• "Mon Dieu, en toi j'ai mis ma confiance." Psaume 25. 2

    "Ô Éternel, je me suis confié en toi ; j'ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main." Psaume 31. 14, 15

     

    Pourquoi ne pas faire le bilan de son existence qu'au terme de sa vie ou même à la fin d'une année ? Il est tout aussi important de faire le point par temps calme que dans la tempête...

    Seigneur, quand je fais le bilan de ma vie devant toi, aujourd'hui, paisiblement, quand je regarde en arrière, honnêtement, j'y vois des zones d'ombre et des plages de lumière ; je me souviens des épreuves que tu as permises comme des délivrances que tu as opérées ; je me rappelle les moments de contraintes comme des phases d'épanouissement, les jours de fatigue comme ceux où je te servais rempli d'énergie ; je revis les instants de doute comme les jours où, plein de confiance, je m'appuyais sur toi ; je repense à cette triste période où chez moi la Loi l'emportait sur la grâce ; je revois les occasions où je cherchais des solutions intelligentes à mes problèmes plutôt qu'un comportement spirituel... Tout cela passe devant mes yeux... Que reste-t-il vraiment ? Le souvenir de ta miséricorde, de ta grâce, de ton amour ! Oui, dans ton amour, tu m'as protégé, guidé, enseigné, transformé. Tes soins comme toi seul sais les prodiguer, m'ont entouré à chaque pas et je sais que tu ne te lasses pas.
    Seigneur, dans ta grâce, tu m'as confié des services comme à tous les tiens. D'autres auraient pu les accomplir mieux que moi-même, je le sais. Mais quel honneur tu m'as accordé de te servir, toi un Maître si bon et si fidèle !
    Tout ce qui reste à faire, je te le confie. Ce que je t'apporte, je le sais, ne restera pas sans effet. Après tout, c'est ton œuvre ! Fais-la fructifier, Seigneur, afin que rien ne soit perdu !
    La foi chrétienne sera attaquée, le légalisme et l'immoralité enchaîneront des chrétiens, ils seront encore persécutés. On se moquera de toi, Seigneur, et, sur la terre, l'Église se fragmentera encore. Mais je sais que tu continueras de bâtir ton Église jusqu'à ta venue et "les portes de l'hadès ne prévaudront pas contre elle" (Matt. 16. 18). Tu es le constructeur par excellence ! Dans cette espérance, je sais que le chemin qui reste à parcourir est court, car tu viens bientôt.
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Saul se fortifiait de plus en plus et confondait les Juifs qui demeuraient à Damas, en démontrant que Jésus était le Christ... Arrivé à Jérusalem, [Saul] cherchait à se joindre aux disciples ; mais tous le craignaient, ne pouvant pas croire qu'il était disciple." Actes 9. 22, 26

     

    Quand on confectionne des habits sur mesure, il est impensable que le tailleur ne reprenne pas, chaque fois, les mesures. Et le tailleur a raison ! Il ne peut pas se fier aux mesures précédentes, car elles changent, à cause des variations de poids et de tailles. S'il ne prend pas cette précaution, le vêtement aussi réussi soit-il, ne sera pas ajusté.

    À Jérusalem, Saul avait une solide réputation d'ennemi des chrétiens, car avant sa conversion, il "ravageait l'assemblée : il pénétrait dans les maisons, et, traînant hommes et femmes, il les livrait pour être jetés en prison" (Act. 8. 3). Et de nombreux chrétiens vivaient dans la terreur de ce fanatique. Ce même homme frappait maintenant à leur porte pour se joindre à eux. En vain : "tous le craignaient". On comprend qu'ils aiment fait preuve de prudence. Mais la suite montre qu'ils ont manqué de clairvoyance : ils ont négligé « de prendre ses mesures ». Barnabas, lui, fidèle à sa renommé de « fils de consolation », prends les nouvelles mesures de Saul. Il l'accueille et constate qu'il a vraiment changé. Il le mène aux apôtres, raconte sa conversion et rapporte le témoignage courageux qu'il a rendu à Damas. Résultat ? "Dès lors [Saul] était avec eux à Jérusalem, il allait et venait et parlait avec assurance au nom du Seigneur" (Act. 9. 28). Et les disciples le sauvent même de nouveaux dangers (v. 29, 30) !
    Pour nous le problème est celui-ci : quand nous avons jugés quelqu'un comme implacable, détestable, méchant..., nous avons de grandes difficultés à penser qu'il puisse changer en bien, par méconnaissance de soi-même et de la grâce de Dieu. En principe, nous savons que le Saint Esprit peut changer le cœur le plus endurci. Mais pour cette personne qui m'a fait un tort considérable, cela me paraît impossible aujourd'hui ! Je la tiens toujours pour ce qu'elle était, même si elle ne l'est plus. Et voici qu'elle s'annonce chez moi pour en parler ! Vais-je refuser l'entrevue ou au contraire « reprendre ses mesures » et... lui pardonne ? Et si je n'arrive vraiment pas, suis-je prêt à recevoir Barnabas ?
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Si quelqu'un pense être religieux et qu'il ne tienne pas sa langue en bride, mais séduise son cœur, son service religieux est vain." Jacques 1. 26

     

    Pour un chrétien, être séduit, c'est se laisser détourner de ce qui devrait être son but constant : écouter Dieu et faire ce qui lui plaît. La séduction est le fruit de la tentation quand nous ne lui résistons pas. Derrière une telle séduction, il y a toujours un mensonge : celui de promettre le bonheur en dehors de l'obéissance à Dieu.

    - On peut être séduit par le diable : au tout début de l'histoire humaine, Ève est séduite par les belles paroles du serpent qui lui fait miroiter d'être égale à Dieu (Gen. 3. 13). Paul met en garde les croyants de Corinthe : "Je crains que... comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient pas corrompues et détournés de la simplicité à l'égard de Christ" (2 Cor. 11. 3). Pourquoi s'exprime-t-il ainsi ? Parce que ces frères étaient prêts à écouter les belles paroles de ceux qui, complices du diable, leur vantaient un évangile différent du sien.
    - On peut être séduit par les choses matérielles : nous savons quel attrait elles peuvent avoir sur nous. Tout le but de la publicité est de nous séduire et de nous donner envie de posséder ce que nous ne possédons pas et dont nous n'avons pas obligatoirement besoin. Le Seigneur Jésus nous met en garde contre la tromperie (ou la séduction) des richesses qui "étouffent la Parole" (Marc 4. 18, 19).
    - On peut être séduit par quelqu'un : un camarade de classe qui vous entraîne dans un endroit où le Seigneur ne voudrait pas vous voir, un collègue qui vous flatte pour obtenir quelque faveur, ou même un chrétien qui voudrait vous faire partager ses vues personnelles non conformes à l'Écriture : "Que personne ne vous séduise en aucune manière" (2 Thes. 2. 3).
    - On peut être séduit par soi-même : c'est la séduction la plus subtile et il est difficile d'y échapper lorsque nous nous tenons près du Seigneur. Paul nous dit que : "si, n'étant rien, quelqu'un pense être quelque chose, il se séduit lui-même" (Gal. 6. 3).
    Comment faire pour ne pas être séduit ? Puisqu'il y a un mensonge derrière chaque tentation, c'est d'éviter tout contact avec ce monde impur.
    Mieux : c'est de rester attaché à la Parole de Dieu. La Parole de Die, qui est la vérité, nous détache du monde pour nous attacher à Christ (Jean 17. 17). C'est à la portée de tout croyant, c'est aussi son devoir !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Édom refusa de laisser Israël par ses limites... Et ils partirent de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d'Édom." Nombres 20. 21 ; 21. 4

     

    Après un long séjour dans le désert, Israël est enfin parvenu à Kades-Barnéa, à la frontière sud du pays de Canaan. Pour entrer dans le pays promis, le plus simple serait de traverser le territoire d'Édom en longeant la mer Morte. Cela évitera bien des kilomètres de marches harassante, surtout en cette fin de voyage. Mais Édom refuse laisser passer Israël sur son territoire, aussi le peuple devra-t-il faire un grand détour pour contourner le pays d'Édom par l'est.

    Pour nous également, que d'obstacles dans notre vie nous ont obligé parfois à faire de grands détours ! Ainsi, des personnes qui auraient pu facilité notre marche (individuelle, familiale et collective) en nous offrant "le chemin du roi" (Nom. 20. 17) n'ont rien fait pour nous aider. Au contraire, elles se sont mises en travers de notre chemin. Situation pénible, décourageante, irritante (Nom. 21. 4, 5). Tout aurait pu être si simple, si rapide... Maintenant, il faut faire un grand détour : repasser un examen, trouver une nouvelle amitié, rechercher un nouveau logement, un nouvel emploi...
    Une chose est sûre, le découragement et l'irritation contre les personnes ne sont pas la solution de Dieu. Si l'on considère que ce détour pénible est dans la main de Dieu, il peut devenir profitable et même riche d'espérances. Certes, l'impatience, le découragement d'Israël e son mépris pour la manne, lors du détour imposé par Édom, ont amené le jugement par les serpents ; mais il y eut le remède du serpent d'airain, merveilleuse image des siècles à l'avance, du salut par la croix de Jésus (Jean 3. 14, 15). Puis il y a eu quelques pages de plus au grand "livre des guerres de l'Éternel", celles où l'Éternel combat pour son peuple (Nom. 21. 14, 15). Ensuite, il y a eu les eaux rafraîchissantes du puits de Béer (v. 16) et le premier cantique chanté depuis celui des bords de la mer Rouge (v. 17).
    C'est vrai, un détour est toujours pénible, surtout si des personnes sont en cause. Mais si vous et moi, nous le faisons avec Dieu, il sera bénéfique. Ce ne seront pas des semaines, des mois ou des années perdus !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "L'Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te bisera la tête, et toi tu lui brisera le talon." Genèse 3. 14, 15

     

    Le livre de la Genèse contient en germe tous les grands principes des relations de Dieu avec l'homme.

    Le jour où le péché est entré dans le monde, Dieu pose des questions à Adam : "Où es-tu ?... Qui t'a montré que tu étais nu ? As-tu mangé de l'arbre dont je t'ai commandé de ne pas manger ?" Puis il se tourne vers Ève : "Qu'est-ce que tu as fait ?". Arrivé au serpent, l'Éternel n'interroge plus, il juge : la malédiction tombe sans réserve sur le serpent, il marchera "sur son ventre" (signe de bassesse), il mangera "la poussière" (signe d'abjection).
    L'homme avait écouter le serpent pour désobéir à Dieu ; maintenant Dieu les oppose l'un à l'autre. Il déclare au serpent : "Je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence (ou ta descendance, ta postérité) et sa semence". Dieu lui annonce, en terme voilé, le monde et l'issue de cette relation hostile : "Elle te brisera la tête, et toi tu lui brisera le talon".
    C'est la première prophétie que nous trouvons dans la Bible et c'est Dieu qui l'exprime. Il s'adresse au serpent, première cause du mal, mais Adam et Ève l'entendent. Satan sera l'ennemi héréditaire de la race humaine, la lutte sera sera sans merci. Mais cette prophétie assure une issue certaine : la victoire de la descendance de la femme (Christ) sur Satan. C'est à la croix que Christ a écrasé la tête du serpent, siège de la puissance du mal. Il l'a vaincu, mais au prix du talon brisé, c'est-à-dire de ses souffrances et de sa vie "ôtée de la terre" (Act. 8. 33).
    Cette première prophétie est ainsi la première annonce de la rédemption. Oui, l’œuvre de la croix est au cœur de l'histoire humaine et elle est le fondement du plan rédempteur de Dieu. En contemplant aujourd'hui la grandeur du sacrifice de Jésus Christ, Fils de Dieu devenu Fils de l'homme, nous nous réjouissons de sa victoire sur Satan... et nous adorons.
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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