• Vendredi 22 Mars 2024

    Un gars bien !

    Matthieu 1.24 et 25 – Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

    Mes frères, avez-vous déjà essayé de vous mettre à la place de Joseph ? La femme qui vous est promise, celle que vous aimez, se retrouve enceinte et vous savez pertinemment que vous n’y êtes pour rien. Quels seraient les sentiments qui vous envahiraient ? La tristesse, la colère, la haine, le sentiment d’avoir été trompé, un sentiment d’injustice, de dégoût peut-être ?

    Le verset 19 de Matthieu 1 nous dit que quand Joseph apprit la nouvelle, il ne chercha pas à faire du tort à Marie, au contraire il chercha la solution la plus équilibrée dans le drame qu’il était en train de vivre. Dieu ne lui avait encore rien dit à ce sujet.

    Ma réflexion me pousse à trois choses : quand quelqu’un nous fait du tort, sommes-nous prêts à chercher la solution la plus honorable pour tous ? Ne diffamer en rien le « fautif » mais chercher à ce que l’amour couvre les fautes (Proverbes 17.9).

    Deuxièmement, sommes-nous prêts à nous laisser bouleverser par le Seigneur quand Celui-ci nous enverra « son ange » ? Aurons-nous le courage de surpasser toutes nos appréhensions pour Lui obéir, nous oubliant nous-mêmes ?

    Enfin mes frères, pour beaucoup d’entre nous, nous envisageons notre épouse comme une aide. Une grande femme derrière un grand homme ! Et si Dieu voulait l’inverse pour notre couple ? Un grand homme derrière une grande femme ! Joseph a pris Marie avec lui, il en a pris soin, il a même sacrifié son droit légitime de relations sexuelles pour ne pas risquer de « corrompre » l’onction de Dieu qui était sur sa femme. Pourrions-nous prendre la décision de nous « oublier » pour que notre épouse entre dans son plein potentiel avec notre Dieu ?

    Mes bien-aimés, l’important n’est pas qui fait quoi mais qui est appelé à le faire. Si nous sommes appelés à être un Joseph, ce rôle sera des plus valorisants si nous l’accomplissons avec joie, et Dieu sera le rémunérateur de notre fidélité.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Jeudi 21 Mars 2024

    Décidons de grandir !

    Hébreux 5.13 – Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant.

    Beaucoup de ceux qui ont eu des enfants se rappelleront ces moments repas où l’enfant commence à manger à la cuillère. Je crois que tout parent est heureux de présenter à son enfant la première cuillérée avec de la nourriture qui progressivement deviendra de la nourriture solide.

    La vie est un processus. Nous sommes tout d’abord embryon, ensuite bébé dépendant totalement de nos parents et du monde qui nous entoure, ensuite nous apprenons à manger, à nous tenir debout, à marcher, à raisonner et les années passant, nous devenons des hommes et des femmes capables de s’assumer, de raisonner.

    Lors de notre rencontre avec le Seigneur, nous naissons de nouveau et pareillement, un processus de transformation va s’effectuer. Nous allons apprendre à manger la Parole, à marcher en Christ, à raisonner selon Dieu... Pourtant force est de constater que beaucoup d’entre nous avons des difficultés à grandir. Nous avons pourtant une multitude d’enseignements plus riches les uns que les autres, des facilités à vivre des rencontres avec les frères et sœurs dans la foi, un seul clic et nous voilà avec de multiples enseignements, chants, etc.

    Ce « tout cuit » nous entraîne trop souvent dans une paresse spirituelle. Nous attendons que les autres recherchent pour nous. Il en résulte donc un manque de recherche personnelle de Dieu et de sa Parole. Pourtant, le Seigneur nous dit dans Jérémie 29.13 : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur », nous pourrions souligner en gras si vous me cherchez de tout votre cœur. Beaucoup d’entre nous restons donc au stade de bébé, n’ayant qu’à ouvrir la bouche pour recevoir la nourriture. Imaginez un instant qu’on vous dise : « A cet endroit-là, il y a un trésor ». Allez-vous attendre que les autres creusent pour vous et prennent le trésor à votre place, ou allez-vous creuser et creuser encore jusqu’au moment où vous allez découvrir ce merveilleux trésor et l’emporter chez vous ?

    Il est temps que nous décidions de grandir et que nous arrêtions d’être des « assistés ». Dieu veut faire de nous des hommes et des femmes faits à la stature de Christ ! Alors décidons dès aujourd’hui de poursuivre Dieu, de chercher à connaître qui Il est vraiment au travers des Écritures, de creuser et creuser encore aspirant à ce qu’Il nous révèle des choses cachées que nous ne connaissons pas.

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Mercredi 20 Mars 2024

    Le fossé !

    Matthieu 6.24 – Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

    Je ne sais pas si vous connaissez l’expression : il y a un fossé ! Cette expression signifie qu’il y a des divergences, désaccords, un écart profond entre deux personnes, deux groupes, deux façons de penser. Aujourd’hui, je voudrais m’arrêter sur le fossé qui existe entre certains prédicateurs ou prédicatrices et le peuple de Dieu.

    Nombreux sont celles et ceux qui désirent être pasteurs, prophètes... car la place semble bonne. Pourquoi ? j’ai cherché à comprendre et à avoir la réponse à cette question. Je crois que la réponse est : pas spécialement sur ce que de nombreux prédicateurs enseignent mais surtout sur ce qu’ils montrent. Le service de Dieu est devenu trop souvent un lieu de compétition, d’étalage de « bénédictions » en tout genre, de vêtements luxueux, de belles voitures, de bijoux clinquants, montrant ainsi « la bénédiction » qui accompagne le service de Dieu. En fait, c’est comme si servir Dieu te permettait de bénéficier de toutes ces choses.

    Si dans nos pays européens, beaucoup de personnes ne sont pas en peine d’avoir tout cela, pour d’autres pays, tel que ceux d’Afrique et autres, pour beaucoup, ces choses sont du domaine du rêve et il y a un fossé entre le peuple de Dieu et ces prédicateurs ou prédicatrices.

    Je ne sais pas si vous connaissez Heidi Baker. C’est une femme de Dieu qui sert au Mozambique. Elle racontait qu’il y avait une convention là où elle était. Cette convention réunissait de nombreux serviteurs et servantes de Dieu de plusieurs continents. Des tables furent mises et de la nourriture en abondance se trouvait sur celles-ci, proposant aux convives des mets succulents et des plus variés. Chacun mangeait avec joie. Dans la salle d’à côté, plusieurs enfants étaient là, dans le dénuement le plus complet et ils avaient faim mais on ne leur donnait rien. Heidi s’est agenouillée avec ces enfants, s’est mise à pleurer et à prier. Dieu a pourvu d’une autre manière et ensemble, ils ont pu se nourrir.

    Cette histoire est merveilleuse et glorifie le nom de Dieu mais en même temps, elle est tellement triste. Il y avait de la nourriture à flot qui aurait pu être partagée mais non, elle n’était destinée qu’aux hommes et femmes de Dieu. Personnellement, je ne crois pas que Dieu soit d’accord avec cela, que du contraire ! Si nous sommes dans le service de Dieu et que nous agissons de la sorte, nous aurons des comptes à rendre devant Dieu. D’une part, de la façon dont nous nous serons comportés et d’autre part, de ce que nous aurons enseigné par nos actes.

    Je suis attristée de voir des personnes qui se lèvent dans un appel qui n’est pas le leur car d’une part, elle prenne la place de quelqu’un d’autre et de plus, elles ne sont pas efficaces car elles ne sont pas à la place voulue par Dieu. Cependant, pouvons-nous blâmer ceux et celles qui se lèvent en pensant obtenir ce qui est nécessaire pour leur vie quand elles sont dans le dénouement le plus complet. La responsabilité leur incombe-t-elle seulement alors qu’on leur fait croire que servir Dieu, c’est avoir accès à tout ce luxe ?

    Les ministères ont une responsabilité, celle d’enseigner le peuple de Dieu dans la vérité, de faire des disciples de Christ et celle aussi de faire lever des hommes et des femmes pour servir le Roi des rois. Cependant, il est important de faire comprendre à ceux et celles qui se lèvent pour servir Dieu qu’ils connaîtront des joies mais aussi des peines, ils auront des bénédictions oui, mais ils auront aussi des combats et parfois, ils seront peut-être comme Paul, dans la disette. Oui les serviteurs ne sont pas plus grands que leur Maître. Beaucoup semblent l’oublier.

    Je laisse cela à votre réflexion. Que Dieu vous bénisse.

    Pasteur Corinne

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Mardi 19 Mars 2024

    Je suis resté moi seul (2) !

    Psaume 77.11 – Je me souviens de ce que tu as fait, Seigneur, oui, j’évoque tes merveilles d’autrefois.

    Penchons-nous sur un sentiment qui paralyse et ralenti notre progression avec le Seigneur, c’est la nostalgie. La vie chrétienne est un chemin qui emprunte des montagnes et des vallées, il y a des temps d’exaltation et des temps de « train-train », des temps forts dans le miraculeux et des temps où le ciel semble fermé, des temps d’aboutissement dans l’exaucement et des temps de persévérance.

    Notre psalmiste était dans un temps de « déprime », la puissance de Dieu semblait si loin qu’il en perdait le sommeil, il avait le sentiment que Dieu les avait rejetés. C’est ce genre de sentiment qui nous assaille quand nous sommes dans la vallée : nous repensons à la « belle époque » et nous sommes paralysés dans notre progression. Mes amis, regardons devant ! Avançons vers la montagne suivante ! Rester attachés à une ancienne expérience, c’est comme vouloir boire une eau qui a stagné ; le Saint-Esprit se meut dans de l’eau vive, Il est dans un perpétuel mouvement de création.

    C’est naturel de vouloir vivre des choses fortes mais le Seigneur ne veut pas que nous nous attachions aux expériences, Il veut que nous nous attachions à Lui. C’est dans la vallée que nous prenons le plus conscience de notre besoin vital de sa présence. La vie peut nous séparer de nos sujets d’exaltation mais personne, aucune créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu... sauf moi-même. L’amour de Dieu demeure éternellement mais je peux m’en séparer parce que la « réussite » spirituelle est devenue plus importante pour moi que le Seigneur Lui-même. Tout ce dont nous avons besoin, aujourd’hui et maintenant, c’est un moment d’intimité avec Lui.

    Matthieu 25.35 – Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous.

    La peur d’être rejeté est universelle et quoi qu’on en dise, nous avons tous la crainte d’être repoussé, exclu ou méprisé. Cette angoisse n’existait pas avant la chute mais au moment ou Ève et Adam ont désobéi, ils ont été retranchés de la présence de Dieu et bien vite chassés du jardin d’Eden. Ce rejet n’était pas une punition mais une conséquence inéluctable du péché. Comme quelqu’un l’a dit nous sommes constamment à la recherche du « Paradis perdu », nous cherchons l’harmonie de vie commune qui y régnait.

    Même les personnes marginalisées cherchent l’acceptation malgré que le message envoyé soit provocateur. Ceci est bien humain puisque Dieu Lui-même a dit qu’il n’est pas bon que l’être humain soit seul, mais nous nous y prenons très mal ! Ne laissons pas notre personnalité et notre destinée en Dieu être anéantie pour rentrer dans le rang avec toutes les conséquences psychologiques que cela suppose. Ne formons pas notre propre petit clan, avec ses règles propres en excluant tous les autres.

    Dans notre passage, Jésus montre la voie : c’est dans l’accueil des autres que nous trouverons notre propre accueil. Dieu nous accueille en fonction du sacrifice de Jésus mais notre épanouissement dans la vie chrétienne et la libération du rejet, ainsi que toutes ses dépendances dans nos vies, passeront par notre propre capacité à nous ouvrir et à accueillir. Cela demande évidemment l’aide précieuse du Saint-Esprit et ne veut pas dire que nous ne serons pas, à un moment ou à un autre, encore rejetés par les hommes... mais nous trouverons dans l’accueil de Dieu toutes les ressources nécessaires.

    J’aimerais conclure en disant ceci : « La mission que le Seigneur t’a confiée est à toi, pas à un autre. Au plus elle sera glorieuse, au plus elle sera sélective et difficile à comprendre pour les autres. Se sentir seul n’est qu’un sentiment, le Seigneur sait ce que tu as besoin et Il a déjà préparé ceux qui seront ton secours. Á vrai dire, ce qui est devant n’a aucune comparaison avec ce qui est derrière... Sois pleinement encouragé... ».

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Lundi 18 Mars 2024

    Je suis resté moi seul (1) !

    1 Rois 19.14 – Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie.

    Ce passage fait partie de la période la plus noire de la vie d’Élie. Élie avait déjà vécu de grandes victoires avec son Dieu mais là, rejeté, humilié, il semblait que tout était perdu pour lui. Tant d’efforts, de dévouement, de zèle pour finalement arriver à ce point : « seul » contre tous. Á quoi bon continuer ! C’est ce moment que le Seigneur choisit pour lui parler d’une manière précise, et ce tête-à-tête ne se passera pas dans la « force », mais dans un temps de douceur exceptionnel, un murmure doux et léger où l’Éternel va prendre le temps de lui parler de certaines réalités spirituelles. C’est ce que j’aimerais aborder dans cet article. C’est après cet épisode qu’Élie va trouver son Élisée, serviteur fidèle et jamais plus il ne sera confronté à ce sentiment de solitude.

    Juges 7.7 – Le Seigneur dit à Gédéon : « Avec les trois cents hommes qui ont lapé l’eau, je sauverai Israël en te livrant les Madianites. Quant aux autres, qu’ils retournent tous chez eux ».

    Voilà un aspect de l’élection de Dieu qui est surprenant, voire déroutant. La marche en avant avec Dieu passe par des tests qui font le tri dans les disciples et certains d’entre eux sont priés de rentrer chez eux. Dieu ne voulait qu’une petite armée pour battre les Madianites afin d’en faire un exploit grandiose.

    Trente-deux mille hommes avaient répondu à l’appel, après un premier tri, ils étaient encore dix mille. Par une sélection tout à fait arbitraire, ils ne seront que trois cents à vivre une victoire éclatante. J’aimerais en retirer quelques principes pour aujourd’hui. D’abord, au plus tu montes vers la manifestation de la gloire et de la grandeur de Dieu, au plus le tri va se faire et tu seras le sujet de l’incompréhension. Des compagnons vont lâcher, critiquer, s’opposer même parce qu’ils ne vont plus te comprendre. D’autres vont s’orienter vers autre chose, une petite poignée seulement arrivera au but.

    Deuxièmement, le Seigneur cherche les petits commencements : un enfant dans une crèche, une petite bande de disciples indisciplinés... Le monde se moque en y voyant qu’une chose insignifiante, mais Dieu va bouleverser ce monde par sa puissance au travers de ces « petits ».

    Troisièmement, tous les soldats de Gédéon ont profité de la victoire, ceux qui étaient sur le champ de bataille et ceux qui étaient chez eux. Le Seigneur fait grâce à tous, cependant, si tu veux être dans le top de la gloire de Dieu, tu devras passer haut la main une série de tests. Ces tests de la foi vont te dépouiller au point qu’il semblera qu’il ne reste rien, même le Seigneur donnera l’impression de t’avoir abandonné. Alors tu seras prêt pour voir ton Seigneur dans sa Majesté et sa Splendeur. Non seulement Il est là, mais Il a aussi préparé un petit nombre pour t’aider à arriver au but. Ils sont peut-être encore cachés comme les sept mille hommes de notre texte de départ, mais ils sont là. Ne te décourage jamais et continue, avance ! Toujours plus loin, toujours plus haut.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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