• Mercredi 20 Octobre 2021

    Allons à la rencontre de la Bible

    Laurence Belling est animatrice à la Ligue pour la Lecture de la Bible en France. Elle a longtemps accompagné des lycéens dans cette découverte. Elle accompagne à présent des adultes. Pour elle, toute la Bible pointe vers Jésus-Christ.

    La Bible est-elle un mode d’emploi pour le quotidien ?

    Elle « sert » avant tout à notre relation avec Dieu. C’est le média privilégié qu’il choisit pour nous parler, conjointement avec la prière. Par ricochet, elle est un repère pour notre vie quotidienne. On y découvre la volonté de Dieu pour l’humanité entière, de grands repères éthiques, comme la valeur de la vie. Elle offre beaucoup de repères relationnels. Mais ce sont des repères qu’il faut savoir interpréter selon le contexte du texte d’une part et du lecteur, de l’autre.

    Pourquoi a-t-on parfois de la difficulté à faire de la Bible un repère ?

    L’un des repères les plus importants, c’est l’amour enseigné par le Christ. Mais c’est un amour exigeant. Il y a une phrase célèbre qui dit : « Ce qui m’embête, ce n’est pas ce que je ne comprends pas dans la Bible, c’est ce que je comprends trop bien ». Quand Dieu demande de pardonner, ce n’est pas difficile à saisir, mais à vivre !

    Que faire des textes difficiles sur les femmes dans l’Église  ?

    D’abord, il faut tenir compte du contexte des Églises à qui l’apôtre Paul écrit puis se rappeler que Jésus était entouré de femmes.

    Dans l’Évangile de Jean, il confie à la Samaritaine des choses profondes qu’il n’a pas dites au disciples. Il renverse la culture de son époque.

    On a tendance à prendre des textes pour soi-même. Par exemple, des bénédictions. Est-ce juste ?

    Oui, selon moi, on peut les transposer. Certains comportements amènent une bénédiction, c’est une vérité. Quand on lit un texte biblique avec la foi ou comme une prière, Dieu peut nous parler hors du contexte original. Dans la prière, des paroles prennent du relief. Dieu peut nous conduire ainsi, c’est ce qui fait que cette parole est vivante  !

    Même certains apôtres citaient l’Ancien Testament un peu hors contexte parce que cela servait leurs propos. Mais ils ne le faisaient pas de manière malhonnête. Paul, par exemple, a relu l’Ancien Testament à la lumière de Christ et de la résurrection.

    Comment progresser dans notre discernement ?

    Nous pourrons mieux discerner ce que Dieu dit si nous sommes nous-mêmes « pétris de la Bible ». C’est comme une langue ou une culture : en la pratiquant tous les jours, on apprend plus vite.

    Une autre aide est de la lire en groupe. Dans le monde protestant en particulier, on est un peu un pape à soi tout seul. Il y a certes la liberté de conscience et la lumière que nous donne l’Esprit Saint, mais pour les éléments plus difficiles, c’est bon de demander à des personnes qui font autorité en la matière. C’est aussi faire preuve d’humilité et cela nous aide à sortir de notre subjectivité.

    N.Horton

    Source (Infos chrétiennes)

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  • Lundi 11 Octobre 2021

    Cette peur qui m'empêche d'avancer

    La plupart de nos craintes tombent dans deux catégories  : la peur de ne pas recevoir et la peur de perdre.

    Le souci est universel, même si nous savons pertinemment que cela ne va pas améliorer notre état d’esprit ! L’anxiété qui commence par une petite brèche dans notre tête ouvre ensuite un gouffre qui attire à lui toutes nos pensées. Elle peut nous paralyser et effectivement entraver notre marche avec Dieu.

    La dimension divine

    Beaucoup de nos anxiétés se résument à une question  : « Et si je n’y arrive pas  ? ». Or, si nous savions avec certitude que nous serons toujours à la hauteur, cette question ne se poserait plus. Trop simpliste  ? Pas si nous gardons la dimension divine. La Bible recèle des déclarations de foi radicales  : « Je puis tout par le Christ qui me fortifie », ou « Ne vous inquiétez de rien  ; mais, en tout, faites connaître à Dieu vos demandes ». Ce dernier verset vient en « sandwich » entre « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » et « La paix de Dieu gardera votre cœur et votre intelligence ». Ne serait-ce pas la bonne démarche à suivre  : se réjouir, se rassurer, se reposer  ?

    Le prix à payer

    Parfois des changements s’imposent. Or, changer peut être douloureux, surtout si un fonctionnement est ancré. Dans une certaine mesure, notre identité et notre sécurité se définissent par rapport à une certaine routine. C’est douloureux également de devoir abandonner ceux qui nous retiennent dans une telle démarche. C’est pourtant le prix à payer. Dieu nous prenant par la main pour nous amener vers un changement  : voilà tout le soutien qu’il nous faut.

    L’aide de Dieu

    « Le jour où j’ai peur, moi, c’est en toi que je mets ma confiance. Je n’ai pas peur  : que pourraient me faire des humains  ? » (Psaume 56.4-5). N’oublions pas  : notre vraie ennemie n’est pas la tâche devant nous, c’est la peur. Or Dieu a un plan pour chacun de nous. Il nous donne le courage d’agir.

    Identifions ce qui nous fait peur, que ce soit une prise de position importante, un coup de fil difficile, un trait de caractère à modifier et demandons l’aide de Dieu pour faire les changements nécessaires. N’oublions pas qu’il faut d’abord agir avant de pouvoir goûter au repos et à la confiance.

    Si nous arrivons à analyser la situation et à comprendre quelle pourrait être l’issue la plus néfaste, nous ne sommes plus les victimes de nos craintes. Alors seulement, nous pouvons commencer à trouver une solution, même si nous devons tout abandonner dans les mains du spécialiste, notre Dieu d’amour. Nous sommes libérées de la peur et nous pouvons avancer avec un regain d’énergie.

    Geneviève Radloff

    Source (Infos chrétiennes)

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  • Jeudi 23 Septembre 2021

    Aime ton prochain comme toi-même

    Nous connaissons toutes des situations où nous nous sentons envahies par un sentiment d’insécurité, où nous doutons de nous-mêmes. L’effet dans nos relations est le suivant : nous vacillons entre, d’un côté, l’envie de nous investir pour autrui et de l’autre, l’incapacité à gérer nos émotions et notre besoin d’être rassurée.

    Aimer son prochain et s’aimer soi-même, c’est tout un programme.

    Une identité établie

    « Il faut être capable de s’aimer soi-même pour être capable d’aimer l’autre », affirme Véronique Rochat, théologienne. Sans une identité établie et établie en Dieu, les relations sont plus difficiles, car plus susceptibles et plus fragiles. La capacité d’aimer et donc de nous aimer nous-mêmes est un don de Dieu, l’amour étant un fruit de l’Esprit qui mûrit en nous.

    Comment je me vois ? Comment je me parle ? Comment je me traite ? Les réponses nous donnent la température de notre estime de soi. Si elle est au plus bas, il est temps de prendre les choses en main, avec l’appui du regard de Dieu sur nous. S’aimer, c’est s’accepter dans ses forces et ses faiblesses.

    Pour mieux aimer son prochain

    « Si je vois l’autre comme je me vois moi-même, je vois une créature que Dieu aime et c’est cela qui rend l’amour du prochain possible », note Rita Piguet. « Pour moi », nous dit Mélanie, 26 ans, « aimer mon prochain, c’est me mettre à sa place ». « Garder un regard bienveillant même lorsque je ne suis pas d’accord avec lui », confie encore Nicole, 51 ans. Aimer son prochain comme soi-même, c’est finalement faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils fassent pour nous. Une relation où les identités sont établies et où le désir d’édifier l’autre est central produit « un aller-retour. L’autre me renvoie une image de moi-même, elle peut être positive et m’encourager, ou plus critique et m’édifier si je suis prêt à me remettre en question », précise Véronique Rochat.

    À nous de sonder notre coeur. La base d’une relation épanouie envers le prochain est de trouver des moyens de donner. Si la question « comment aimer l’autre » est trop abstraite, demandons-nous comment le servir et le bénir. Cela implique automatiquement une action. « Ca doit être concret « , explique Olivia, 27 ans. « Et ce n’est pas seulement une action ponctuelle. C’est par exemple être disponible, être fidèle sur le long terme, que l’autre sache qu’il peut compter sur moi ».

    Notre acte d’amour a un effet boomerang : il nous réjouit et donc nous bénit. Il contribue à nous édifier car il nous permet de décentrer notre regard de notre propre vie et de voir ce qui est semé dans la vie de l’autre.

    Nina Charles

    Source (Infos chrétiennes)

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  • Jeudi 9 Septembre 2021

    La Bible toujours d'actualité

    Elle contient des histoires d’amour, des intrigues et des sagas, de la poésie et des paroles de sagesse, des règles et des prophéties. Elle ? La Bible. Aujourd’hui, même sans pub, elle reste le livre le plus vendu et traduit au monde.

    Les temps changent mais la Bible reste actuelle

    Toujours d’actualité car si les temps changent, les besoins fondamentaux des êtres humains ne changent pas, notamment les besoins de sens, de valeurs et de paix. Catherine, 43 ans, en témoigne: «Un matin, je devais me rendre chez un médecin spécialisé pour un contrôle important. Je me suis levée complètement angoissée. J’avais vraiment peur ! Tout en priant “Jésus, parle-moi ce matin, je m’attends à toi”, je me suis dirigée vers mon calendrier biblique. La parole du jour était : “Ne crains rien, car je suis avec toi. Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu”. Quelle réponse !».

    De plus, le texte biblique est très lucide sur la condition humaine : il agit comme un miroir en nous renvoyant à nous-mêmes.

    Son histoire est extraordinaire

    Rédigée sur plus de mille ans par une quarantaine d’écrivains, dont la plupart ne se sont jamais rencontrés, la Bible transmet le message de l’amour et le récit du plan de Dieu pour sauver l’humanité. Même avant l’invention de l’imprimerie, elle a traversé les siècles sans être déformée. Malgré une critique toujours plus féroce depuis le siècle des Lumières (Voltaire a affirmé qu’elle ne serait plus lue un siècle après lui), elle reste le best-seller in- contesté, traduite en plus de deux mille langues.

    Elle transforme les gens

    La Bible met en mouvement, suscite des vocations et transforme des vies et des cultures, par ses principes moraux, sociaux et spirituels. Des millions de personnes vivent sa lecture comme une véritable rencontre avec celui qui l’a inspirée. Henry Dunant, Martin Luther King, Mère Teresa et bien d’autres l’ont mise en pratique et ont influencé la société de manière durable. Même un lecteur agnostique comme A.J. Jacobs, qui a suivi la Bible le plus littéralement possible pendant une année afin de comprendre les croyants, a avoué que la Bible l’avait rendu meilleur (L’année où j’ai vécu selon la Bible, Éd. J. Chambon).

    Nombreux sont ceux qui ont trouvé un soutien, un refuge en elle. Otage du hezbollah pendant 320 jours en 1987, le journaliste Roger Auque raconte : «Les ravisseurs ont accepté de me laisser une Bible. J’ai appris par cœur en anglais une dizaine de Psaumes qui me plaisaient beaucoup. Ma captivité était nécessaire pour que je prenne conscience que Dieu est mon rocher, comme le dit le Psaume.»

    Son message est accessible à chacun

    «Alors que les enfants comprennent et apprécient les histoires de la Bible, les savants de tous temps admirent la profondeur de sa pensée», notait le commentateur biblique John Alexander. Il existe de nombreuses versions de la Bible. A vous de trouver celle qui correspond à votre foi, votre utilisation (lecture quotidienne, étude) et vos habitudes de lecture. En 2008, la Bible «au prix d’un café», vendue dans les librairies et dans certaines grandes surfaces en France, et en Europe a rencontré un grand succès: à ce jour, plusieurs millions d’exemplaires ont été vendus. La Bible a aussi été adaptée en BD et une version manga très connue aujourd’hui a même vu le jour.

    C’est la rentrée et c’est peut-être le moment de faire un plan de lecture. Elle sera une source inépuisable d’inspiration et de soutien pour vous. Bonne lecture !

    Sandrine Roulet

    Source (Infos chrétiennes)

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  • Vendredi 20 Août 2021

    Abandonnée à la naissance : «Peu importe qui m'a mise au monde, qui m'a élevée, Dieu est mon Père céleste»

    « Il m’a choisi et il m’aime. Il est mon Père céleste et je peux lui faire confiance. Il me rappelle tout le temps que peu importe qui m’a mis au monde, ou même qui m’a élevé. Je suis son enfant. »

    Noreen est le neuvième enfant d’une fratrie de 12. Ses parents ont gardé ses 11 frères et sœurs mais ont choisi de ne pas s’occuper d’elle. Elle a été confiée à la naissance à sa tante. Ce n’est qu’à l’âge de 31 ans qu’elle a appris ce secret de famille. Elle raconte cette expérience traumatisante à Eternity News.

    « À 31 ans, j’ai appris que j’étais adopté. Ma mère biologique a eu 12 enfants et j’étais son neuvième. Elle a gardé tous les autres, mais elle m’a donné à sa sœur cadette. Ma tante n’a pas eu d’enfants, je suis donc devenue leur unique enfant. Mais j’ai toujours supposé que ma tante et mon oncle étaient mes parents. »

    Elle se souvient du sentiment de trahison qu’elle a ressenti à l’annonce de l’origine de sa naissance. Elle avait alors 31 ans.

    « Je me souviens que lorsque j’ai découvert que je me sentais trahi et à qui j’avais menti. Je l’ai porté pendant longtemps. C’était comme si je me promenais avec un grand signe dans le dos : j’étais adoptée, indésirable. Il m’a fallu beaucoup de temps, peut-être 30 ans, jusqu’à ce que j’aie une guérison. »

    À 47 ans, elle se marie à un chrétien. Elle se convertit.

    « Jésus est mort pour moi ! Cela avait du sens pour moi, même tous les mots des chants de Noël et des chansons que j’aimais quand j’étais enfant. »

    Elle commence à étudier la Bible et entame des études de théologie. Alors qu’elle participe à un séminaire chrétien, le fardeau qu’elle traîne depuis toujours tombe.

    « Cela a été merveilleux. La guérison a été progressive, mais je sais maintenant, au fond de mon cœur, que Dieu était avec moi depuis le début, même depuis ma conception. Il m’a choisi et il m’aime. Il est mon Père céleste et je peux lui faire confiance. Il me rappelle tout le temps que peu importe qui m’a mis au monde, ou même qui m’a élevé. Je suis son enfant. »

    Source (Infos chrétiennes)

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