• "Il dit et la chose arrive…" Psaumes 33.9

     

    Novembre 2012 fut particulier et riche en émotions. Ce mois-là, nous votions à l'Église Bordeaux Rive Droite notre projet d'agrandissement et par conséquent notre prêt immobilier. Cela nous engageait sur des centaines de milliers d'euros. Nos frais fixes devenaient très importants.

    Peu importe quand et comment, soyez certain qu'il agira.

    A la fin du mois, le comptable m'appela pour me dire que les offrandes de novembre étaient les pires de l'année et que si cela persistait, alors nous irions droit dans le mur… Après avoir raccroché, je priais instamment en demandant à Dieu que d'ici la fin de la journée le comptable puisse me rappeler en me disant qu'un chèque incroyable était arrivé. Deux heures plus tard, mon téléphone portable sonna en laissant apparaître le numéro de mon comptable… Wow, me suis-je dit, Dieu tu es trop fort. Je décrochais et là il me dit : « Et surtout ne fais plus de chèque ! »

    J'étais triste car nous allions rentrer dans décembre avec tout son lot de défis. Ce dernier mois est pour nous très important parce que nous avons l'habitude d'offrir une belle journée aux enfants de l'église et du quartier. Notre parking se transforme alors en fête foraine avec structure gonflable, barbe à papa, etc. Puis, nous avons notre repas pour les bénéficiaires de la banque alimentaire. L'église est transformée en salle de restaurant afin d'offrir un Noël à ceux qui n'en ont pas les moyens. Tous les enfants reçoivent un cadeau. Bref, c'est beau, c'est touchant, c'est émouvant mais…. ça coûte de l'argent ! Donc le « Surtout tu ne fais plus de chèque ! » devenait pour moi très pesant et lourd de sens en pensant aux activités en prévision.

    Le dimanche suivant, après avoir recueilli l'offrande hebdomadaire, je prêchai à l'assemblée en donnant le témoignage que je venais de vivre. J'encourageai l'auditoire à croire que Dieu est capable de nous surprendre. A la fin de la réunion les compteurs de l'offrande vinrent me trouver tout affolés. Ils me dirent : « il y a un chèque mais, nous croyons que c'est une erreur. Une personne a donné plus de 50 000 €, certainement qu'elle voulait écrire 5 000 € ! » Bref, un coup de téléphone plus tard, et le montant s'avéra exact !

    J'étais scotché par la surprise de Dieu. L'année 2012 fut pour l'église une année record. Gloire à Son Nom. Faites-lui seulement confiance et croyez qu'il est capable d'agir puissamment en son temps. Peu importe quand et comment, soyez certain qu'il agira.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, je prie qu'en ce jour tu puisses m'étonner, amen.
     

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Attends-toi à l’Éternel ; fortifie-toi, et que ton cœur soit ferme : oui, attends-toi à l’Éternel”. Psaume 27. 14

    “Abraham, ayant fait preuve de patience, obtint ce qui avait été promis”. Hébreux 6. 15

     

    Dans nos vies occupées, des mots tels que « attente, patience » sont ceux que nous avons du mal à accepter. Souvent nous élaborons des plans, puis, alors que nous cherchons à les réaliser, quelque chose arrive qui les change. Est-ce que nos plans étaient faux ? Ou bien allons-nous tenter de forcer les événements ? Même si nous avons demandé au Seigneur de nous orienter, cela ne signifie pas que tout va se passer comme nous le pensions.
    Le Seigneur permet parfois que des obstacles se dressent en travers de notre chemin pour nous ramener « sur les rails » et pour nous enseigner la confiance et la patience, un “fruit de l’Esprit” (Gal. 5. 22).
    Deux dangers opposés nous guettent alors :
    – Rester passivement dans l’attente de ce que Dieu voudra bien faire.
    – Se démener pour arriver le plus vite possible et par nos propres forces au résultat escompté.
    Le bilan est le même dans les deux cas : pas de fruit !
    Selon ses plans d'amour, Dieu agira à son heure en notre faveur. Abraham l’avait bien compris (second verset du jour) ; David aussi : “Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai” (Ps. 5. 3 ; relire le premier verset du jour).
    Dieu demande notre confiance, une confiance active qui anticipe l'intervention du Seigneur. Il désire aussi notre patience, une patience sereine. N’a-t-il pas toujours su répondre au bon moment ? Ne nous a-t-il pas de nombreuses fois surpris par ses solutions ? Dieu prend le temps d’aider ceux qui se confient en Lui, alors que ceux qui tentent d'agir par leurs propres moyens échouent.
    La confiance et la patience sont deux vertus qui se cultivent ; elles n’ont rien à voir avec le fatalisme ou la résignation devant des circonstances qu’on ne peut pas modifier. Devenons des “imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis” (Héb. 6. 12).
    Nous avons tout en Dieu : ne comptons pas sur nos propres forces, mais sur la sienne et sur ses ressources à lui, en nous appuyant sur ses promesses.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Le moment n’est pas encore venu pour que cette révélation se réalise, mais elle se vérifiera en temps voulu. Attends avec confiance même si cela paraît long : ce que j’annonce arrivera à coup sûr et sans retard." Habacuc 2.3

     

    Une fois la décision prise d'avancer vers le rêve que Dieu place dans votre cœur, vous pouvez vous attendre à un délai. Dieu ne réalisera pas votre rêve immédiatement, parce que le délai est une autre étape dans la consolidation de votre foi. Dans Habacuc 2, Dieu dit : "Le moment n'est pas encore venu pour que cette révélation se réalise, mais elle se vérifiera en temps voulu."

    Vous est-il déjà arrivé d'être pressé alors que Dieu ne l'était pas ?

    Au cours de cette étape, vous commencerez probablement à demander : "Quand, Seigneur ? Quand exauceras-tu ma prière ?"

    Et nous avons horreur d'attendre, que ce soit chez le médecin, dans les embouteillages, au restaurant, ou encore à Noël, ou dans n'importe quelle situation. Mais ce que nous détestons le plus, c'est attendre l'intervention de Dieu.

    Vous est-il déjà arrivé d'être pressé alors que Dieu ne l'était pas ? C'est terriblement agaçant ! Vous êtes prêt, mais pas Dieu. Dieu désire travailler sur vous avant de le faire sur le projet. Chaque croyant doit passer par l'Université de l'Apprentissage de l'Attente (UAA). Certains d'entre nous n'ont toujours pas décroché leur diplôme !

    - Noé a attendu 120 ans depuis le jour où il a commencé à construire l'arche jusqu'à l'arrivée de la pluie.

    - Abraham s'est vu promettre qu'il deviendrait le père d'une multitude de nations, et il n'a pas eu d'enfant avant l'âge de 99 ans.

    - Dieu a annoncé à Moïse que ce serait lui qui libérerait son peuple de 400 années d'esclavage, puis il l'a fait attendre 40 ans dans le désert.

    - Joseph a passé des années en prison avant que Dieu l'élève et le place à la tête de son royaume.

    - Après avoir été oint comme roi, David a attendu des années avant de monter sur le trône.

    Nous devons tous passer par ces temps d'attente. Même Jésus a attendu 30 ans dans sa boutique de charpentier avant de commencer son ministère public.

    Pourquoi attendons-nous ? Ce temps nous enseigne à faire confiance à Dieu. Nous apprenons que son timing est parfait. Une des vérités qu'il nous faut apprendre est celle-ci : le délai de Dieu n'anéantit jamais son projet.

    Une remarque pour aujourd'hui

    Un délai n'est pas un désaveu. Comme les enfants, il nous faut apprendre la différence entre "non" et "pas encore". Nous pensons souvent que Dieu dit "non", mais en réalité, il dit "pas encore".

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "Quand ils aperçurent l'étoile, les mages furent saisis d'une très grande joie." Matthieu 2.10

     

    La période de la nativité trouve son contexte dans une histoire sombre. Les ténèbres étaient épaisses, l'espoir commençait à s'amenuiser. Israël était devenu une province romaine. Le peuple soupirait, espérant qu'une lueur vienne briller dans leurs ténèbres. Dieu fit grâce au milieu de ce contexte ténébreux ; en effet, une étoile apparut pour faire renaître l'espoir. Jésus, l'étoile du matin, par sa naissance, est venu déchirer les ténèbres.

    Le Seigneur veut être votre paix, votre force, votre étoile.

    En cette période de la nativité, des personnes sont encore brisées, vivent des addictions, ne voient pas le bout du tunnel, sont angoissées par la précarité, enveloppées par la maladie. Tout est sombre… Malgré ces données alarmantes, l'Astre peut luire et vous redonner la joie.

    Quand vous êtes perdu face à tant de directions différentes, il y a cette lumière dans votre cœur qui vous rassure et vous dit : "N'aie pas peur." Lorsque vous êtes seul au monde, que le silence de la nuit vous enveloppe, que les amis ne sont plus là et que les lumières du dehors s'éteignent…sachez que le Seigneur veut être votre paix, votre force, votre étoile. Il peut arriver que l'amour passe à côté de vous alors que vous êtes pris dans vos inquiétudes, dans vos plans. A ce moment-là, une douce voix intérieure se lève pour vous apporter le salut.

    Jésus, la lumière du monde est une lampe pour votre vie, il vous éclaire et vous montre la voie. Il ne vous laisse pas au milieu de vos ténèbres, mais Il illumine votre sentier en vous montrant la direction. Là où vous ne voyez qu'obscurité, Il apporte la clarté. Là où vous percevez la fatalité, Il fait naître en vous la perspective d'un lendemain meilleur. Là où règne le désespoir, Il fait germer l'espoir. Peu importe l'épaisseur de vos ténèbres, la lumière divine sera toujours supérieure. Suivez l'Étoile du matin, l'Astre qui luit en permanence.

    Une prière pour aujourd'hui

    En cette période de la nativité, je crois que Jésus est l'Étoile du matin. Il est plus fort que mes ténèbres, plus brillant que l'obscurité qui m'angoisse et il éclaire mon chemin. Amen ! 

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire.” 1 Timothée 3. 16

     

    Toute la vie terrestre de notre Seigneur Jésus s’est déroulée sous le regard des anges. Il a été “vu” des anges. Le verbe signifie « voir », « visiter », « observer », parfois « porter assistance ». En effet, tout au long du ministère terrestre du Seigneur, les anges l’ont observé et ils lui ont porté assistance dans certaines occasions.
    Les anges ont annoncé sa naissance à Joseph et aux bergers. Ils sont présents pour contempler le mystère du Fils de Dieu devenu un bébé couché dans une crèche.
    Plus tard, au désert, ils l’approchent et le servent après qu’il a, tout seul, résisté aux tentations du diable.
    À Gethsémané, quand le Seigneur est dans l’angoisse du combat, un ange du ciel le fortifie (Luc 22. 43).
    Lors de la résurrection, des anges sont là (Luc 24. 4, 5), celui qui a roulé la pierre, à l’entrée du tombeau (Matt. 28. 2) ; ceux qui sont apparus aux femmes pour leur annoncer que Jésus était ressuscité (Luc 24. 4-7). Deux anges sont présents au moment où le Seigneur Jésus monte au ciel (Act. 1. 11).
    Les anges l’ont vu : effectivement ils ont joué un rôle dans la vie terrestre de notre Seigneur, et cela du début à la fin. Mais, pendant les trois heures de ténèbres à Golgotha, Jésus a été seul, absolument seul, face à la colère de Dieu qu’il subissait parce qu’il s’était volontairement chargé de nos péchés.
    Aujourd’hui, les anges s’inclinent devant ce mystère de l’amour divin, et en font l’objet de leurs contemplations (1 Pi. 1. 12). Une multitude de l’armée céleste a loué Dieu lors de sa naissance à Bethléem (Luc 2. 13). Maintenant, la rédemption est le sujet de leur joie : ils se réjouissent et louent Dieu lorsque celui-ci sauve un pécheur (Luc 15. 7, 10).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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