• “Après avoir tout surmonté, tenir ferme.”  Éphésiens 6. 13

     

    Gédéon, répondant à l’appel de l’Éternel, poursuit les Madianites avec trois cents hommes choisis par Dieu. Il leur inflige une sévère défaite et, pour que celle-ci soit complète, il demande aux gens de la tribu d’Éphraïm de couper la retraite des Madianites en se postant au Jourdain. Cette initiative s’avère efficace et permet aux Éphraïmites de prendre deux princes de Madian et de les mettre à mort. Forts de leur succès, ils reprochent à Gédéon de ne pas les avoir appelés dès le début de cette guerre.

    Encore aujourd’hui, la jalousie se cache dans les églises, surtout dans les cœurs de ceux qui marchent “selon la chair” (Jac. 3. 16). Heureusement, Gédéon continue sa marche avec Dieu et répond avec douceur et humilité ; il désamorce la bombe de la jalousie (Jug. 8. 2, 3 ; Prov. 15. 1). Il remporte peut-être là sa plus grande victoire : celle sur lui-même.

    Les épreuves de l’après-victoire ne sont pas finies. Les chefs de Succoth et de Péniel ne lui font pas confiance ; ils refusent même de l’aider avec de la nourriture pour ses hommes fatigués ; ils préfèrent rester neutres face à l’ennemi du peuple (Jug. 8. 4-17). Aujourd’hui aussi dans le peuple de Dieu, il y a des personnes qui ne voient pas que la vérité de Dieu est menacée. La défendre n’est pas leur affaire. Ils attendent de voir. Ils ne soutiennent pas les Gédéon d’aujourd’hui, mais les freinent. Ils n’auront aucune part au butin, leur vie de foi dépérira (v. 13-17).

    Une autre épreuve attend Gédéon : les flatteries des chefs ennemis (v. 18, 21). Elle est redoutable tant il est vrai que l’orgueil sommeille en chacun. Il faut que le serviteur d’aujourd’hui soit sur ses gardes.

    Mais l’orgueil du serviteur d’aujourd’hui n’est pas toujours attisé par la victoire sur les ennemis, mais aussi par les amis. Cela est peut-être encore plus redoutable. Les hommes d’Israël dirent à Gédéon : “Domine sur nous, toi et ton fils, et le fils de ton fils ; car tu nous as sauvés de la main de Madian” (8. 22).

    La proposition est alléchante, d’autant plus que le serviteur n’a pas de concurrent !

    Faut-il que Gédéon marche vraiment avec Dieu pour faire l’admirable réponse : “Je ne dominerai point sur vous, et mon fils ne dominera pas sur vous ; l’Éternel dominera sur vous”.

    Jusque-là, nous ferons bien d’imiter Gédéon.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Marthe et Marie : Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort (…). Jésus dit : Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.” Jean 11.32-40

     

    Une famille est en deuil, Lazare est mort. Pourtant Marthe et Marie, les sœurs du défunt, n’avaient pas manqué instamment de prier Jésus pour qu’il vienne guérir leur frère. Malheureusement s’ensuivit une tragédie. Lorsque Jésus arriva sur place quelques jours après, l’une après l’autre parlèrent avec lui mélangeant reproche et foi : “Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort”. Jésus pleura devant tant de souffrance et dit à Marthe : “Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu”. Puis, empli d’autorité, il commanda d’ôter la pierre scellée devant le tombeau. Les gens s’exécutèrent : ils roulèrent la pierre. Imaginez la scène : quelle intrigue ! La curiosité piquée au vif, les gens devaient écarquiller les yeux et se poser mille et une questions : “Que va-t-il arriver ? Que fait-il ? Pourquoi dégagent-ils la pierre ? Il est décédé ! Comment un mort peut-il sortir du tombeau ?”

    "Êtes-vous comme Marie et Marthe ? Dites-vous : “Ah ! SI tu avais été ici… Seigneur..."

    Certaines personnes s’expriment, d’autres sont confuses, troublées… Ce déroulement insensé dépasse l’entendement humain. “C’est fou !” dirions-nous aujourd’hui ! Les questions et les regards interrogateurs fusent dans toutes les directions. Après avoir prié, Jésus ordonna d’une voix forte : “Lazare, sors…” Et le mort sortit du tombeau, le corps couvert de bandelettes. La foule devait être frappée de stupeur, sous le choc devant cette incroyable apparition ! Le mort est désormais devant son tombeau. Jésus invita les personnes à lui enlever les bandes et à le laisser aller, à reprendre le cours de sa vie. La joie se fit entendre au milieu de la foule. 

    Jésus nous montre que même dans les situations les plus désespérées, il est capable d’agir. Êtes-vous comme Marie et Marthe ? Dites-vous : “Ah ! SI tu avais été ici… Seigneur, SI tu m’avais guéri… SI tu avais touché le cœur de mon époux… SI tu étais venu plus tôt dans ma vie… Alors je n’aurais pas vécu ces drames, ces temps douloureux, aujourd’hui ma vie serait tellement différente, oui tant de choses sont mortes car tu n’es pas arrivé à temps !” Alors Jésus vous répond : “Au-delà de tes SI, moi je te dis que SI TU CROIS, même maintenant, il n’est pas encore trop tard pour voir la gloire de Dieu agir dans ta vie !” 

    Le croyez-vous ? Le Seigneur désire vous ressusciter, délier vos chaînes de souffrances afin que vous puissiez désormais être libre.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, aide-moi à remplacer mes “SI” pleins de désespoir par : “SI JE CROIS, ALORS JE VERRAI TA GLOIRE.”

    Patrice Martorano

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Psaume 139.14

     

    À la fin des vacance, je croise en ville une amie accompagnée de sa fille de trois ans. C'est à la veille de la rentrée des classes. Pendant que nous échangeons des nouvelles, la petite, avec ses yeux écarquillés et son petit corps qui se tortille de bonheur, me dit : « Moi, je vais à l'école ! » Le visage de l'enfant me renvois son émerveillement !

    Ravissement, enthousiasme, étonnement s'estompent parfois en vieillissant. L'esprit de gratitude disparaît aussi. La vie perd de sa saveur... Mais Jésus-Christ réveille toutes ces facultés !

    Primo : l'émerveillement, car Jésus offre des choses plus grandes que notre monde matérialiste. Il donne au croyant d'infinies raisons de ses réjouir : le pardon de ses fautes, la paix du coeur, un salut parfait et définitif de son âme.

    Secundo : nous retrouvons un esprit de reconnaissance quand nous réalisons que nous sommes issus, non du hasard de l'évolution, mais du fruit de la volonté du Créateur.

    Tertio : dans une relation privilégiée avec Dieu, la vie reprend sens et valeurs. Au fait d'être adopté par le Christ s'ajoutent l'enthousiasme d'être aimé de lui et l'espérance de la félicité éternelle.

    Quel contraste avec ceux qui nous proposent le néant comme destinée ! Nietzsche et tous ses apôtres pessimistes auraient dû lire le psaume 139 écrit par le roi David, il y a 3000 ans...

    Dominique Moreau

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    Lecture proposée : Psaume 139

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Il est réservé aux hommes de mourir une fois. Hébreux 9. 27

    Notre Sauveur Jésus Christ… a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'évangile. 2 Timothée 1. 10

     

    “J'ai la santé, la fortune et la beauté… et après ?

    – J'ai de l'or, de l'argent… et après ?

    – Quand je serais seule à posséder du génie et du savoir, qu'en sera-t-il après ?

    – Quand je devrais jouir du monde pendant mille ans, qu'en sera-t-il après ? La mort est prompte et dépouille de tout. Que trouverons-nous au-delà de ses portes ?… Dieu seul mérite d'être servi…”

    Ces réflexions, écrites par la reine Marie-Christine Ferdinande de Bourbon-Siciles (1806-1878), ont été retrouvées après sa mort dans son livre de piété. La reine avait compris quel est le secret du vrai bonheur: la foi en Dieu qui est amour. Elle savait que la réussite, la fortune ou la santé n'apportent pas le bonheur, que les plaisirs offerts par le monde peuvent aider à oublier momentanément les soucis… et après ?

    La Bible le déclare depuis bien longtemps : rien dans ce monde ne saurait satisfaire celui qui y recherche le bonheur (Ecclésiaste 6). Et Paul, l'apôtre, avait fait l'expérience que la connaissance de Christ est une chose excellente, et c'est même la seule importante (Philippiens 3. 8). Nous serons heureux si nous savons que nous sommes aimés par Dieu et pardonnés de nos fautes par l'œuvre de Jésus, qui “a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25). Jésus délivre de la crainte de la mort tous ceux qui, reconnaissant qu'ils sont coupables, le reçoivent pour Sauveur et pour Seigneur. Et il leur donne la vie éternelle (Jean 17. 2). “Il n'y a de salut en aucun autre” (Actes 4. 12).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Fortifiez vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, pour pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable.” Éphésiens 6. 10, 11

    “Va avec cette force que tu as.” Juges 6. 14

     

    Depuis sept ans, Madian ravage les récoltes d’Israël à la période des moissons (Jug. 6. 3, 4). En conséquence, Israël est “très appauvri” (v. 6). Mais, perdu dans la campagne de Manassé, un jeune homme n’accepte pas cette spoliation. Il bat secrètement sa modeste récolte de froment dans son pressoir.

    Actualisons la scène : le monde cherche à détruire la piété du peuple de Dieu. Bien des chrétiens n’ont ni le temps ni l’envie de lire la Parole de Dieu. Le péché étale ses tentations sous mille formes séduisantes. S’il se laisse aller dans le confort et la facilité, le peuple de Dieu est aujourd’hui comme alors “très appauvri”. Mais, quelque part, un jeune homme ne se résout pas à cela. Il prend un peu de temps pour se nourrir de la Parole écrite. C’est un bon point de départ pour être choisi par Dieu, si on reste petit ; Gédéon l’est (v. 15). Mais pour lui, comme pour le jeune homme de notre temps, la route sera longue jusqu’à la victoire pour l’ensemble du peuple.

    Cette longue route n’est autre que celle d’une préparation au combat. Il faut que Gédéon entretienne sa relation avec Dieu (v. 24). Il faut qu’il se purifie du mal (v. 25). Il faut qu’il apprenne l’obéissance (v. 27) ; qu’il comprenne que sans l’Esprit de Dieu, il ne peut rien (v. 34). Il faut qu’il accepte la souveraineté de Dieu (v. 36-40) ; qu’il apprenne la leçon difficile que la puissance est de Dieu et non dans le nombre (ch. 7. 1-8). Il faut enfin qu’il admette que lui-même est de peu d’importance (v. 13).

    Ayant appris tout cela, il est prêt pour le combat et la victoire (7. 15-25)

    Le jeune homme de nos jours, bien décidé à ne pas se laisser asservir par le monde et ses convoitises mais à se nourrir de la Parole de Dieu, devra lui aussi franchir toutes ces étapes pour agir efficacement pour le peuple de Dieu.

    En fait, ce jeune homme, c’est toi lecteur, c’est moi qui écris (67 ans !). Alors courage avec Dieu !

    Cela, c’était avant la victoire. Demain, nous verrons l’après victoire ; ce sera un autre défi !

    Source (Plaire au Seigneur)

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