• Certainement, lui a porté nos langueurs et s'est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l'avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; mais il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités : le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. Ésaïe 53. 4, 5

     

    Un chauffeur de taxi discutait avec un client chrétien au sujet du Messie d'Israël, dont la venue est annoncée dans l'Ancien Testament. Le chauffeur croyait que ce fait était encore à venir. Le chrétien lui expliqua que le Messie était déjà venu, que c'était Jésus Christ, et il suggéra à son interlocuteur de comparer les textes bibliques de Daniel 9. 26 ("Après les 62 semaines, le Messie sera retranché et n'aura rien ; et le peuple du prince qui viendra, détruira la ville et le lieu saint.") et d'Ésaïe 53.

    En rentrant chez lui, le chauffeur relut ces deux chapitres de l'Ancien Testament. Selon ces textes, le Messie devais mourir avant la destruction de Jérusalem. La ville avait été détruite en 70 après Jésus-Christ, le Messie était donc venu avant cette année-là. Cela éveilla son intérêt. Il acheta un Nouveau Testament et se mit à le lire.

    Il avait vu et vécu beaucoup de souffrances pendant la guerre. Cela l'avait endurci au point qu'il n'avais pas pleuré depuis des années. Mais quand il eut fini sa lecture, il était tellement bouleversé qu'il se mit à pleurer sans pouvoir s'arrêter. Il comprenait maintenant que Dieu avait tellement aimé son propre peuple, Israël, qu'il avait permis que son Fils meure pour eux et pour le monde entier. Il comprit le sens de l'évangile : la bonne nouvelle du salut. Il reçut avec joie Jésus de Nazareth, le Messie, comme son Sauveur et Seigneur.

    Depuis lors, son sujet de conversation préféré avec ses clients dans le taxi, c'est la résurrection de Christ, fondement de notre espérance pour l'éternité.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Pilate fit aussi un écriteau qu’il plaça sur la croix, avec cette inscription : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” Jean 19. 19

    “Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. — Amen ; viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints.” Apocalypse 22. 20, 21

     

    Quel est le nom de celui qui accomplira les promesses faites aux patriarches pour la bénédiction universelle ? Quel est le nom du Messie, du roi promis à Israël ? De celui dont les prophètes avaient annoncé la venue, le lieu de naissance et l’origine divine ? De celui qui concentre en lui-même tous les conseils de Dieu ? Quel est le nom de celui qui doit sauver “son peuple de ses péchés” (Matt. 1. 21) ? De celui dont Jean-Baptiste, le précurseur, avait annoncé avec force la venue imminente, mais sans jamais dévoiler son nom comme tous les prophètes avant lui ? Avec quel empressement le premier évangile nous révèle ce nom, dans son premier chapitre et à la première ligne ! C’est Jésus !

    L’Apocalypse est le livre de l’achèvement. Il se présente comme “révélation de Jésus Christ” (Apoc. 1. 1) et se termine par une ultime promesse et une ultime bénédiction. De qui ? Du Seigneur Jésus Christ, sur qui seul nos regards se fixent en attendant la réalisation de la promesse de sa venue, l’espérance de l’Église, son Épouse !

    Entre ces deux venues, un événement unique s’est produit pour que soit accompli le plan universel de Dieu en salut : la crucifixion de Jésus dont la mort réconcilie toutes choses avec Dieu.

    Pilate avait fait placer, sur la croix de Jésus, un écriteau portant le motif de sa condamnation : “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs”. Pilate, un païen, proclamait le nom de Jésus et l’un de ses titres. Sans le savoir, il accomplissait les desseins de Dieu. Jésus n’était pas crucifié pour ce qu’il avait fait, comme les deux brigands, mais pour ce qu’il était.

    Dieu l’a ressuscité et élevé dans la gloire. Un jour, nous assisterons au triomphe de Jésus Christ, quand Dieu aura réduit à l’impuissance tout ce qui s’oppose à sa seigneurie (Phil. 2. 9-11). Tous les êtres vivants devront alors plier le genou au “nom qui est au-dessus de tout nom”. Ce nom reste celui de Jésus, celui que Dieu lui a donné et que notre Seigneur a reçu à sa naissance. Nous avons, aujourd’hui le privilège de célébrer ce nom merveilleux.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Il restaure mon âme ; il me conduit sur les sentiers de la justice, à cause de son nom." Psaumes 23.3

     

    Un jour, avec ma femme et notre fille de 4 ans Johanne, nous devions nous rendre en voiture en Italie pour visiter des frères et sœurs en Christ. Nous devions conduire 3 jours d'affilés.

    Notre petite fille n’avait jamais voyagé de nuit. La première nuit, l’obscurité à l’extérieur de la voiture lui fit peur.

    - Où allons-nous, papa ?

    - À l’église de nos frères et sœurs en Sicile, au bout de l’Italie.


    - Connais-tu cette église ?

    - Non.

    - Connais-tu la route ?

    - Non, mais on a une carte.


    - Sais-tu lire la carte ?

    - Oui, ne t’inquiète pas, nous arriverons sans problème.

    - Où allons-nous manger si nous avons faim ?


    - Nous pourrons nous arrêter au restaurant.

    - Sais-tu s'il y a des restaurants sur le chemin ?

    - Oui, il y en a.

    - Sais-tu où ?

    - Non, mais nous en trouverons sans difficulté.

    Le même dialogue fut répété à plusieurs reprises au cours de la première nuit, et aussi lors de la deuxième nuit. Mais durant la troisième nuit, notre fille est restée calme. Quand j’ai regardé dans le rétroviseur, j’ai vu qu'elle était éveillée et paisible tout en regardant autour d’elle. Je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi Johanne n'osait plus me questionner.

    - Ma chérie, sais-tu où nous allons ?

    - En Sicile, au bout de l’Italie, dans l’église de nos frères et sœurs.


    - Sais-tu comment nous y arrivons ?

    - Non.

    - Alors, pourquoi ne me poses-tu plus de question ?

    - Parce que c’est toi papa qui est au volant.

    Cette réponse de notre fille de 4 ans est alors devenue une force et une aide pour mon épouse et pour moi, durant le restant de notre vie. À chaque fois que des questions et des craintes sont sur notre chemin, nous pouvons dire "Notre Père céleste est au volant ! Et cela suffit !"

    Une prière pour aujourd'hui

    Mon Père céleste, c’est toi qui conduis ma vie. Je ne sais pas par où je vais passer, mais je te fais confiance. Avec toi, j’arriverai à bon port. Merci d’être au volant de ma vie !

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Le Seigneur l'Éternel m'a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est las. Ésaïe 50. 4

     

    Nous n'aurions sans doute pas qualifié de "savant" celui qui sait encourager, soutenir et consoler les autres ; nous n'aurions plutôt réservé ce mot à ceux qui ont le don d'enseigner la doctrine ou la prophétie biblique. Pourtant, dans le verset du jour, le Saint Esprit veut attirer notre attention sur le fait qu'il nous faut avoir une délicatesse spéciale, une sagesse particulière pour "redresser les mains lassées et les genoux défaillants" (Hébreux 12. 12).

    L'exemple des trois hommes qui viennent vers Job pour l'encourager est instructif : ils arrivent à leurs idées toutes faites et leurs propos réfléchis, mais ils ne savent pas trouver les mots qui apaisent. Pourtant, ce sont ses amis (Job 2. 11), mais Job finit par leur dire : "Vous êtes tous des consolateurs fâcheux" (Job 16. 2).

    Cette langue des savants, nous l'apprendrons, non pas dans les livres, mais en observant l'exemple du Seigneur Jésus nous a laissé dans les évangiles. Avec quel amour, quel tact, quelle tendresse, il a su encourager ses disciples affaiblis et hésitants ! Prions pour qu'il nous donne ces mêmes disposition de coeur.

    C'est le désir de Dieu que ses enfants soient des aides les uns pour les autres. Il est lui-même le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, "qui nous console à l'égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés par Dieu" (2 Corinthiens 1. 4).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ; mais même maintenant, je sais que tout ce que tu demandes à Dieu, Dieu te le donnera.” Jean 11. 21, 22

     

    Jésus s’est mis en route vers Béthanie. Dès qu’elle l’apprend, Marthe court à sa rencontre et s’adresse à lui dans les termes ci-dessus, alors que Marie est restée à la maison. Si l’on remarque souvent la foi de Marie qui attend patiemment sans douter, remarquons aussi la foi de Marthe : elle sait que, “même maintenant”, alors qu’humainement tout semble terminé (Lazare est mort et mis dans un tombeau), Jésus n’a pas encore dit son dernier mot et que tout peut encore changer !

    Comme Marthe, sachons considérer avec une foi ardente les situations difficiles que nous traversons. Même si la situation semble irréversible, soyons persuadés que le Seigneur est toujours capable d’agir ; même maintenant, il peut guérir quelqu’un qui nous est cher ; même maintenant, il peut nous aider dans nos études ; même maintenant, il peut nous donner le travail que nous attendons… Il convient de placer sa confiance en lui, de s’attendre à lui sans douter. Devant le tombeau, Jésus se tourne vers Marthe et lui dit : “Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu” (Jean 11. 40), puis il commande au mort de sortir du tombeau… et Lazare ressuscite !

    Le Seigneur accorde toujours sa grâce aux siens, surtout quand la réponse à notre prière semble se faire attendre, et même si parfois elle est bien différente de ce que nous espérions. La réponse du Seigneur, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, publique ou personnelle, s’accomplit toujours au temps voulu par le Seigneur et surtout selon son propos !

    Maintenant encore, Jésus est capable d’agir avec une force identique à celle qu’il déployait quand il était sur terre. Nous pouvons demander son intervention, croire qu’il peut le faire et attendre avec confiance sa réponse. Mais ensuite il choisit quand et comment il répond et c’est là aussi que notre foi s’exerce. Aucun des siens n’est anonyme. “Il le conduisit çà et là ; il prit soin de lui, il le garda comme la prunelle de son œil” (Deut. 32. 10). Cela est dit pour le peuple d’Israël lors de sa traversée du désert, cela peut l’être pour chaque enfant de Dieu. Alors, faisons comme David : “Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai” (Ps. 5. 3).

    Source (Plaire au Seigneur)

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