• "Que rien ne se fasse par esprit de parti ou par vaine gloire ; mais que, dans l'humilité, l'un estime l'autre supérieur à lui-même, chacun ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres." Philippiens 2. 3, 4

     

    Paul m'exhorte aujourd'hui à utiliser la comparaison ! Comparaison est raison quand on prend l'autre comme point de référence. La démarche n'est pas d'évaluer ce qui me manque par rapport à lui, mais ce qu'il a de plus que moi. C'est le signe de la véritable humilité.

    Pour estimer l'autre supérieur, il faut une échelle de valeurs qui permette la comparaison. Acceptons-nous, à l'avance, de remettre en cause la nôtre : nous avons très bien pu, jusqu'ici, ne pas bien comprendre tel ou tel aspect de l'enseignement de la Parole de Dieu ? Dans ce cas, disons-nous, avant de dialoguer : ce frère ou cette sœur aime le Seigneur, pourquoi n'aurait-il pas raison ? Comment a-t-il été amené à penser ou à agir ainsi ? Sur quels passages de la Bible s'appuie-t-il ? Nous encourageons alors l'interlocuteur à s'expliquer, nous lui donnons la liberté d'exposer sa pensée, de développer sa compréhension de la question débattue.
    Estimer son frère supérieur à soi-même est sans doute le comportement le plus difficile à réaliser et le plus contraire à l'esprit humain qui cherche toujours à s'élever au-dessus des autres. Mais c'est l'attitude qui facilite le plus les relations fraternelles. C'est la seule démarche efficace pour rétablir l'entente. Bien entendu, nous ne pouvons pas répondre à cette exhortation par nos propres forces. Ce n'est pas possible que par le Saint Esprit qui habite en nous et nous en donne la force.
    Prendre humblement ma place parmi mes frères, en rejetant la tentation de m'élever, est l'attitude d'humilité que Jésus lui-même a enseignée à ses disciples. Quand ils discutaient sur leur place dans la hiérarchie du royaume de Dieu qu'ils espéraient tout proche, il leur a déclaré : "Je suis au milieu de vous comme celui qui sert" (Luc 22. 27). Et joignant le geste à la parole cette même soirée, il a lavé les pieds de ses disciples, tâches réservée aux esclaves (Jean 13. 5).
    Ce sont toujours les branches les plus chargées de fruits qui s'inclinent le plus bas.
    Seigneur, aide-moi à vivre humblement pour les autres, afin que je vive comme toi !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Le pharisien, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont..." Luc 18. 11

     

    Dans une parabole, le Seigneur décrit deux hommes qui montent au Temple pour prier, l'un est un pharisien, l'autre un publicain (collecteur d'impôts pour les Romains). Le pharisien est debout pour être vu de tous, mais il se tient à l'écart pour ne pas se souiller avec des pécheurs ! Il se compare, devant Dieu, au publicain, regardant vers le sol et qui se frappe la poitrine, écrasé par le sentiment de son indignité.

    Plein de lui-même, le pharisien s'estime au-dessus des autres qu'il juge pécheurs. Il informe Dieu de ses mérites et il ne ressent aucun besoins, sinon d'être vu et reconnu. Il ne demande rien, il ne reçoit rien. Le publicain s'auto-évalue aussi. Il se situe dans sa prière par rapport à la sainteté et à la justice de Dieu. Sans illusion sur lui-même, il se reconnaît pécheur et cherche seulement le pardon de ses fautes.
    Pierre assiste à un entretien entre Jésus et un homme riche venu lui demander ce qu'il faut faire pour obtenir la vie éternelle (Matt. 19. 16). Il a entendu Jésus lui dire : "Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi" (v. 21). Il a vu ce riche s'éloigner tout triste. Pierre se compare à ce riche et se met à dire à Jésus : "Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi ; qu'en sera-t-il donc pour nous ?" (v. 27). Jésus, qui a mesuré le renoncement de Pierre ou plutôt l'exclusivité de son amour, lui donne donc l'assurance que tout ce qui est fait pour lui sera largement récompensé dans le royaume à venir. Pour le présent, il lui accorde une récompense au centuple : "Quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs à cause de mon nom, en recevra cent fois autant et héritera de la vie éternelle" (v. 29).
    Comparaison n'est pas raison... On peut multiplier les exemples dans la Bible. Dans tous les cas, la comparaison n'est utilisée que pour se justifier, se rehausser ou mériter une récompense.
    Seigneur, délivre-moi du désir de le justifier !
    Seigneur, délivre-moi du désir de me comparer !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Lorsque le roi d'Israël [Joram] eut lu la lettre, il déchira ses vêtements, et dit : Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, que celui-ci [le roi de Syrie] envoie vers moi pour délivrer un homme de sa lèpre ?" 2 Rois 5. 7

     

    L'histoire de Naaman est connue, mais est-elle bien connue ? Et que retient-on pour aujourd'hui de l'attitude de Joram, roi d'Israël, dont le rôle se limite au verset cité dans cette circonstance ?

    Joram, fils d'Achab, n'a pas l'arrogance de son père ni celle de sa mère Jézabel, dans la pratique de l'idolâtrie. Mais, quoique ayant abattu la stèle de Baal, il n'en reste pas moins l'adepte du culte des deux veaux d'or établi par Jéroboam (1 Rois 12. 26-33). Cela le prive de tout discernement spirituel. Aussi la lecture de la lettre du roi de Syrie lui envoyant son général Naaman "afin que tu le guérisses de la lèpre" le laisse-t-elle dans un désarroi complet. Bien qu'il admette qu'il n'y à que Dieu "pour faire mourir et pour faire vivre", on n'est pas surpris de son attitude : il ne s'adresse pas à Dieu pour implorer son intervention, il ne recherche pas le concours du prophète Élisée "qui se tient devant Dieu" à Samarie, la capitale. Tout roi qu'il soit, Joram ignore ce qu'une jeune Israélite, captive en Syrie, mais fidèle à Dieu, sait et déclare courageusement à sa maîtresse : "Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! alors il le délivrerai de sa lèpre". Une simple parole qui aura un impact sur deux royaumes !
    L'incrédulité empêche l'action de la grâce et nous en sommes les témoins chaque jour dans nos pays (Luc 4. 27 ; Marc 6. 5).
    La réaction d'Élisée à la clameur de Joram est exemplaire : "Que [Naaman] vienne... vers moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël", autrement dit : « Je lui révélerai la grâce et la puissance de Celui que tu nommes sans le connaître ». Le résultat est spectaculaire. Non seulement Naaman est guéri, mais c'est en adorateur du Dieu d'Israël qu'il rentre à Damas.
    Comme Naaman autrefois, les réfugiés de pays bouleversés par des conflits politiques, affluent dans une Europe déchristianisée et aussi désemparée que le Joram de notre récit. Y aura-t-il parmi les chrétiens des Élisée pour leur montrer le chemin du salut et pour qu'ils sachent que notre Dieu est un Dieu sauveur ?
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3. 14, 15

    "Jésus leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que c'est moi et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné." Jean 8. 28

    "Et moi, si je suis élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi-même." Jean 12. 32

     

    Dans l'évangile selon Jean parle à trois reprises de son élévation comme Fils de l'homme. De quoi s'agit-il ?

    Au début de son ministère, Jésus déclare à Nicodème : "Il faut que le Fils de l'homme soit élevé". Pour rendre accessible le mystère de son œuvre rédemptrice, il lui rappelle l'épisode du serpent d'airain, mis sur une perche comme moyen de salut pour tout Israélite mordu par un serpent venimeux. Un simple regard suffisait pour être guéri (Nom. 21. 9). De même, le regard de la foi sur Jésus en croix assure la vie éternelle à quiconque croit.
    À la fin de son ministère, devant une foule perplexe, Jésus indique qu'il deviendra un centre d'attraction pour tous les hommes. En effet, la crucifixion du Seigneur Jésus a eu pour conséquence d'attirer à lui une multitude d'hommes et de femmes de tout horizon, sans distinction de race ou de classe. Chaque personne éprouve un jour cet attrait pour le Sauveur.
    Mais comme l'homme a le pouvoir d'y résister, cela ne signifie pas que tous viennent réellement à Jésus.
    Entre ces deux déclarations, Jésus place chaque homme devant ses responsabilités. Il sait que son peuple l'attachera à la croix : "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que c'est moi et que je ne fais rien de moi-même". Les faits obligeront les hommes à admettre ce que maintenant ils ne croient pas. Tous sauront, par leur conversion ou par leur condamnation, que Jésus est Seigneur et Christ (Act. 2. 36 ; Phil. 2. 11).
    Le terme suprême de l'élévation de Jésus a été la gloire du ciel ; mais quel chemin il a parcouru pour y arriver !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Je sais, ô mon Dieu, que tu sondes le cœur, et que tu prend plaisir à la droiture." 1 Chroniques 29. 17

    "Pratiquer ce qui est juste et droit, est une chose plus agréable à l'Éternel qu'un sacrifice." Proverbes 21. 3

     

    29 avril 2015. Clermont-Ferrand. Décès à 88 ans de François Michelin qui fit pendant plus de 40 ans le Président du groupe fondé par son grand-père ; groupe qui sous son égide, devint l'un des premiers manufacturiers de pneumatiques du monde. Les éloges sont nombreux dans sa ville et ailleurs, rendus à celui qui fut l'un des grands patrons du XXe siècles. Des ouvriers de ses usines parlent de sa simplicité, de son accessibilité. Un de ses collaborateurs du plus haut niveau déclare : « Fervent chrétien, il a inculqué la droiture à plusieurs générations de cadres-dirigeants ». Quel hommage rendu à un grand patron et surtout quel témoignage laissé par un authentique chrétien !

    Dieu prend plaisir à la droiture. David le savait par expérience (premier verset du jour). Salomon son fils, qui va lui succéder, parle de son père comme de quelqu'un qui a marché en droiture de cœur avec Dieu (1 Rois 3. 6). Dieu, lui-même, rend hommage à la fidélité et l'obéissance de leur ancêtre Abraham : "Je le connais, lui dit l'Éternel, et je sais qu'il commandera à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l'Éternel, pour pratiquer ce qui est juste et droit" (Gen. 18. 19).
    Pour pratiquer ce qui est juste et droit, i ne suffit pas de connaître et de respecter les lois humaines qui régissent la société où nous vivions. Il faut posséder les pensées de Dieu quant à nos relations familiales, fraternelles et sociales. Elle ne sont pas consignés dans un code civil, mais dans la Bible.
    Quel encouragement pour les parents croyants à inculquer la connaissance de Dieu et la droiture à leurs enfants ! La droiture se remarque vite dans ce monde imprégné de mensonge, et elle donne sa crédibilité au témoignage chrétien : un employé honnête et droit dans son comportement et son travail n'échappe pas à l'attention de son employeur ; un supérieur qui à une démarche foncièrement honnête et droite sera toujours respecté parles collaborateurs, même s'il devait être désavoué par sa hiérarchie.
    Le proverbe d'aujourd'hui accorde même à notre comportement juste et droit en société, la priorité sur ce que nous pouvons offrir à Dieu comme paroles et actes !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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