Vendredi 17 Mai 2024

La consolation

"J'ai attendu que quelqu'un ait compassion de moi, mais il n'y a eu personne... et des consolateurs, mais je n'en ai pas trouvé." Psaume 69. 20

En expérimentant l'efficacité des consolations de Dieu, nous sommes à même d'avoir de la compassion et de consoler.

Ce serait une grande perte pour les croyants d'abandonner l'art de consoler ! Celui qui traverse aujourd'hui une grande peine, un trouble ou même un simple chagrin, a besoin d'encouragement. Qui va l'apporter ? Qui va s'intéresser à sa détresse ? La Parole déclare que tous les croyants sont qualifiés par Dieu pour porter les charges les uns des autres (Galates 6. 2).

La consolation est un moment de partage avec celui qui a été frappé par la mort d'un proche, l'exil, l'isolement, une déception. Consoler, c'est apporter une présence, des mots et des gestes qui permettent à l'ami blessé, non pas d'oublier la perte qu'il éprouve, mais de vivre avec elle, en le préservant du sentiment d'injustice si souvent présent.

Dans le verset du jour, David décrit à l'avance l'absence de consolation que connaîtra Jésus durant sa vie terrestre : il ajoute : "Il n'y a personne qui s'enquière de mon âme" (Psaume 142. 4). Jésus était pourtant venu apporter à ses contemporains les consolations divines, mais il n'en a reçu aucune en retour !

Et maintenant, que nous dit Paul ? "Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés par Dieu" (2 Corinthiens 1. 3, 4).

C'est en Dieu que le croyant qui souffre trouve la source de toute consolation véritable. Alors la consolation divine rend ceux qui en bénéficient capables de donner à leur tout du réconfort. La consolation humaine peut-être difficile à trouver, mais la consolation divine est toujours disponible. Tout croyant consolé devrait être un consolateur, pour ses frères et soeurs comme pour les inconvertis qui l'entourent. C'est une bonne occasion de leur montrer l'amour de Dieu, "le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation".

Source (Plaire au Seigneur)