• "À côté d’eux travaillait… " Néhémie 3.4

     

    Dieu nous a placés les uns à côté des autres, chacun ayant son propre rôle à jouer pour le bien de tous. Se serrer les coudes est une obligeance. Le pasteur John C. Maxwell, en s’inspirant de la vie de Winston Churchill,  a dit : "Les personnes qui constituent des églises victorieuses n’oublient jamais que chaque membre a un rôle à jouer, et que chaque pierre contribue à la solidité de l’ensemble. Sans cette perspective, l’équipe ne peut pas atteindre son objectif, qu’il s’agisse de sports, d’affaires, de famille, de ministère ou de gouvernement".

    "Au service de Dieu, pas de chômage. Il t'embauche quel que soit ton parcours."

    Les leaders de haut niveau comprennent l’importance d’avoir une vue d’ensemble. Ils gardent continuellement cela à l’esprit entre eux et devant leurs collègues, comme l’a fait Winston  Churchill. On dit que pendant la seconde guerre mondiale, lorsque la Grande Bretagne traversait des moments très difficiles, les hommes désertaient les mines de charbon. Ils souhaitaient abandonner leur travail sale et ingrat dans les dangereuses mines pour se joindre aux forces militaires, ce qui leur garantissait le soutien et les louanges de tous. Et pourtant, leur travail à la mine était capital pour le succès de la guerre. Sans charbon, les militaires et les civils auraient eu de gros problèmes.

    Aussi, un jour, le Premier Ministre rassembla des milliers de mineurs afin de leur expliquer l’importance de l’effort de guerre et la façon dont leur rôle était déterminant pour maintenir la paix en Angleterre.

    Churchill leur définit ce qui se passerait à la fin de la guerre, et la manière dont les combattants seraient honorés par une grande foule de personnes. Tout d’abord, viendraient les marins de la Navy, qui perpétuaient la tradition de Trafalgar et la défaite de l’Armada espagnole. Puis,  suivrait la fine fleur de l’armée anglaise, les pilotes de la Royal Air Force, qui avaient mis en déroute la Luftwaffe allemande. Ensuite, ce serait le tour  des soldats qui avaient combattu à Dunkerque. Enfin, suivraient les valeureux mineurs couverts de suie !

    Finalement, Churchill leur expliqua que si certains, dans la foule, demandaient : "Où étiez-vous au cours des moments critiques du combat ?" dix mille hommes répondraient d’une seule voix : "Au fond de la mine, le visage dans le charbon."

    On raconte que les yeux de ces hommes endurcis s’embuèrent, et qu’ils retournèrent à leur besogne ingrate avec une nouvelle détermination, parce qu’on leur avait rappelé le rôle qu’ils jouaient dans la préservation de la liberté du monde occidental.

    C’est de ce genre de mentalité que nous avons besoin pour bâtir une équipe.

    Chaque membre de l’église est unique par son âme, ses talents, les traits de son visage, sa culture, sa couleur… Aux yeux de Dieu, malgré nos différences, nous avons la même valeur. Que vous soyez le responsable d’un département ou la dame servant le café les jours de goûters fraternels, devant Dieu, nous sommes tous égaux et  avons besoin les uns des autres.

    Une action pour aujourd’hui

    Je vais servir à côté de mes frères et sœurs en réalisant l’importance de mon engagement, même si je me crois insignifiant.

    Patrice Martorano

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Du fait qu'il a souffert lui-même, étant tenté, Jésus est à même de secourir ceux qui sont tentés. Hébreux 2. 18

    Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun. Hébreux 4. 16

     

    Dorian, petit garçon de quatre ans, vient de découvrir l'écho. Il appelle aussi fort qu'il peut et une voix lui répond de l'autre côté de la vallée. Tout d'abord, il est sûr qu'il y a un autre garçon qui s'amuse à répéter ce qu'il dit, mais bien vite il comprend que c'est sa propre voix qui lui revient. Alors il se lasse d'appeler. Il n'y a rien à tirer de cet écho mécanique !

    Quand nous souffrons, de manière physique ou morale, nous sommes encouragés lorsque quelqu'un nous comprend. C'est un besoin psychologique bien connu. Nous aimons trouver un écho à notre souffrance. Seulement voilà, suffit-il qu'une voix nous réponde : “J'ai connu les mêmes circonstances que toi”, pour nous permettre de les traverser avec courage ? Non, si la voix reproduit à l'identique la nôtre, le secours est trop faible et nous nous lassons d'appeler. Il nous faut une autre voix qui dise : “J'ai connu cela et j'en ai triomphé”.

    Cette voix existe, c'est celle de Jésus. Il a connu toutes sortes de tentations et de souffrances et il a vaincu. Voilà le grand secret qu'il nous apporte. La solution à nos problèmes ne peut pas être trouvée simplement au niveau humain. L'écho de la voix d'un homme à celle d'un autre homme ne suffit pas. Il nous faut sortir de nos limites et trouver un accès jusqu'à Dieu, un trait d'union avec lui. Il nous faut la prière. Il nous faut la compassion et les secours du Seigneur Jésus, l'homme qui sait si bien ce qu'est la souffrance, et qui est maintenant dans le ciel d'où il prend soin de tous ceux qui lui appartiennent.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien… le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa ce qu’il avait, en vivant dans la débauche… il commença à être dans le besoin… personne ne lui donnait rien… je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché… devant toi… Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion…” Luc 15. 11-24

     

    Ce fils prétentieux réclame “la part du bien qui [lui] revient”. Il veut hériter tout de suite, comme si son père était déjà mort pour lui. De même qu’Adam et Ève ont écouté le serpent et désobéi à la Parole de Dieu, il manifeste son désir de vivre sa vie indépendamment de Dieu. Comme le père de la parabole, Dieu laisse sa créature libre de ses choix. Moïse ne dit rien d’autre dans les paroles de l’alliance qu’il adresse à Israël à la fin de sa vie : “J’ai mis devant toi la vie et la mort… choisis la vie, afin que tu vives” (Deut. 30. 19).

    Dans cette parabole, le père ne discute pas la demande de son fils, même s’il imagine probablement très bien comment cette aventure va finir. Il le laisse partir, mais il ne l’abandonne pas, il ne l’oublie pas, il l’attend avec amour. Ainsi, Dieu respecte la décision de ses créatures et leur laisse faire leurs propres expériences. L’évangile nous rapporte le récit de ce chef du peuple qui cherche à “hériter de la vie éternelle”. Jésus l’invite à le suivre en abandonnant son intérêt prioritaire pour les biens matériels. Devant son refus, Jésus le voit partir comme à regret : “l’ayant regardé, il l’aima” (Marc 10. 21). Cela éclaire la disposition du cœur de Dieu envers sa créature : il l’aime, il l’invite, il l’attend.

    Ce qui touche dans la parabole du jour, c’est l’accueil et la joie du père au retour de son fils : il fait un festin, car son fils qui “était perdu… est retrouvé” (v. 24). De la même manière, Dieu nous accueille avec joie quand, repentants comme ce fils, nous revenons à lui tels que nous sommes.

    Cette parabole m’encourage aussi à attendre puis accueillir avec amour et joie un proche qui s’est éloigné de la foi.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Priez les uns pour les autres […] la fervente supplication du juste peut beaucoup." Jacques 5.16

     

    Prier est l’un des moyens que Dieu a donné à l’homme pour rester en communion avec lui. De nombreux passages bibliques montrent la puissance d’une prière dans la foi et la persévérance. Cette puissance a traversé les siècles sans être altérée.  

    "Dieu, qui a toute vie entre ses mains et qui est maître du temps, a prévu toutes choses en son temps. Il entend vos prières !"

    C’est ainsi qu’une mère qui avait prié toute sa vie pour la conversion de son fils mourut sans avoir reçu de réponse. Son fils avait fait une brillante carrière dans la marine, mais était resté indifférent à toute question religieuse.

    Commandant d’un vaisseau de guerre, il avait eu les deux talons arrachés par un éclat d’obus et il était maintenant âgé et handicapé.

    Des amis l’avaient transporté dans une salle où l’on annonçait l’évangile. "Ce soir-là, raconte Charles Stanley, l’Esprit de Dieu m’avait conduit à parler sur Méphibosheth (lire 2 Samuel 9).

    Je décrivais l’entière perdition de l’homme dans son état d’infirmité morale et la bonté de Dieu telle qu’elle s’est manifestée en Christ. Dieu va à la recherche du pécheur pour l’amener en sa présence, tout comme David est allé chercher Méphibosheth paralysé des pieds."

    Je conclus ainsi : "Et maintenant, toi, pauvre pécheur, âgé et infirme, toi qu’on a cherché pour t’introduire dans la présence de Dieu, où es-tu ?" Le capitaine sentit que Dieu l’interpellait, ce Dieu qui connaissait toute son histoire. Il essaya de se redresser sur son fauteuil roulant et s’écria : "Je suis là."

    Cette nuit même, Dieu sauva son âme et répondit ainsi aux prières d’une mère. Quelle joie de voir le vieux capitaine, "boiteux des deux pieds", se réjouir en Jésus-Christ comme un fils de Roi !

    Vous qui êtes parents et qui espérez la conversion de vos enfants, vous qui êtes des enfants et qui attendez ardemment que vos parents trouvent le salut, vous qui êtes une épouse ou un mari, qui attendez avec foi que votre conjoint soit à son tour touché dans son cœur, vous tous qui avez la foi pour la conversion des pécheurs, continuez à prier avec foi, persévérance, même si les choses semblent ne pas changer, qu’elles paraissent même empirer parfois. Dieu, qui a toute vie entre ses mains et qui est maître du temps, a prévu toutes choses en son temps. Il entend vos prières !

    Une prière pour aujourd’hui

    Ô Dieu, donne-moi de la persévérance lorsque je te prie. Que je ne sois pas arrêté par les circonstances difficiles. Qu’en priant, mon cœur reste dans la paix, dans ton repos.

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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