• “Après l’avoir conduit dehors, [l’Éternel] dit [à Abram] : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice.” Genèse 15. 5, 6 (version Segond)

     

    Des rois se sont ligués pour battre les rois de Sodome et de Gomorrhe, ils ont pillé les richesses de ces villes et emmené une partie de la population dont Lot, le neveu d’Abram. Abram a eu le courage de poursuivre les pillards, de libérer les prisonniers et de restituer les biens à leurs propriétaires.

    Abram retourne ensuite à sa vie quotidienne. Après l’épisode d’action héroïque, c’est le grand calme. Une nuit, Abram est dans sa tente, mais ne dort pas. Il se rappelle encore une fois la promesse de Dieu de lui donner un fils. Abram a déjà attendu des années, sa femme Saraï vieillit ; comment pourrait-t-elle avoir un enfant ? Il déclare son incompréhension à Dieu : “Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier” (v. 3). L’Éternel lui renouvelle sa promesse, puis le mène dehors et lui dit de regarder au ciel et de compter les étoiles.

    Abram était dans sa tente, dans sa petite zone de confort. Mais les parois de cette tente lui cachaient la voûte étoilée, brillante au-dessus d’Hébron. Abram est impressionné par la beauté de ce spectacle grandiose, il prend un peu conscience de l’infini de la création de Dieu. Impossible de compter les étoiles des cieux. Que sa tente lui paraît petite, limitée, obscure ! Alors il ne regarde plus sa tente, il regarde le ciel, il croit !

    Pour moi aussi, la vie quotidienne semble parfois décevante ; une routine s’installe, j’attends des réponses à mes prières, j’espère que mes désirs légitimes seront satisfaits. Mais il arrive que ces réponses tardent ; ma déception évolue en frustration, je deviens amer ou abattu.

    Alors Dieu me parle avec beaucoup de douceur, comme à Abram : Sors de ta tente, de ton horizon limité, de tes réflexions humaines, de ton dialogue avec toi-même. Quitte tes pensées habituelles qui t’empêchent de comprendre qui je suis et comment je travaille. Admire mon œuvre,  laisse le sentiment de ma grandeur et de ma lumière te remplir ; il chassera le sentiment de vide et de solitude que tu ressens maintenant.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole !" Luc 1.38

     

    N’est-il pas remarquable de voir l’attitude de soumission que Marie manifeste au moment où l’ange lui dit qu’elle sera miraculeusement enceinte ?

    "Se soumettre à la volonté de Dieu en toutes circonstances, représente parfois un très grand défi."

    Elle n’ignore pas les quolibets qui ne manqueront pas de lui être adressés, ni l’opprobre qui va peser sur elle. Sa moralité sera mise en question, son fiancé Joseph va certainement se détourner d’elle ! Mais elle surmonte toutes ces craintes, et dans la simplicité de la foi, elle accepte de se soumettre à la volonté de Dieu.

    Tous les esprits cartésiens s’insurgeront contre cette éventualité de procréer sans l’intervention d’un homme. Mais les mêmes esprits cartésiens n’ont aucun mal à croire en l’apparition du vivant à partir de molécules provenant de quelque astéroïde tombé du ciel sur notre vieille planète (hypothèse non vérifiée scientifiquement).

    Alors, oui, nous croyons que celui qui a créé la vie, peut créer la vie à sa guise. Et, si la procréation sans gamètes mâles existe chez certaines espèces, pourquoi le créateur n’aurait-il pas pu accomplir un tel miracle, doublement miraculeux d’ailleurs, car il créera un homme à partir d’une cellule de femme. "Qu’y a-t-il d’étonnant de la part de l’Éternel ?" (Genèse 18.14)

    J’apprécie l’exemple de foi, et d’obéissance à la volonté de Dieu, que nous laisse Marie. La Bible nous encourage à nous souvenir de l’exemple laissé par ceux qui ont cru avant nous. En cela, Marie nous rappelle l’importance d’obéir à Dieu, même quand ce choix risque d’entraîner des quolibets ou des critiques de la part de ceux qui refusent de croire en Dieu.

    Marie se soumet à la volonté divine, ce choix n’est pas facile, mais elle le fait. 

    Se soumettre à la volonté de Dieu en toutes circonstances, représente parfois un très grand défi. Jésus lui-même a dû prononcer cette prière à Gethsémané : "Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne." (Luc 22.42)

    Une chrétienne, gravement malade, reçut la visite d’une amie croyante qui lui demanda : "Aimerais-tu être guérie ?" La malade lui répondit : "J’aimerais… que la volonté de Dieu s’accomplisse." Mais son amie insista et lui dit : "Si Dieu te demandait qu’est-ce que tu souhaites, que lui dirais-tu ?" Je lui dirais… "Que ta volonté soit faite."

    Certains pourraient penser que ce langage est l’expression d’un manque de foi, mais il n’en est rien, la foi est avant tout une totale soumission à la volonté de Dieu.

    Une prière pour aujourd’hui

    Merci Seigneur pour l’exemple de soumission à Dieu que nous laisse Marie. Avec elle je veux te dire : que ta volonté s’accomplisse dans ma vie. Amen !

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

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  • [Jésus] lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu'étant morts aux péchés nous vivions pour la justice. 1 Pierre 2. 24

     

    Par une nuit d'été, un petit garçon observe le reflet de la lune dans l'eau de la piscine et il est fasciné par ce qu'il voit. Soudain, son grand frère jette une pierre dans l'eau. L'enfant s'écrie : “Tu as cassé la lune et les morceaux tremblent !” Son frère répond: “Lève les yeux, tu verras que la lune n'a pas changé ; c'est seulement son image dans l'eau qui a changé”.

    Notre cœur est comme l'eau de la piscine. Tant que nous ne permettons pas au mal d'entrer dans notre vie, le Saint Esprit nous apporte réconfort et joie. Mais quand le péché s'introduit – comme une pierre jetée dans l'eau – nos expériences heureuses volent en éclat. Nous sommes troublés intérieurement.

    Mais l'œuvre de Christ a-t-elle changé ? Non ! Donc, notre salut n'a pas changé non plus. La Parole de Dieu a-t-elle varié ? Non ! Donc, notre salut est toujours aussi certain. Alors, qu'est-ce qui a changé ? C'est que l'Esprit Saint ne peut plus agir librement en nous. Au lieu de remplir notre cœur de Christ, il doit parler à notre conscience, nous montrer que nous avons péché. La joie nous est ainsi ôtée jusqu'à ce que nous ayons confessé notre faute et rejeté le mal. Alors la communion avec le Seigneur est retrouvée et la joie revient.

    Mais si quelquefois un nuage

    Vient me dérober ta beauté,

    Ami divin, après l'orage,

    Comme avant, brille ta clarté.

    De toi que rien ne me sépare,

    Ô mon Sauveur! Enseigne-moi,

    Si de nouveau mon pied s'égare,

    À revenir bientôt à toi.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “La bonté de Dieu te pousse à la repentance.” Romains 2. 4

     

    Si nous sommes honnêtes, nous reconnaîtrons que nous sommes tous plus ou moins enclins, quand nous avons fauté, à chercher à nous justifier au lieu de reconnaître simplement notre tort.

    Causons-nous un accrochage en voiture ? D’accord, nous sommes dans notre tort ; mais, si l’autre n’avait pas fait une manœuvre imprévisible ou illogique, il n’y aurait pas eu de problème ! Avons-nous une mésentente avec notre conjoint, avec un frère, une sœur ? Là aussi nous avons peut-être tort ; mais enfin ne nous a-t-il (elle) pas provoqué ?

    Chercher des failles chez l’autre et par là des causes atténuantes pour excuser notre faute, c’est une attitude vieille comme l’humanité !

    Adam a mangé sciemment du fruit défendu. Quand ensuite Dieu l’interroge, il essaie de se disculper et de charger son épouse : “La femme que tu m’as donnée, elle…” Il va jusqu’à reporter la faute sur Dieu ; Ève la reportera à son tour sur le serpent pour se justifier (Gen. 3. 12, 13).

    Comment les frères de Joseph ont-ils supporté au moins pendant treize années le poids de leur mensonge et de leur crime devant Jacob leur père ? Sans forcer beaucoup l’imagination, eux aussi ont pu chercher à justifier leur action, par un raisonnement du genre : « Notre père n’était pas juste, il encensait Joseph et nous méprisait » ; « ce petit orgueilleux avait besoin d’une bonne leçon ; ce n’était plus possible, on ne pouvait plus continuer ainsi, il nous pourrissait la vie… ». Ce langage nous paraît-il invraisemblable ? Eh bien, écoutons Caïphe qui va jusqu’à justifier le crime abominable de la condamnation à mort de Jésus : “Vous ne réfléchissez même pas qu’il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation tout entière ne périsse pas” (Jean 11. 50). Vraiment il semble toujours possible de justifier une faute, même très grave !

    Avertis par ces exemples, ne cédons pas à notre propension naturelle à nous justifier. Soyons plutôt prompts à reconnaître notre faute, à la confesser devant Dieu et devant les personnes concernées ; c’est souvent l’unique moyen d’extirper la racine du mal. N’attendons pas que l’autre commence par reconnaître ses torts.

    Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre” (Jac. 5. 16).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Un livre de souvenir fut écrit..." Malachie 3.16

     

    Est-il possible qu'au paradis il y ait un "palmarès des mamans" avec les noms des mères fidèles qui prient jour et nuit pour leurs enfants et petits-enfants ? Peut-être, mais ce que nous savons vraiment c'est que Dieu honore les mères qui honorent Dieu !

    "Dieu honore les mères qui honorent Dieu !"

    Il a répondu à la prière d'Anne et lui a donné un fils, destiné à devenir un prophète et un grand leader pour Israël. Paul écrit au sujet de Timothée : "Je garde le souvenir de la foi sincère qui est la tienne, cette foi qui anima ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice avant toi. Je suis persuadé qu'elle est présente en toi aussi." 2 Timothée 1.5

    La Bible nous dit que Dieu possède des archives : “Alors ceux qui craignent l'Éternel se parlèrent l'un à l'autre ; l'Éternel fut attentif et il écouta : et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel et qui respectent son nom.” Malachie 3.16

    Jean écrit : "Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres" (Apocalypse 20.12).

    Susanna Wesley a eu dix-neuf enfants, dont neuf sont morts en bas âge, et elle passait une heure chaque jour à prier pour chacun d'eux. Ses prières ont payé. Son fils John a été à l'origine d'un réveil spirituel en Angleterre et a fondé le mouvement méthodiste.

    Un encouragement pour aujourd'hui

    Peut-être qu'il y a un palmarès des mamans au ciel, ou peut-être pas. En tous cas lorsque les mères prient, Dieu écoute et des vies sont changées. Mamans, n'arrêtez jamais de prier pour vos enfants.

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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