• "En vérité, je vous le dis : parmi ceux qui sont nés de femme, il n'en a été suscité aucun de plus grand que Jean le Baptiseur ; mais le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui". Matthieu 11. 11

     

    Les deux disciples de Jean ont rapporté à leur maître le message de Jésus (voir le texte précédent). Après leur départ, le Seigneur fait l'éloge du prophète devant les foules. Jean-Baptiste n'était pas comme les grands de ce monde, habillé de vêtements précieux, vivant dans des palais comme des courtisans. Il était un prophète, davantage même, un messager pour préparer le chemin du Messie. D'autres prophètes avaient déjà annoncé sa venue, mais lui l'a vu et l'a présenté au peuple. C'est pourquoi il est le plus grand de tous, comme Jésus le dit publiquement.

    Le Seigneur relève la fermeté de la foi de Jean-Baptiste, son autorité de prophète entièrement consacré à sa tâche, la grandeur de sa mission.
    Pourtant, ajoute le Seigneur, "le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui". Si ces plus petits sont plus grands que Jean-Baptiste, ce n'est pas à cause de quelque mérite, mais parce que leurs bénédictions sont d'un autre niveau. En effet, la grâce accorde une merveilleuse place à tout croyant qui fait parti de l'Église, épouse de Christ. Jean-Baptiste, lui, est "l'ami de l'Époux" (Jean 3. 29).
    Le Seigneur montre qu'il y a, dans le ministère de Jean-Baptiste, un premier accomplissement de la prophétie de Malachie : il est venu dans "l'esprit et la puissance d'Élie" (Mal. 4. 4,5 ; Luc 1. 17). Jésus compare ensuite les foules à de petits enfants capricieux. Si on leur propose de jouer de la flûte - la grâce - pour qu'ils puissent danser, ils refusent. Si, au contraire, on leur chante des complaintes - la repentance - ils refusent encore (Matt. 11. 17). Rien ne les satisfaits. Les foules sont venues à Jean-Baptiste, attirées par sa prédication, mais elles ne se sont pas repenties à sa voix puissante qui prêchait la repentance et elles se sont vite lassées de son message.
    Aujourd'hui encore, nous risquons de nous décourager face à l'indifférence ou à l'opposition des hommes. Semons la Parole de Dieu, annonçons l'Évangile de la grâce de Dieu par Jésus Christ. Dieu accomplira aujourd'hui encore l’œuvre du salut dans ceux qui sont en contact avec son message (1 Cor. 3. 7) !
     
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Ayant appelé deux de ses disciples, Jean les envoya vers Jésus pour lui dire : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ?" Luc 7. 19

     

    Jean-Baptiste a été jeté en prison parce qu'il a reproché au roi Hérode d'avoir pris la femme de son frère. Dans un moment de faiblesse, il s'interroge sur la personne de Jésus, sans doute parce que Jésus n'est pas accepté comme Messie. De plus, Jésus, qui fait beaucoup de miracles, ne le délivre pas de la prison. Où étaient les fruits de son ministère ? Alors Jean-Baptiste envoie deux de ses disciples à Jésus pour lui demander : "Es-tu celui qui vient, où devons-nous en attendre un autre ?" De ce qu'il avait annoncé, il restait tout un côté de l'action du Messie qui ne s'était pas réalisé : c'était le jugement qu'il devait exercer sur son peuple et sur le monde, et par lequel il devait établir son règne (Matt. 3. 10-12).

    Avec beaucoup de délicatesse, Jésus répond à sa perplexité. Il dit aux deux disciples : "Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu :... les lépreux sont rendus purs, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l'Évangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux quiconque ne sera pas scandalisé à mon sujet" (Luc 7. 22, 23). Tous les miracles que Jésus avait faits étaient les signes qui devaient accompagner la venue du Messie. Ces signes annoncés à l'avance dans les Écritures (Ésaïe 61) s'accomplissaient.

    Qui pouvait en douter ?

    Ne jugeons pas Jean-Baptiste : souvenons-nous que la foi des plus grands hommes de Dieu a parfois connu des éclipses. Si nous avons des moments de doutes, relisons l'histoire du Seigneur Jésus dans les évangiles.

    Aucune lecture ne donne plus de certitude sur la personne de Jésus et son œuvre que les récits des évangélistes.

    Au fond de sa prison, Jean-Baptiste a connu un moment de faiblesse et de découragement. Ses deux disciples sont revenus avec un message de Jésus qui lui a certainement redonné courage et confiance. Le Seigneur parle : les doutes disparaissent. Il comprend nos questions : n'hésitons pas à les lui poser.

    Demain nous verrons que ce n'est qu'après le départ des disciples de Jean-Baptiste que Jésus a fait l'éloge du prophète. Le Seigneur sait quand il peut donner son approbation : "Il fait toutes choses bien" (Marc 7. 37).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Béni soit l'Éternel, Dieu, le Dieu d'Israël, qui seul fait des choses merveilleuses !" Psaume 72. 8

     

    Les deux premiers chapitre de l'évangile selon Luc soulignent à sept reprises que la louange à Dieu s'élève à l'occasion du merveilleux événement de la naissance de Jésus, le Fils de Dieu.

    - Élisabeth attend la naissance de Jean-Baptiste. Remplie de l'Esprit Saint, elle comprend que Marie va être la mère de "son Seigneur" et la bénit en l'assurant de l'accomplissement des promesses divines.

    - Marie répond à cette bénédiction par son Magnificat à la gloire de Dieu en qui elle se réjouit : "en Dieu mon Sauveur", dit-elle, en exaltant sa miséricorde envers elle-même et son peuple.

    - Zacharie, rempli de l'Esprit Saint, retrouve l'usage de la parole en déclarant que son fils porterait le nom de Jean. Avant de parler de son propre fils qui vient de naître, il prophétise, chante la bonté du "Dieu d'Israël" et annonce la naissance du Messie qui délivrera le peuple de Dieu.

    - Les anges comprennent que la naissance qu'ils viennent d'annoncer aux bergers est un grand sujet de joie : Dieu envoie son Christ pour réconcilier les hommes avec lui-même et trouver en eux son "bon plaisir".

    - Les bergers s'empressent de constater cette merveilleuse réalité, "glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu".

    - Siméon, par l'Esprit Saint, bénit Dieu en tenant dans ses bras le petit enfant Jésus qu'il reconnaît comme celui qui sauve de la part de Dieu, le Messie. Il comprend que les nations recevront les premières révélations de ce salut, et qu'ensuite seulement viendra la gloire sur Israël.

    - Anne, la prophétesse, dont le veuvage prolongé évoque la séparation du peuple d'Israël d'avec l'Éternel, s'associe à ces perspectives merveilleuses, en louant Dieu qui prépare la délivrance tant attendue.

    Nous avons un motif de plus que ces croyants pour donner gloire à Dieu tous les jours de notre vie : la croix où Jésus, après sa marche d'homme parfait sur la terre, donnera sa vie pour la gloire de Dieu et notre salut éternel.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Qui est-ce qui tirera de l'impur un homme pur ?" Job 14. 4

    "Nous savons que nous sommes de Dieu." 1 Jean 5. 19

     

    Selon une étude Ipsos menée en 2010 pour le compte de genealogy.com, 61 % des Français ont déjà entrepris des recherches sur leur famille ou leur nom. Parmi eux, 65 % ont moins de 35 ans. Le généalogie n'est plus un passe-temps poussiéreux réservé aux personnes âgées, mais une véritable passion en France et ailleurs. Avec le développement d'internet, elle touche toutes les catégories de la population. Exit le « hobby spécial retraité ! » Certains sont fiers de leur naissance s'il ne tiennent pas compte de l'origine première : nous venons tous au monde avec le germe du péché hérité de nos parents !

    Il en est bien différemment de l'enfant de Dieu !

    En effet, sa filiation est céleste et son arbre généalogique ne plonge pas ses racines que dans le sol de la nouvelle création. La mort ne peut pas briser cette généalogie, car elle est fondée sur la résurrection. Bien entendu le chrétien a ses racines familiales terrestres, mais son véritable point de départ, celui que Dieu regarde, a lieu lors de la nouvelle naissance : membre de Christ, il est né par la Parole et par l'Esprit de Dieu. Ce n'est pas une utopie, une invention, c'est la vérité fondamentale, la base du christianisme : "A tous ceux qui l'ont reçu (Jésus, le Sauveur du monde), il leur est donné le droit d'être enfants de Dieu ; c'est-à-dire à ceux qui croient en son nom - qui sont nés non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu" (Jean 1. 12, 13).

    Pour le croyant, peu importent ses lointaines origines humaines, c'est à l'instant où il est né de nouveau que commence sa véritable vie et son assurance pour la vie éternelle. Il a quitté sa nature impure et pécheresse et peut affirmer avec les autres croyants : "Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie" (1 Jean 3. 14).

    Rechercher son arbre généalogique n'a rien de répréhensible ! Il convient néanmoins que le chrétien soit conscient qu'il est né dans le péché et que pour Dieu, seul compte l'origine de la nouvelle naissance en Jésus Christ pour qui s'est reconnu pécheur et l'a accepté comme son Sauveur personnel.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Qu'il n'y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin égal les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui." 1 Corinthiens 12. 25, 26

     

    Il est relativement facile de mettre en œuvre l'enseignement donné par les deux versets du jour dans le groupe chrétien avec lequel nous nous réunissons localement. Mais nous sommes aussi appelés à élargir cette vision limitée, en portant nos regards sur l'ensemble des enfants de Dieu, sur le corps de Christ. Si nous nous tenons près du Seigneur, il nous mettra en mesure de mieux comprendre la dimension de la famille de Dieu et de mieux saisir ce qui nous lie à tous les enfants de dieu, connus et inconnus.

    Il s'agit fréquemment de personnes que nous côtoyons sans les connaître, que Dieu place occasionnellement en face de nous. Tel marginal, qui a été repoussé par la société, a peut-être été trouvé par Jésus. Tel chrétien réfugié a été chassé de son pays par la persécution et n'arrive pas à s'intégrer dans une société différente de celle où il vivait. Si nous portons attention et témoignons de la sympathie à ces personnes, nous aurons alors l'occasion de découvrir des enfants de Dieu parmi la masse anonyme des déplacés. Ils ne sont rien pour une société humaine déjà organisée sans eux. Mais pensons à ce qu'il sont pour Dieu qui "a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas" (Jean 3. 16). Pensons à l'amour de Jésus qui est mort aussi pour eux. Que représentent-ils pour moi ? Suis-je sensible à leur souffrance ? Si c'est le cas mon désir de partager leur peine se concrétisera par un geste d'amour à leur égard. Ils ne seront plus des étrangers, mais des frères que Dieu aime. Si je comprend cela, chacune de ces personnes prend du prix pour moi également.

    Je pourrai partager ses souffrances et porter ses peines, ne serait-ce qu'en prière devant Dieu. Ainsi doit fonctionner l'Église.

    Portons notre attention sans préjugés, sur ces frères et sœurs souffrants que Dieu place sur notre chemin, d'autant plus qu'ils ne peuvent pas compter sur la bienveillance du monde : "Tandis que nous en avons l'occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi" (Galates. 6. 10).

    Source (Plaire au Seigneur)

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