• 2 Rois 7.9 - Mais ils se dirent alors l'un à l'autre : Ce que nous faisons là n'est pas bien : aujourd'hui nous connaissons une bonne nouvelle et nous la gardons pour nous. Si nous attendons qu'il fasse jour pour la publier, nous serons certainement punis. Allons ! Nous devons porter cette nouvelle au palais royal. (BFC)

     

    Samarie était assiégée par les Syriens. Quatre lépreux désespérés avaient rejoint le camp ennemi pour trouver de la nourriture. Là, ils avaient pu constater la délivrance opérée par Dieu car le camp était vide de présence humaine, mais plein de butin. Leur première réaction avait été de se « servir » égoïstement mais, repris dans leur conscience, ils ont décidé d'en informer la ville qui souffrait de la famine.

    Mon propos de ce matin c'est : Mon cœur est-il guéri de l'amertume ? Ces quatre hommes, à cause de leur maladie, avaient été exclus de la communauté. Ils ne pouvaient même plus vivre dans la ville, ils en avaient été chassés. Ils n'étaient pas seulement regardés comme pestiférés, mais ils étaient traités ainsi. Le rejet provoque toujours une pointe d'amertume et si nous la laissons pousser, elle va envahir toute notre âme de son poison. C'est une réaction humaine normale mais Dieu veut nous en guérir !

    Au temps de Dieu, nos quatre lépreux ont été profondément bénis. D'un seul coup, tous leurs besoins matériels trouvaient une solution. C'est là que le Saint-Esprit les a convaincus que s'ils ne partageaient pas cette bénédiction avec ceux qui les avaient rejetés, ils n'agissaient pas bien. Il en est ainsi avec le Seigneur. Garde ton cœur libre de l'amertume et quand Dieu te donnera sa faveur, soit une source de bénédictions pour les autres.

    Nous voudrions nous adresser aussi à ceux qui rejettent les autres à cause de leur « lèpre », peut importe le nom qu'on lui donne. Vous vous exposez à ce que ces personnes que vous rejetez deviennent le seul moyen de délivrance et de bénédiction que Dieu vous accordera. La justice de Dieu agit souvent ainsi car ce qui importe pour Dieu, c'est le cœur ! Que se passe-t-il dans ton cœur ?

    Une chose est sûre mes bien-aimés, le Seigneur aime un cœur honnête et bon, libre de tous préjugés et de toute amertume. C'est là que sa Parole plante le bon grain.

    Bonne réflexion

    Ézéchiel 37 Ministères © Avril 2014 www.mfpg.be

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  • Osée 2.17 - ... Je ferai de la vallée de Akor une porte d’espérance...

     

    La vallée de Akor fait référence à un lieu de tourment et d'affliction. C'est là que Acan a été lapidé ; vous savez celui qui avait fait entrer « l'interdit » dans le peuple d'Israël lors de la prise de Jéricho. C'est l'endroit le plus terrible du désert, là où il n'y a que malheur et souffrance. Le verset précédent nous dit que Dieu parlera au cœur de son peuple et Il promet que ce lieu d'affliction deviendra une porte d'espérance. Quelle merveilleuse promesse !

    L'affliction et le passage dans le désert sont souvent inéluctables dans notre marche avec le Seigneur. Pas agréables certes, mais nécessaires pour notre formation de disciple. Quand tout semble « mort » et désertique dans notre vie, ce moment où nous perdons tout espoir, c'est le moment que le Seigneur choisit pour nous parler de cœur à cœur ! Il a le secret des paroles qui redonnent de l'espérance. Cette situation affligeante devient alors la porte même d'un nouvel élan spirituel et d'un nouveau regard sur l'avenir.

    Mes bien-aimés, nous sommes tous tentés à un moment ou à un autre de baisser les bras et d'abandonner. Cela fait partie de notre pauvre nature humaine. Le Seigneur veut nous attirer dans cette intimité avec Lui et nous parler avec douceur et consolation. N'oublions pas qu'Il est le maître absolu, des circonstances et des époques. Son but n'a jamais été de nous laisser là dans cette vallée mais quand nous y entrons, Il a déjà prévu la porte de sortie. Ce passage est nécessaire pour que nous apprenions de Lui. Reprenons courage, Il fait toutes choses nouvelles ! Il y a encore un avenir et de l'espérance pour toi ! Et ce temps de découragement ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir.

    Que le Saint Esprit t'encourage par ces quelques paroles.

    Ézéchiel 37 Ministères © www.mfpg.be

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  • 2 Rois 4.23 - … Elle répondit : Tout va bien !

     

    Cette réponse est peut-être la plus belle déclaration de foi que nous puissions trouver dans la Parole de Dieu. La femme qui l’a prononcée était une Sunamite, stérile, mais pour qui le prophète Élisée avait prophétisé la naissance d'un enfant. Et en effet, l'enfant était venu au monde mais quelques temps plus tard, souffrant de maux de tête, il était mort dans les bras de sa mère.

    Quand son mari demanda le pourquoi de son désir précipité d'aller voir le prophète, elle lui fit cette déclaration : Tout va bien ! Son enfant était mort, étendu sur un lit, elle devait avoir le cœur en morceaux mais, au lieu de considérer ce que ses yeux et ses sens pouvaient constater, loin de sombrer dans le désespoir et la panique, elle affirma sa « foi » et j'imagine qu'elle pensait que Dieu pouvait renverser la situation, aussi dramatique soit-elle, à travers son serviteur Élisée.

    Quel est le constat que nos yeux, nos sens et notre logique font sur notre vie aujourd'hui ? Cette « réalité » nous pousse-t-elle à dire : Tout va mal ! Si nous nous en tenons à ces seuls facteurs, cela semble vrai ; parfois tout nous semble définitivement « mort », perdu et irrémédiable.

    La foi a un tout autre regard car elle ne se laisse pas arrêter par ce premier constat. Elle garde les yeux ouverts sur les « réalités spirituelles » et notamment celles-ci : Dieu est sur son trône, Il règne et Il est capable de remédier à l'irrémédiable. La Sunamite ne ment pas quand elle dit : Tout va bien ! Ce n'est pas du positivisme à la méthode Coué mais c'est une démonstration de ce qui ne se voit pas encore mais qui fait partie des réalités de notre Père Céleste (Hébreux 11.1).

    Nous savons que dans les temps difficiles, il faut une grâce de Dieu pour faire ce genre de déclaration mais soyons encouragé(e)s par la suite de l'histoire : Élisée s'est déplacé et l'enfant est revenu à la vie.

    Quelque soit la noirceur de ta situation, tourne toi vers le Créateur de l'univers et met ta foi en action. Invoque-le et demande Lui cette grâce, Il agira c'est sûr. Laisse-toi pénétrer par ces paroles d'Ésaïe 41.10 : Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. Tout va bien !

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  • Psaume 139.4 à 6 - La parole n'est pas encore arrivée à mes lèvres, que tu sais déjà tout ce que je vais dire. Tu es derrière moi, devant aussi, tu poses ta main sur moi. Que tu me connaisses à ce point est trop merveilleux pour moi, et dépasse tout ce que je peux comprendre.

     

    Une telle complicité nous fait envie, n'est-ce pas ?

    Il faut remettre les choses dans leur contexte, David n'avait pas la Bible, juste quelques écrits de l'Ancien Testament. Il n'avait pas non plus les dons spirituels que nous connaissons aujourd'hui. Pourtant, il révèle ici une intimité avec Dieu que peu d'entre-nous vivent.

    Je suis persuadé que cette intimité est née dans ses longs moments de solitude quand il gardait le troupeau de moutons de son père. Une telle intensité dans la connaissance de Dieu ne s'obtient pas en « deux coups de cuillère à pot », il faut prendre du temps pour méditer sur le Seigneur mais aussi pour se laisser pénétrer par sa présence. Nous comprenons mieux maintenant que David était un homme « selon le cœur de Dieu ».

    Plus je comprends Dieu, plus je suis convaincu qu'Il aime profondément ces moments d'intimité avec nous. Nous pensons souvent qu'Il aime ce que nous faisons, qu'Il est fier de nos œuvres et nous passons beaucoup de temps à échafauder des plans et des stratégies. À la lecture de l'expérience de David, je me rends compte qu'Il nous aime nous, pour ce que nous sommes, pas pour ce que nous faisons.

    Nous avons pris l'habitude de « mériter » les choses, un tel amour est immérité, nous sommes déstabilisés quand il nous atteint. Nous acceptons difficilement ce qui est gratuit, nous cherchons toujours où est le piège. Dieu peut-il me connaître si bien et m'aimer de cette manière ? Oui ! La réponse est mille fois oui !

    Bonne méditation

    Ézéchiel 37 Ministères © www.mfpg.be

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  • 1 Corinthiens 12.26 -  Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.

     

    L'image du corps, que Paul utilise pour parler de l'Église, a toujours été une illustration forte ! Il est bien vrai que si une partie de votre corps vous fait mal, cette douleur irradie l'ensemble de celui-ci. De même, quand un de vos membres ressent un soulagement, vous ressentez un bien-être dans tout votre corps. Paul nous dit qu'il devrait en être ainsi dans le corps de l'Eglise mais nous avons de sérieux efforts à faire, vous ne trouvez pas ?

    Quand un membre souffre, l'attitude générale est plus à la critique et au blâme qu'à la compassion (qui est de souffrir avec). De même, quand un membre est honoré, cela provoque plus souvent de l'envie et de la jalousie que de l'enthousiasme, non ?

    L'Église n'est pas « encore » parfaite, il nous faut tendre vers cette perfection et le but à atteindre est tracé ! Si le corps n'est pas uni, si les membres ne se soudent pas les coudes, nous resterons sans force face aux défis que nous sommes amenés à relever. Mes bien-aimés, prenons conscience que nous avons besoin les uns des autres, notre « prospérité » spirituelle en dépend !

    L'apôtre Jean nous dit : Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme (3 Jean 2). Si « l'âme » de l'Église manifeste l'amour en son sein, cette même Église sera en bonne santé. Elle pourra affronter toutes les attaques des « microbes » de la puissance des ténèbres et elle fera « envie » à ce monde qui se perd.

    Arrêtons de nous disputer, de nous quereller et de nous blesser les uns les autres. Prenons la ferme décision de « supporter » (soutenir, encourager) le membre qui souffre ! Prenons la même décision ferme de nous réjouir sans arrière pensée quand un membre est mis à l'honneur par Dieu ! Repentons-nous sincèrement de notre propension à l'individualisme pour ne faire qu'un avec nos frères et sœurs.

    Bonne réflexion.

    Ézéchiel 37 Ministères © www.mfpg.be

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