• "Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements." Jean 14.15

     

    Au milieu de toute l'agitation de cette période de Noël, arrêtons-nous quelques instants pour penser au premier Noël. Avez-vous déjà essayé de vous mettre à la place de Joseph ? Sa fiancée venait de lui annoncer qu'elle était enceinte, prétendant qu'un ange l'avait visitée et que le bébé était celui de Dieu. Et elle espérait lui faire croire ça ! 

    En l'espace d'un instant, toute l'existence de Joseph se trouva bouleversée. Ce n'était pas ainsi qu'il avait envisagé son avenir. Tout cela n'avait aucun sens.

    Les actes sans l'amour ne sont que religion morte – et l'amour sans les actes n'est que paroles vaines.

    Connaissez-vous ce sentiment ? Votre situation financière s'est subitement détériorée, la menace de licenciements plane à votre travail ou vous venez d'apprendre la maladie d'un de vos proches. Comment allez-vous gérer ça ? Que faites-vous quand vous êtes dépassé par les événements ?

    Joseph choisit de faire ce que Dieu lui dit, et cette attitude changea tout. Joseph décida d'obéir à Dieu même s'il ne comprenait pas ce qui se passait.

    Aujourd'hui, le mot "obéir" a une connotation négative. Obéir, c'est se plier contre son gré à quelque chose qui vous est imposé, par crainte d'une punition.

    Mais ce n'est pas ce type d'obéissance dont parle la Bible. L'obéissance dans la Bible signifie ceci : amour + confiance + action.

    Elle commence par l'amour, comme l'a dit Jésus dans Jean 14.15 : "Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements". L'obéissance découle de la certitude que Dieu vous aime et que vous l'aimez en retour.

    Beaucoup rapprochent l'obéissance de la crainte, mais Dieu veut que nous la considérions au contraire comme une relation d'amour. Et l'amour engendre la confiance. Si vous faites confiance à ce que Dieu vous dit et que vous croyez qu'il vous aime, les actes suivront.

    Les trois éléments sont nécessaires, parce que les actes sans l'amour ne sont que religion morte – et l'amour sans les actes n'est que paroles vaines.

    Grâce à sa relation avec Dieu, Joseph put accepter ce que Marie et l'ange lui dirent. Il savait que Dieu l'aimait et il aimait Dieu. Il faisait confiance à Dieu et choisit de faire ce qu'il lui demandait. Et à cause de cela, sa vie est encore un exemple pour nous actuellement.

    Une question pour aujourd'hui

    Votre relation avec Dieu se fonde-t-elle sur l'amour ou sur la peur ?  Comment décririez-vous votre niveau de confiance en Dieu ?

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "Et tu lui donneras le nom de Jésus" Matthieu 1.21

     

    Connaissez-vous l'histoire de Roméo et Juliette écrite par W. Shakespeare ? C'est le drame de deux jeunes personnes qui s'aiment : Juliette Capulet et Roméo Montaigu. Leur amour est impossible à cause de la haine que les deux familles nourrissent l'une contre l'autre. Juliette est triste et réalise que la seule barrière à leur amour est liée à leur nom de famille. C'est pourquoi Juliette va dire à son bien-aimé : "Ton nom seul est mon ennemi. Tu n'es pas un Montaigu, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Montaigu ? (...). Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom." En réalité, le problème ne résidait pas dans qui était Roméo mais plutôt dans ce que son nom de famille inspirait.

    Jésus est venu sauver, aimer, pardonner, relever ceux qui sont abattus

    Cette histoire m'amène à réfléchir sur ce qu'évoque le nom de Jésus et sur l'idée que les gens s'en font. Finalement, beaucoup de gens haïssent le christianisme sans vraiment comprendre qui est le Seigneur. À cause d'un mauvais témoignage, de prise de position violente ou de jugement hâtif... Au fond, les gens détestent-ils vraiment Jésus ou bien l'idée qu'ils ont de lui ?

    Les lettres composant "Jésus" sont avant tout l'expression de son être. Jésus est venu sauver, aimer, pardonner, relever ceux qui sont abattus. Qu'y a-t-il dans un nom ? Dans ce cas précis il y a l'espérance, la puissance, l'autorité, le courage et la consolation.

    Peut-être êtes-vous en colère contre le témoignage peu reluisant d'un chrétien, du clergé, d'une dénomination, d'une assemblée, d'une façon de faire ? Je vous invite à regarder à Jésus car lui seul est digne de recevoir la louange et l'adoration. Ne haïssez pas Jésus à cause des autres mais regardez simplement qui il est.

    Une réflexion pour aujourd'hui

    Est-ce que mon témoignage honore ou salit le nom de Jésus ?
    Lire Proverbes 22:1 et Ecclésiaste 7:1

    Source (La Pensé du Jour)

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  • “Jésus le Nazaréen… était un prophète puissant en œuvre et en parole devant Dieu et devant tout le peuple.” Luc 24. 19

    “J’ai composé le premier récit, Théophile, sur tout ce que Jésus commença de faire et d’enseigner jusqu’au jour où il fut élevé au ciel.” Actes 1. 1

     

    Nos actes sont aussi nécessaires que nos paroles. Ils devraient même les précéder afin de leur donner du poids. Il en était ainsi du Seigneur sur la terre : ses paroles n’allaient pas sans ses actes.
    Maintenant qu’il est au ciel, sa voix nous parvient encore à travers la Bible et le Saint Esprit nous la rend audible. Mais comment le Seigneur agit-il ?
    Nous trouvons l’exemple de sa démarche « pédagogique » dans la première multiplication des pains. Ce miracle précède son enseignement sur “le véritable pain qui vient du ciel”, “celui qui donne la vie au monde” (Jean 6. 32, 33). Le Seigneur a nourri concrètement les foules pour leur permettre de recevoir une nourriture spirituelle pour leurs âmes.
    Les disciples ont fait asseoir les gens, puis “Jésus prit les pains ; puis, après avoir rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis ; de même aussi les poissons, autant qu’ils en voulaient” (Jean 6. 11). Matthieu précise : “puis il rompit les pains, les donna aux disciples, et les disciples aux foules. Ils mangèrent tous et furent rassasiés” (Matt. 14. 19, 20). Les mains des disciples étaient les mains du Seigneur ; nos mains sont les siennes.
    On l’a dit : « Ce miracle est une leçon spirituelle pour les disciples de tous les temps. Il y a toujours des foules affamées. Il y a toujours des disciples aux ressources apparemment misérables. Et il y a toujours un Sauveur compatissant. Chaque fois que les disciples sont prêts à lui donner le peu qu’ils possèdent, il le multiplie pour nourrir des milliers d’hommes. » Ceci est vrai spirituellement, mais nous pouvons l’expérimenter aussi physiquement. Donner le peu que nous possédons, c’est nous mettre à sa disposition pour Lui permettre d’agir par notre moyen, c’est présenter à Dieu nos “corps en sacrifice vivant” (Rom. 12. 1).
    Soyons prêts à être les mains du Seigneur. Nous pensons peut-être ne pas être aptes, mais personne ne l’est par lui-même. Si nous sommes prêts à mettre nos mains à la disposition du Seigneur, il saura les utiliser selon les besoins.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • Ils [...] virent le petit enfant [...] se prosternèrent et l’adorèrent. Matthieu 2.11

     

    Les mages ne pouvaient imaginer plus humbles circonstances que celles entourant la naissance de Jésus. Max Lucado brosse le tableau :

    “Son règne n'aura pas de fin.”

    « Le sol est gelé, l'herbe est rare. Les toiles d'araignées pendent au plafond… Marie contemple le visage de son fils, son Seigneur, sa Majesté. À cet instant, personne au monde hormis cette jeune femme ne peut mieux comprendre qui est Dieu et ce qu'il a fait… Elle se souvient des paroles de l'ange : “Son règne n'aura pas de fin.” La majesté dans un milieu ordinaire. La vertu dans le fumier et la sueur. Le divin venant au monde dans une étable.

    Ce nouveau-né avait un jour dominé l'univers. Ses habits d'éternité se sont changés en haillons. Le trône doré abandonné pour un enclos de moutons crasseux. Les fidèles anges remplacés par des bergers. Pendant ce temps la ville bourdonne, ignorant que Dieu visite sa planète.

    Jamais l'aubergiste n'aurait cru qu'il venait juste de jeter Dieu dehors dans le froid. Et si on avait annoncé que le Messie était blotti dans les bras d'une adolescente aux environs de leur village, tout le monde aurait éclaté de rire. Tous étaient trop occupés pour s'en soucier.

    Mais ceux qui ont manqué l'arrivée de sa Majesté cette nuit-là ne l'ont pas fait par malveillance. Non, ils l'ont manqué parce qu'ils ne le cherchaient pas !
    »

    Une pensé pour aujourd'hui

    Ce Noël, au milieu des cadeaux, des guirlandes et de la fête, arrêtez-vous et cherchez Jésus. Si vous le connaissez comme Seigneur et Sauveur, prenez le temps de le louer. Sinon, faites de lui votre Seigneur et Sauveur. Si vous le faites, jamais vous n'aurez eu de meilleur Noël.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “En voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens venir à son baptême, [Jean-Baptiste] leur dit : Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient ? Produisez donc du fruit qui convienne à la repentance.” Matthieu 3. 7-9

     

    Jean-Baptiste ne prêche pas un message théorique. Il ne parle pas en termes vagues pour éviter de scandaliser son auditoire, il prêche avec conviction et sévérité.
    Le prophète s’adresse à chacun, sans distinction de rang ou de classe : aux foules, aux percepteurs des impôts pour les Romains, aux soldats, aux pharisiens, aux sadducéens, au roi Hérode.
    Jean-Baptiste dénonce les péchés et parle de jugement en termes très forts, mais il indique en même temps le remède. Pour préparer le peuple à la venue du Messie, il va à la source des maux : le cœur humain, son orgueil et ses mauvaises pensées, car “c’est du cœur que viennent mauvaises pensées, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, injures” (Matt. 15. 19).
    Le cœur de l’homme ne peut pas être amélioré, malgré toutes les tentatives de réformes proposées par les hommes. Le prophète Jérémie constate : “Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable : qui le connaît ?” (Jér. 17. 9). L’homme doit naître de nouveau et commencer une vie entièrement nouvelle. Cette nouvelle naissance, d’origine divine, est opérée par Dieu, et le moyen est sa Parole et l’Esprit Saint.
    Jean-Baptiste n’était qu’un homme. Il ne pouvait pas communiquer la vie divine, pas plus qu’il ne pouvait exercer le jugement. Il n’exige pas de ses auditeurs le respect de règles, ni des privations. Il leur indique simplement le premier pas à faire : se repentir en manifestant leur sincérité par des fruits.
    Le prophète baptisait d’eau en signe de repentance, c’est-à-dire de retour vers Dieu. Il dénonçait vigoureusement ce qui était faux, mais il indiquait en même temps la solution et dirigeait les regards vers le Messie : celui qui viendrait après lui baptiserait de l’Esprit Saint, celui qui introduirait une puissance de vie dans un nouvel état de choses.
    Le prophète parle à la conscience de ses auditeurs ; il les reprend, les exhorte, les évangélise. En cela, il est un modèle pour chaque prédicateur.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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