• "Élie, le Thishbite, d'entre les habitants de Galaad, dit à Achab : L'Éternel, le Dieu d'Israël, devant qui je me tiens, est vivant, qu'il n'y aura cette année-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole." 1 Rois 17. 1

     

    Dans la Bible, Élie symbolise tous les prophètes dons l'Éternel s'est servi durant des centaines d'années pour parler à son peuple et l'avertir des jugements qu'il encourait du fait de sa mauvaise conduite.

    Ce qui caractérisait Élie,c'est qu'il se tenait devant l'Éternel, prêt à recevoir et à exécuter ses ordres. Se tenir devant Dieu lui donnait une autorité telle qu'il pouvait se présenter devant un roi aussi impie qu'Achab pour lui annoncer l'imminence d'une catastrophe nationale ; une sécheresse, dont il prend même la responsabilité de déclarer qu'elle ne cessera que sur son ordre.

    Quelle confiance en Dieu lui fallait-il pour affronter un roi faible, irrésolu, perverti par sa femme Jézabel, elle-même entre les mains des démons qu'elle servait ! Une confiance qu'il puisait dans le sentiment de la présence divine !

    Ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, chrétiens, d'être confrontés à des personnes du monde, et aussi, et aussi à d'autres croyants, humainement plus puissant que nous ? Que de fois, influencés par leur prestige ou tout simplement par l'idée que nous nous faisons de la supériorité de nos interlocuteurs, nous nous sommes laissés influencer, ou bien nous nous sommes tus au lieu de parler !

    Celui qui a l'habitude de s'en référer à Dieu, et qui, par cette pratique de la présence divine, a "les sens exercés à discerner le bien et le mal" (Hébreux. 5. 14), ne se laisse pas dominer ainsi.

    Demeurons dans le Seigneur, que ses paroles demeurent en nous : "Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15. 5).

    En demeurant en Christ, nous prendrons mieux conscience des ressources spirituelle qu'il veut nous communiquer et que nous pourrons communiquer à d'autres.

    Élie n'apportait que le jugement. Nous aussi nous devons annoncer aux hommes qu'ils doivent se repentir ou à un croyant en faute qu'il doit revenir à Christ, mais en même temps nous sommes porteurs de cette merveilleuse nouvelle que Dieu fait grâce aux pécheurs comme aussi à son enfant défaillant qui se repent en vérité.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Abraham se tenait encore en présence de l'Éternel. Et Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu périr le juste avec le méchant ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville ; la détruiras-tu, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui seront en elle ? Loin de toi d'agir de cette manière, de faire mourir le juste avec le méchant, et qu'il en soit du juste comme du méchant ! Loin de toi ! Le juge de toute la terre ne fera-t-il pas ce qui est juste ?" Genèse 18. 22-25

     

    L'Éternel vient de révéler à Abraham - qui se tient devant Lui -, son intention de détruire Sodome et Gomorrhe, deux villes dont le dévoiement des mœurs est devenu proverbial aujourd'hui.

    Abraham sait que son neveu Lot habite avec sa famille à Sodome. Lot n'est pas le seul juste dans cette ville, d'autres justes pourraient y résider, pense-t-il. Abraham, qui se tient devant l'Éternel, s'avance pour intercéder afin que ces villes soient épargnées à cause des justes. Comment comprendre son assurance et sa démarche hardie ?

    L'intercession d'Abraham est inspirée par la foi et elle est fondée sur le caractère juste de l'Éternel : "Le juge de toute la terre ne fera-t-il pas ce qui est juste ?" Elle témoigne qu'Abraham connaît Dieu intimement comme un Dieu juste.

    Sa prière est empreinte de respect dans une pleine assurance de foi : "Si notre cœur ne nous condamne pas , nous avons de l'assurance envers Dieu ; et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui" (1 Jean 3. 21, 22).

    Sa prière est précise : "Peut-être y a-t-il cinquante juste dans la ville ; la détruiras-tu, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui seront en elle ?"

    Abraham obtient l'assentiment de l'Éternel. Il s'enhardit à diminuer le chiffre de cinquante à quarante-cinq, puis à quarante, à trente, à vingt, à dix, et chaque fois l'Éternel accepte d'épargner les villes maudites.

    À chaque réponse positive de l'Éternel, la hardiesse d'Abraham grandit. Il s'arrête aux dix justes. Mais l'Éternel fera sortir Lot, sa femme et ses deux filles avant de détruire les villes. L'Éternel est juste et reste juste.

    Voilà où mène la foi quand on se tient devant Dieu et qu'on s'approche de Lui !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Prête l'oreille à mes paroles, ô Éternel ! Considère ma méditation. Sois attentif à la voix de ma supplication, mon Roi et mon Dieu ! car c'est toi que je prie. Éternel ! le matin, tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j'attendrai." Psaume 5. 1-3

     

    Abraham vient d'avoir la visite de trois hommes et, avec eux, la révélation du don d'un fils, Isaac. Son âme et son esprit sont pleins de cette promesse divine. Il va maintenant recevoir une mauvaise nouvelle : celle du jugement de Sodome et Gomorrhe. Mais l'Esprit de Dieu nous dit : "Abraham se tenait encore devant l'Éternel" (Genèse. 18. 22). Ainsi il était prêt.

    Beaucoup d'hommes de foi se sont tenus devant Dieu : Moïse à la demande de Dieu (Exode. 34. 2) ; Élie, prêt à recevoir les ordres de Dieu (1 Rois 17. 1) ; Jérémie, pour intercéder auprès de Dieu en faveur du peuple et de Jérusalem (Jérémie 18. 20). Ces hommes se tenaient devant Dieu. Nous avons le privilège de nous tenir devant Dieu parce que avons "été approchés par le sang de Christ", ce sang "qui nous purifie de tout péché" (Éphésiens. 2. 13 ; 1 Jean 1. 7). Il n'y a rien de comparable à cette présence. En nous tenant consciemment devant Dieu,

    - Nous lui ferons confiance. Il est Dieu, sage, tout-puissant. Il a préparé pour nous un chemin de vie, pour lui être témoin.

    - Nous lâcherons prise à notre volonté pour nous soumettre à la sienne.

    - Nous chercherons avec amour sa volonté que nous savons parfaite. Elle nous est donnée dans sa Parole.

    - Nous mettrons en pratique ses enseignements, sachant que la Parole est une norme sûre, car issue de Lui.

    - Nous l'aimerons intensément, Lui qui entretient avec nous des relations de confiance et d'amour. Il nous appelle ses "enfants bien-aimés", aimés comme il aime Jésus Christ, son Fils !

    Alors, Père, dans nos souffrances, nos tristesses, nos détresses, dans nos perplexités, nos nécessités, dans nos nuits de découragements, nos jours sans soleil, nous nous tenons devant toi et regardons à toi.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Barnabas prit [Saul] avec lui, le conduisit auprès des apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il avait parlé ouvertement au nom de Jésus. Dès lors il était avec eux à Jérusalem, il allait et venait et parlait ouvertement au nom du Seigneur." Actes 9. 27, 28

     

    Quelquefois, nous avons besoin d'aide pour prendre conscience de notre manque d'amour envers notre prochain. L'expérience montre que nous portons en quelques secondes un jugement sur une personne que nous voyons pour la première fois. En revanche, il faut beaucoup de temps pour se défaire de cette première impression est mauvaise, il est difficile d'accueillir cette personne avec bienveillance. C'est l'humain, me direz-vous. Oui peut-être, mais qu'est-ce qui anime la vie du chrétien ? Les sentiments humains ou le Saint-Esprit ? Un des caractères du fruit de l'Esprit est l'amour qui est plein de bonté et ne préjuge pas du mal (1 Corinthiens. 13. 4-8).

    Barnabas est le surnom donné à Joseph, un Chypriote converti très tôt, pour les qualités qu'il met en œuvre en toute occasion. Son surnom signifie « fils de la prophétie », surtout dans le sens de prophétie qui exhorte ou qui console. Chaque fois que Barnabas parle, il a une bonne parole à donner de la part de Dieu ; quand il agit, il faut du bien. Il est prêt à prendre des risques pour ses frères, quitte à perdre en considération. Peu lui importe, il aime en actes. Barnabas s'emploie à rassurer les croyants de Jérusalem, effrayés par l'arrivée de leur ancien persécuteur Saul. Il sort de sa réserve quand tous ont peur. Il « construit un pont » entre les frères, en prenant Saul avec lui et en expliquant point par point sa conversion. Il est question, non pas d'introduire dans l'assemblée un faux frère extérieurement correct, mais d'accueillir quelqu'un qui est passé, par la croix de Jésus Christ, de la mort à la vie. Barnabas sait écouter, vérifier les bruits qui courent ; il sait regarder avec compassion, sans rester figé sur un passé même récent ; il sait dire les mots justes pour convaincre.

    Lorsque nous rencontrons un frère ou une sœur, soyons à l'écoute, sans préjugé. Et si des difficultés surgissent, apportons notre aide, comme Barnabas ! Soyons des constructeurs de ponts !

     Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Dans la même contrée, il y avait des bergers qui demeuraient aux champs et gardaient leur troupeau pendant les veilles de la nuit." Luc 2. 8

    "Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit." Luc 2. 20

    "Après cela, [Jésus] apparut sous une autre forme à deux d'entre eux qui étaient en chemin, allant à la campagne." Marc 16. 12

     

    Pour les bergers, la journée avait commencé et s'était achevée comme toutes les autres. Ils avaient rassemblé leurs troupeaux pour la nuit et attendaient le jour suivant. Cette nuit-là, ils seront les seuls à apprendre d'un ange du Seigneur ce qui vient d'arriver à Bethléem. Ils s'y rendent et trouvent l'enfant Jésus, Emmanuel (Dieu avec nous), couché dans une mangeoire. Naissance insignifiante pour le monde, mais glorieuse pour Dieu, les anges et les bergers ! En retournant aux champs et à leurs troupeaux pour reprendre leurs occupations, ils glorifient et louent Dieu "pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit" (Luc 2. 20).

    Le jour de la résurrection de Jésus, deux disciples font route pour se rendre à la campagne. Ils ont suivi exactement les événements tragiques de la condamnation de Jésus et de sa crucifixion. Tous les espoirs messianiques qu'ils ont mis dans Jésus de Nazareth sont anéantis. Aussi s'en vont-ils tout triste dans leur village. Un homme s'approche d'eux et leur dit : "Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? Et vous êtes tristes ! L'un d'eux dont le nom est Cléopas lui répondit : Tu es bien le seul, séjournant à Jérusalem, à ne pas savoir ce qui est arrivé ces jours-ci !" (Luc 24. 17, 18). Alors Jésus qu'ils n'ont toujours pas reconnu, leur explique "dans toutes les Écritures ce qui le concerne". Le soir approche. Ils invitent Jésus à rester chez eux. C'est là qu'ils le reconnaissent.

    Mais Jésus disparaît. À eux de retourner à Jérusalem, cette nuit même, pour annoncer, le cœur encore brûlant, la grande nouvelle aux disciples rassemblés dans la chambre haute.

    De Bethléem aux champs, de la campagne à Jérusalem, deux retours dans la nuit, l'un pour proclamer la venue du Sauveur dans ce monde, l'autre pour annoncer sa résurrection.

    Ce soir, premier jour d'une nouvelle semaine, pensons au témoignage des bergers et des deux disciples avant de reprendre nos occupations demain matin comme eux !

    Source (Plaire au Seigneur)

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