• Mardi 2 Avril 2024

    Laisser le miracle !

    Luc 5.11 – Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

    Replongeons-nous dans cette histoire. Pierre et ses associés avaient pêché toute la nuit sans rien prendre. Jésus leur avait demandé un service : emprunter leur barque pour pouvoir enseigner plus facilement. J’aime à le dire : « Dieu n’a jamais de dette ». Jésus leur a proposé de repartir à la pêche. Pierre avait mis sa confiance dans la Parole du Seigneur et avait vu un miracle : une pêche extraordinaire. Pourtant, revenus sur le rivage, Pierre et ses collègues avaient tout laissé.

    Ma réflexion c’est : aurais-je la même spontanéité pour abandonner le miracle pour suivre le Donateur. Cette pêche les mettait à l’abri financièrement pour un bon moment. Ils auraient même pu investir cette « somme » pour faire travailler d’autres à leur place. Oui mais voilà, s’ils avaient consacré leur temps à ces « perspectives », ils n’auraient pas pu suivre le « Maître ».

    Un jour le Seigneur m’a dit : « Ne t’attache pas aux dons mais au Donateur ! ». Bien sûr le Seigneur me parlait du Saint-Esprit mais aujourd’hui nous pourrions nous poser la question : suis-je attaché aux personnes pour ce qu’elles sont ou pour ce qu’elles peuvent m’apporter ? Combien de relations sont basées sur du donnant/donnant, sur un intérêt quelconque ? Aurions-nous oublié le « aimez-vous les uns les autres » ?

    Quoi qu’il en soit, les disciples ont fait le bon choix en laissant tout et en suivant le Seigneur Jésus, car des miracles, ils en ont vécu beaucoup. Mes bien-aimés, ne restons pas sur le bord du rivage à compter nos poissons mais suivons le Donateur en investissant toute notre affection pour Lui. Il nous apprendra à aimer nos semblables comme Lui les aime, sans calcul, sans moi-je, sans...

    Bonne réflexion !

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Lundi 1 Avril 2024

    Le temps de l'argent ?

    Éphésiens 5.16 – Rachetez le temps, car les jours sont mauvais.

    J’aime bien le dicton : « L’important, ce n’est pas de réussir dans la vie mais de réussir sa vie ! ». Nous avons tellement tendance à poursuivre des chimères, à nous attacher à des babioles, à oublier ce qui est vraiment important. Nous perdons tellement de temps à nous disputer, à des querelles sans fin, à se battre contre des moulins à vent, à vivre sur la corde raide en brûlant la chandelle par les deux bouts...

    Un soir de réveillon de Noël, un homme prenait le taxi. Le chauffeur de taxi, tout fier, disait à son client : « Je suis payé triple ce soir, avec cela je vais pouvoir faire de beaux cadeaux à mes enfants ! ». Notre passager lui répondit : « Je pense que le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos enfants, c’est d’être présent à la maison le soir de Noël ! ».

    Mes bien-aimés, nos proches n’ont pas besoin du dernier gadget à la mode, ils ont besoin de nous ! Notre présence, notre intérêt, notre affection traduite en geste, ils ont besoin que nous prenions du temps pour eux, juste pour les aimer. Le monde nous dit : « Le temps c’est de l’argent ! ». C’est faux mes amis, le temps, quand il est bien utilisé, c’est beaucoup plus que cela : c’est de la vie, de la satisfaction, du bien-être, du bonheur éternel...

    Mes bien-aimés : au jour du bilan de votre vie, que restera-t-il qui aura vraiment valu la peine ? En regardant aujourd’hui dans le rétroviseur, quels sont les sujets de satisfaction : le matériel, l’aisance financière, la renommée, le prestige... ou des temps d’amour ? Ne passons pas à côté de l’essentiel, nous n’emporterons dans l’éternité que nos gestes d’amour, parce que l’amour est éternel !

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Dimanche 31 Mars 2024

    Des figues en avril !

    Marc 11.20 – Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines.

    Cette histoire du figuier maudit m’a toujours étonné ! Nous sommes un peu avant la Pâque, donc en avril. Les figues sont mûres en juillet, août ; donc c’est tout à fait dans la normalité que le figuier n’avait pas de fruit, du moins dans la norme physique. Mais voilà, Jésus vient d’un endroit où les arbres produisent du fruit 12 fois par an (Ézéchiel 47.12 – Apocalypse 22.2). Le ciel étant constamment ouvert au-dessus de Lui, cet arbre aurait dû avoir des figues, même en avril. Cet arbre avait une destinée : nourrir le Roi des rois un matin de printemps parce que Celui-ci avait faim. Il a échoué, il ne servait plus à rien (Luc 13.7), il a séché jusqu’à la racine.

    Ma réflexion c’est : c’était un arbre mais qu’en est-il de nous ? Dieu a une attente logique, sensée, implacable : Il veut que nous portions du fruit ! Pour porter du fruit, nous devons méditer la Parole, c’est alors que nous sommes plantés près du cours d’eau de vie (Psaumes 1.2 et 3), ce cours d’eau de la vision d’Ézéchiel et de Jean qui représente le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit et la Parole iront toujours de pair, ils sont indissociables. Espérer vivre la vie abondante de l’Esprit sans méditer la Parole n’a aucun sens. De même, sonder les Écritures sans chercher le dialogue avec le Saint-Esprit n’apporte aucune vie.

    Dans Luc 13, nous voyons que le « vigneron Seigneur Jésus » a intercédé pour cet arbre sans fruit. Un sursis lui a été donné. Combien sont en sursis ? Combien courent vers la sécheresse complète ? Mes bien-aimés, allons-nous plonger dans l’étude de la Parole pour devenir verdoyants et pleins de bons fruits.

    Bonne réflexion !

    Pasteur Claudy

    SOurce (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Samedi 30 Mars 2024

    Déterminés à aller plus loin !

    Matthieu 26.37 – Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée...

    Nous savons tous que Jésus avait douze disciples. Pourtant, parmi ces douze, il y en avait trois qu’Il emmenait un peu plus loin : il s’agissait de Pierre, Jacques et Jean. C’est eux qu’Il a choisi pour l’accompagner dans la chambre de la fille de Jaïrus, eux encore qui montèrent sur la montagne de la transfiguration, eux encore que le Seigneur Jésus choisît pour l’accompagner dans la terrible épreuve de Gethsémané.

    Ma réflexion c’est : pourquoi ces trois-là ? Si vous êtes comme moi et que vous vouliez aller plus loin avec le Seigneur, c’est une bonne question à se poser, non ?

    Je pense en premier que Pierre, Jacques et Jean se connaissaient bien. Ils avaient trimé ensemble quand ils étaient pécheurs. Travailler ensemble et affronter « l’adversité » crée toujours un lien d’unité. Cela demande une dépendance de l’autre et cela provoque un climat de confiance. Si je veux aller plus loin avec le Seigneur, je dois apprendre à travailler avec d’autres, à m’unir à eux et à faire confiance dans le potentiel qu’ils ont reçu ! La richesse ainsi partagée nous permet d’aller plus loin. Mais pourquoi André, le frère de Pierre, n’était-il pas avec eux, puisqu’il faisait aussi partie de la petite entreprise de pêche ?

    Je ne sais pas pour André mais je sais que Pierre, Jacques et Jean en « voulaient un max ». Bien sûr leur zèle avait besoin d’être épuré de la chair, mais ils étaient déterminés pour arriver à un but élevé. Jacques et Jean voulaient être à la gauche et à la droite de Jésus, prêts à boire la coupe de souffrance. Pierre était prêt à se battre au péril de sa vie pour défendre son Seigneur et il l’a démontré dans le jardin de Gethsémané. Tous les trois avaient de l’ambition spirituelle et ils étaient prêts à payer le prix pour y arriver.

    Dieu voit cette disposition de cœur ! Certes, Il ne peut pas « approuver » les mobiles humains de cette détermination, mais Il va toujours encourager, même s’Il amène le correctif indispensable, ceux qui en veulent plus, plus, plus. Plus de Jésus, plus d’onction, plus de résultats, plus de gloire de Dieu...

    Mes bien-aimés, comment vibre notre cœur pour Dieu ? Comment nous comportons-nous avec ceux qui ont du zèle, même s’il est « maladroit » ? Sommes-nous des « radicaux » pour notre Seigneur ? Je crois qu’il faut cette détermination pour aller plus loin et plus haut !

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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  • Vendredi 29 Mars 2024

    Gravées sur la table de notre coeur !

    Luc 2.51 – ... Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.

    Marie, la mère de Jésus, avait une excellente « habitude » : elle savait méditer ! Déjà au verset 19, Luc nous dit que « Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur » (Luc 2.19). L’annonce de l’ange Gabriel, le récit des bergers, la visite des mages, Jésus dans le Temple à 12 ans... toutes ces choses, Marie les entretenait, les méditait, les repassait encore et encore dans sa mémoire pour s’en nourrir. Elle voulait en fait que les Paroles de Dieu prononcées sur sa vie et sur celle de son Fils s’impriment au plus profond de son être intime. Le verset 50 nous dit que les parents de Jésus ne comprenaient pas ce qu’Il leur disait mais Marie ne voulait pas en rester là, elle voulait comprendre !

    La vie chrétienne n’est pas toujours facile ! Quelquefois le ciel semble fermé, nous ne comprenons pas, notre cœur est plein de « pourquoi » : mais que fait Dieu ? Nous avons besoin de nous repasser les Paroles de Dieu sur notre vie. Chaque Parole que Dieu nous donne est comme une perle, une semence qui a besoin d’un sol fertile pour grandir, se développer jusqu’à devenir un arbre, endroit de sécurité pour les plus faibles (Matthieu 13.32). C’est sous l’arbre des convictions de la Parole de Dieu dans notre cœur que nous allons trouver la sécurité, le repos de notre âme et une foi inébranlable.

    Habakuk 2.2 nous donne cet ordre de l’Éternel : « Écris la prophétie, grave-la sur des tables, afin qu’on la lise couramment. Il en est ainsi de chaque Parole de Dieu. Nous avons besoin de la graver dans la table de notre cœur et d’y revenir souvent, couramment, quotidiennement ! C’est la provision pour aller de l’avant, pour traverser les tempêtes, pour rester fermes !

    Peuple de Dieu : tu as un urgent besoin de revenir à la méditation ! La Parole éternelle de Dieu doit prendre vie en toi ou reprendre vie. Samuel ne laissait tomber à terre aucune des Paroles de Dieu, voilà pourquoi il est devenu un grand prophète (1 Samuel 3.19). Déterrons les prophéties prononcées sur nos vies, proclamons-les à nouveau, appelons à la vie les promesses reçues, remettons la Parole de Dieu à l’honneur dans notre vie.

    Mes bien-aimés, Dieu est glorifié quand sa Parole s’accomplit dans notre vie, alors entretenons-la !

    Bonne réflexion.

    Pasteur Claudy

    Source (Centre Apostolique EZ37M) https://wp.ez37m.com

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