• Comblée j’étais partie ; vide l’Éternel me ramène. Ruth 1.21

     

    Confrontée à la famine et aux difficultés qui s'ensuivent, la famille d'Elimelek a cédé aux tentations des « champs de Moab », malgré les ordres de Dieu. Elle est allée s'y installer abandonnant sa patrie, son Dieu, sa culture et ses valeurs.

    Pour un résultat catastrophique : Noémie se retrouve veuve et perd aussi ses deux fils. Alors elle se souvient de sa patrie. Elle reconnaît sa situation et décide de revenir à Bethléhem.

    Le livre de Ruth insiste sur le thème du retour, la racine du mot retourner apparaît douze fois dans le premier chapitre du livre. Or, en hébreu, ce verbe indique non seulement un retour physique, mais aussi une repentance, un mouvement spirituel de changement, un demi-tour, une conversion.

    Noémie se repent et tourne le dos aux champs de Moab, elle reviens vers Dieu. Elle reconnaît devant ses concitoyens que sa démarche de départ n'était pas bonne (Voir les versets 20 et 21). Elle avoue que, même dans la difficulté, elle était comblée par Dieu. Mais maintenant, elle revient à vide des champs de Moab.

    Même si nous disons faire partie du peuple de Dieu, il peut nous arriver d'abandonner sa maison où, malgré les difficultés, il prenait soin de nous. Nous succombons alors aux sirènes trompeuses et mortifères de nos « champs de Moab ». Il n'est pas trop tard pour le reconnaître, se repentir, faire demi-tour et retourner vers Dieu, vers sa maison.

    L'histoire de Ruth nous montre que Dieu multiplie ses bienfaits à celui qui a cette attitude. Il lui redonne vie et espoir, un avenir béni.

    Jean-François Martin

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    Lecture proposée : Livre de Ruth, chapitre 1.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • (Jésus dit) : Moi, je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance. Moi, je suis le bon Berger. Jean 10. 10, 11

    Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous. 1 Pierre 5. 7

     

    Un gardien de prison trouve toutes les portes de la prison ouvertes. Il est désespéré et sur le point de se tuer, quand un de ses prisonniers, l'apôtre Paul, crie d'une voix forte : “Ne te fais point de mal, car nous sommes tous ici”. L'homme pose alors une question : “Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?” (Actes 16. 28, 30). Son désespoir de gardien pris en défaut n'a plus de motif, mais il se voit, pécheur, devant Dieu. Il pose alors la question ! La réponse brève et simple est immédiate : “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison” (Actes 16. 31). D'un côté ce besoin fondamental de vivre, de l'autre cette simple invitation à croire que Dieu veut donner la vie éternelle. La suite du récit montre comment le gardien de prison a répondu à cette offre et s'est converti. Sa vie a été changée dès ce moment-là.

    Aujourd'hui encore, combien de personnes “au bout du rouleau” sont tentées d'en finir avec la vie ! Les statistiques montrent que le suicide est en France l'une des principales causes de mortalité chez les jeunes. Pour Dieu, il n'y a pas de cas désespéré, il offre à tous une solution pour prendre un nouveau départ, et avoir une vie heureuse avec lui. Cette solution, c'est la foi en Jésus son Fils, qui a donné sa vie pour nous acquérir le pardon de Dieu et la vie éternelle, une vie “en abondance”. Il ne nous promet pas une vie sans soucis, sans épreuves, sans pleurs, mais il nous assure d'être à nos côtés. Il nous demande de lui abandonner tout ce qui nous pèse. Nous pouvons nous laisser porter par lui et savourer son amour indéfectible.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Jésus, voyant que [le scribe] avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu.” Marc 12. 34 (lire v. 28-34)

     

    Quand le Seigneur était sur la terre, pharisiens, principaux sacrificateurs, scribes, anciens et hérodiens ont voulu l’éprouver : ils ont contesté son autorité, ils ont cherché à le piéger dans ses paroles. Cependant tous ont été rendus confus. Ainsi, à la fin de l’épisode indiqué, un scribe vient interroger Jésus.

    Il a entendu Jésus discuter avec des sadducéens à propos d’un invraisemblable problème de famille. Il a remarqué avec quel à-propos Jésus leur a répondu. Convaincu de la vérité de la réponse de Jésus et de la sagesse de son jugement (“Vous êtes donc dans une grande erreur” a dit Jésus), ce scribe le questionne à son tour : “Quel est le premier de tous les commandements ?” Le Seigneur connaît ce qui se passe dans l’esprit de cet homme. Il a discerné son honnêteté. Il ne cherche donc pas à l’éprouver à son tour, mais il répond en citant simplement la Parole. Et cette Parole correspond aux convictions du scribe, comme le prouve son commentaire des deux versets que le Seigneur cite : aimer Dieu et son prochain “c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices”. Devant cette compréhension de la pensée de Dieu, l’appréciation du Seigneur est immédiate : “Tu n’es pas loin du royaume de Dieu”.

    Pas loin” ! Que veulent dire ces mots dans la bouche du Seigneur ? Pas tout à fait ? Pas encore ? Presque ? Probablement les trois à la fois. Mais on peut aussi y discerner comme un encouragement : Tu as compris que “l’amour est le tout de la Loi” (Rom. 13. 10) ; que, sans l’amour, l’observance de la Loi n’est que rituel. C’est bien, mais pas suffisant ; maintenant, va jusqu’au bout… il ne te reste qu’à aimer celui qui seul peut t’ouvrir l’entrée du royaume, et à lui obéir.

    Le scribe l’aura-t-il fait ? Nous n’en savons rien ; mais c’est peut-être à quelqu’un d’entre nous, ou de nos proches, que s’adresse ce “pas loin” ! Très près par la connaissance des pensées de Dieu quant au salut, on peut toutefois rester exclu, si on ne confesse pas Jésus comme son Sauveur personnel. Il n’y aura dans le ciel aucun « presque sauvé », aucun « presque enfant de Dieu », mais que des enfants de Dieu sauvés “par la grâce… par le moyen de la foi” (Eph. 2. 8) !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Il fera de toi sa plus grande joie ; il gardera le silence dans son amour ; il aura pour toi des transports d’allégresse." Sophonie 3.17

     

    Il y a des moments particuliers de notre vie qui ont marqué notre existence à jamais. Pour moi, ce fut le jour où j'ai donné ma vie à Christ. Dans cet endroit lugubre qui me retenait captif, les prisonniers pouvaient m'entendre exprimer à haute voix et en toute liberté le bonheur qui remplissait mon cœur !

    Au-delà de tout ce qui se passe ici-bas, vous devez vous demander où se trouve réellement votre joie !

    Les journées s'écoulèrent et en quelques semaines, le diable réussit à me dérober la joie de mon salut en me rappelant mon passé et en particulier les méfaits qui m'avaient conduit en prison. Il m'accusa, me condamna avec tous les arguments liés à mon ancienne vie. Ses accusations firent naître en moi un vaste sentiment d'indignité au point que ma joie de la veille s'estompa très vite !

    Puis, un autre jour, agenouillé dans ma cellule, alors que je pleurais devant Dieu sur mon triste sort, je sentis sa présence envahir cet endroit si sale et inhospitalier. Il parla à mon cœur, releva mon âme abattue, et me montra l'œuvre accomplie à la croix par Jésus-Christ. À ce moment précis, je compris que la joie de mon salut était une grâce de Dieu, donc une faveur imméritée qui ne m'avait rien coûté, étant donné que Jésus-Christ en avait déjà payé le prix. 

    La tristesse qui imprègne ce monde, se présentera malheureusement à un moment donné sur notre chemin. C'est un fait indéniable qui fait partie de la vie. Cependant au-delà de tout ce qui se passe ici-bas, vous devez vous demander où se trouve réellement votre joie ! Quelle est la joie qui vous anime ? Est-elle terrestre ou spirituelle? Qui en est la source ?

    Au fil des années, nous nous rendons bien compte que les joies du monde sont passagères et vite ternies par les épreuves de la vie, alors que la joie du Saint-Esprit, la joie du Seigneur, demeure, même dans les moments les plus pénibles, parce que Dieu est en la source.

    À travers ce verset, vous devez retenir deux choses et les graver dans votre cœur : la première, c'est que vous êtes une source de joie pour le Seigneur, et la seconde, c'est qu'il promet d'avoir des transports d'allégresse en votre faveur.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, je te remercie pour la joie que tu mets dans mon cœur, une joie parfaite que rien ni personne ne saurait ternir. Permets que la joie de ton Esprit soit la source de ma force, de mon zèle pour ton service en toutes circonstances, favorables ou non. Amen.

    Yannis Gautier

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Galates 5.7 - Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ?

     

    Avez-vous déjà essayé d’installer deux programmes différents sur votre ordinateur mais que ceux-ci entre en conflit ? Il en résulte qu’aucun des deux programmes ne s’installe correctement ou qu’un seul est installé mais que son fonctionnement est altéré et provoque des bugs.

    Pourquoi cette image ? Quand nous acceptons de confier notre vie au Seigneur et que nous reconnaissons notre besoin de pardon, nous sommes « transférés » d’un royaume à un autre Royaume. Toutes choses sont devenues nouvelles, nous sommes pardonnés, justifiés par le sang de l’Agneau. Nous sommes une nouvelle créature. Nous voilà « programmés » pour une nouvelle vie. Pourtant, le péché essaie par tous les moyens d’entrer dans notre vie et avouons-le, parfois, il réussit à s’installer et nous voilà par terre.

    Deux « programmes » installés et nous voilà en conflit avec nous-mêmes et notre fonctionnement est altéré par des bugs qui nous « plantent ».

    Le seul endroit où tout peut être à nouveau remis en ordre est à la croix. Ne passe pas une journée de plus dans cet état. Viens à la croix, dépose à nouveau ta vie et tes programmes, car c’est là que TOUT peut recommencer.

    Bonne réflexion.

    Ézéchiel 37 Ministères © Janvier 2018 www.mfpg.be

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