une humble femme.

    • Sa naissance est un fait qui confond la raison des sages ; aucun savant n’en a jamais pénétré le secret.

    • Il a revêtu la nature humaine afin de pouvoir racheter l’espèce humaine.

    • Il est devenu fils de l’homme afin que nous devenions enfants de Dieu.

    • Il a vécu dans la pauvreté, grandi dans l’obscurité.

    • Une fois seulement dans sa jeunesse il a franchi la frontière de sa petite patrie.

    • Il n’a pas eu l’avantage d’une haute instruction ou d’une éducation distinguée, sa famille étant sans fortune et sans influence.

    • Et pourtant, petit enfant, il a été un sujet de terreur pour un roi ; jeune garçon il a étonné et embarrassé les professeurs de la Loi ; dans l’âge mûr, il a commandé à la nature, il a marché sur les eaux, ordonné à la mer de s’apaiser, rendu la santé du corps à des multitudes, ressuscité des morts par le seul pouvoir de sa parole. • Il n’a jamais écrit un livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait jamais contenir les livres qui ont été écrits à son sujet.

    • Il n’a jamais composé un cantique, et pourtant les mélodies dont il est aujourd’hui le thème sont plus nombreuses que celles de tous les compositeurs connus.

    • Il n’a jamais fondé une école, et pourtant toutes les universités du monde ne pourraient se vanter d’avoir rassemblé autant de disciples.

    • Il n’a jamais appris ni exercé la médecine, mais qui donc pourrait dire le nombre de cœurs brisés par la souffrance qui, depuis vingt siècles, ont trouvé auprès de lui la guérison ? Il n’a jamais commandé une armée, ni enrôlé un soldat, ni manié une arme, et pourtant aucun chef n’a levé plus de volontaires.

    • Et, de par le monde entier, des rebelles ont déposé les armes de la révolte et soumis leur volonté à la sienne, sans une parole de sommation de sa part, sans un geste de violence, par les seules armes de la douceur.

    • Il était riche et, par amour pour nous, il s’est fait pauvre, et combien pauvre ! Demandez-le à Marie, demandez-le aux bergers et aux mages !

    Fernand Legrand (extrait de « Autour de la crèche » avec autorisation)

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Si je [Paul] suis un homme ordinaire pour le langage, je ne le suis pas pour la connaissance : nous vous l’avons manifesté de toute manière et à tous égards.” 2 Corinthiens 11. 6

    “Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, était arrivé à Éphèse ; c’était un homme éloquent et puissant dans les Écritures. Il était instruit dans la voie du Seigneur ; et, fervent d’esprit, il parlait et enseignait avec exactitude ce qui concernait Jésus ; toutefois, il ne connaissait que le baptême de Jean.” Actes 18. 24, 25

     

    Voilà deux serviteurs de Dieu complémentaires dans l’œuvre du Seigneur :

    – Paul, l’apôtre, né à Tarse (au sud de la Turquie actuelle), juif et citoyen romain, pharisien instruit par Gamaliel ;

    – Apollos, enseignant versé dans les Écritures, juif d’Alexandrie en Égypte, une ville réputée pour sa culture. Les Écoles de Tarse rivalisaient avec celles d’Athènes et d’Alexandrie.

    En écrivant aux Corinthiens, Paul ne conteste pas son absence d’éloquence, comme il n’avait pas nié son apparence chétive (2 Cor. 10. 1). Qu’importe ! Si les prétendus « super apôtres » jouaient de leur technique oratoire à Corinthe, s’ils avaient même une certaine connaissance des Écritures, Paul, lui, savait de quoi il parlait, car il connaissait Jésus. S’il n’était pas un « brillant orateur », cela ne le rendait aucunement inférieur aux faux apôtres qui s’étaient immiscés à Corinthe, bien au contraire. Les Corinthiens l’avaient vu à l’œuvre. Par sa prédication des Écritures, ils avaient reçu connaissance de la foi chrétienne. C’était là une manifestation de la vérité plus puissante que toute éloquence.

    C’est à Éphèse qu’Apollos reçut l’enseignement chrétien complémentaire qui lui manquait, grâce à Aquilas et Priscille. Apollos se rendit ensuite à Corinthe (Act. 19. 1 ; 1 Cor. 1. 12). L’apport d’Apollos à la vie spirituelle de l’assemblée à Corinthe est résumé admirablement par Paul : “Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui a donné l’accroissement… Or celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un” (1 Cor. 3. 6, 8).

    Apollos savait aussi utiliser le langage de la vigueur, quand il s’agissait de réfuter publiquement les arguments des Juifs en démontrant par les Écritures que Jésus était le Messie. Ainsi, par ses dons et son zèle remarquable, Apollos a poursuivi à Corinthe l’œuvre de Paul, sans vouloir le supplanter (1 Cor. 16. 12).

    Retenons cette double leçon :

    – La complémentarité renforce les ministères ;

    – Il est essentiel d’examiner la vérité et la valeur du contenu du message plutôt que la beauté de son emballage.

    Source (Plaire au Seigneur)

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