• En ouvrant ma Bible cette semaine, mes yeux sont tombés sur ces versets du livre des Lamentations, chapitre 5 et un grand fardeau s’est emparé de moi.

    « Les vieillards ne vont plus à la porte, les jeunes hommes ont cessé leurs chants. La joie a disparu de nos cœurs, le deuil a remplacé nos danses. La couronne de notre tête est tombée ! Malheur à nous parce que nous avons péché ! Si notre cœur est souffrant, si nos yeux sont obscurcis c’est que la montagne de Sion est ravagée, c’est que les renards s’y promènent… Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, nous abandonnerais-tu pour de longues années ? Fais-nous revenir vers toi, ô Éternel, et nous reviendrons ! Donne-nous encore des jours comme ceux d’autrefois ! » (Lamentations 5.14 à 21)

    Un triste constat, je le reconnais, mais combien pertinent et réaliste ! En tant que chrétiens, nous reconnaissons que la société d’aujourd’hui est malade. Mais avons-nous regarder dans notre propre cœur dernièrement ? Plusieurs de nos églises sont malades et infectées ; nos familles vivent des déchirements. Nos pasteurs ont besoin de guérison sans oublier que leurs membres souffrent aussi, pour toutes sortes de raisons.

    Dans mes nombreux voyages de ministère un peu partout au Québec, je rencontre et je parle à des enfants de Dieu qui sont blessés, qui vivent des rejets et des peines, qui sont témoins de conflits internes, des jalousies, des gens sur qui des culpabilités sont placées, malgré leur innocence. Plusieurs ont quitté leurs églises, soit par dépit ou à contrecœur. Il est certain que je ne peux pas accorder l’absolution totale à tous ces rejetés et souffrants ; mon expérience pastorale et ecclésiale m’empêchent de le faire cependant je suis conscient que dans bien des cas, une bonne séance de pardon et de réconciliation entre deux partis sont nécessaires pour ramener la vie et une bonne santé au sein de nos églises !

    Si je reviens au texte du départ, il est cité que « Les vieillards ne vont plus à la porte. » et dans le verset 12, que « la personne des vieillards n’a pas été respectée. »... Dans ce contexte biblique, les vieillards étaient considérés comme les gardiens de la ville, des hommes sages, des conseillers avisés sur les diverses situations que pouvaient vivre les villes et les citoyens… en résumé : les protecteurs de la ville. Il est logique de croire que lorsque les gardiens ne sont plus à leurs postes, qu’importe les raisons, la ville, l’église, le « corps » en sont fortement affectés. C’est alors que nous devons nous rappeler que le véritable Gardien est notre Dieu tout-puissant. « Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. » (Psaume 127 :1)… Mais selon ce texte, l’Éternel n’agit pas seul ; il y a aussi ceux qui veillent ! Il a besoin de nous pour voir que ceux qui ne chantent plus, qui ne dansent plus et qui souffrent dans leur solitude retrouvent leur joie de vivre et la sécurité dans leur demeure. On ne peut remplacer les « gardiens » qui sont les piliers de l’œuvre de Dieu.

    Parlons-en de ceux qui pleurent, qui souffrent intérieurement. Ils paraissent joyeux en public et dans l’église, mais comme dit Proverbes 14.13, « Au milieu même du rire, le cœur peut être affligé ». Mon mandat, et le tien, est de continuer l’œuvre de Jésus, tel que décrit dans Luc, chapitre 4 : « Il se leva pour faire la lecture. » (v 16). Quel privilège de savoir que Jésus veut te lire quelque chose !!! Le voici, c’est lui qui parle ! « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a oint pour ANNONCER une BONNE NOUVELLE aux PAUVRES; il m’a envoyé pour GUÉRIR ceux qui ont le CŒUR BRISÉ, pour PROCLAMER aux CAPTIFS la DÉLIVRANCE... pour RENVOYER LIBRES les OPPRIMÉS, et pour PUBLIER une année de GRÂCE du Seigneur. » (versets 16, 18 et 19).

    « Donnes-nous encore des jours comme ceux d’autrefois », dit le texte du début. Nos églises, nos pasteurs, et chacun de nous devons revenir au message de Jésus et de ses apôtres. De nos jours, dans bien des églises, la puissance de Dieu, la manifestation des dons de l’Esprit, la prière pour les malades et la louange fervente font partie d’un passé jadis glorieux. Les prédications sans onction, les programmes bien ficelés et les « concerts » bruyants ont pris toute la place ! «Aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force », nous dit l’apôtre Paul (II Timothée 3 : 4 et 5).

    J’ai une bonne nouvelle pour vous qui me lisez. J’entends le bruit de croyants qui se lèvent, une armée qui se réveille, qui marche dans les fruits et les dons de l’Esprit, qui prie et qui s’attend à ce que les jours glorieux reviennent en force ! Les efforts humains dans le but de faire revivre l’Église de Dieu et une bonne administration ne pourront jamais remplacer le glorieux mouvement de l’Esprit...

    Alors, que la recherche de la véritable présence de Dieu soit notre priorité ! Exerçons un pardon véritable envers ceux qui nous ont offensés pour que le cœur brisé soit guéri, pour que le captif soit délivré ! Que la grâce soit publiée et que la bonne nouvelle du Royaume soit annoncée ! C’est pour ça que nous sommes oints et appelés !

    Pasteur Claude Favreau

    Drummondville - Québec

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  • Michée 6.8 - On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu.

     

    Si vous êtes de ceux qui prient : Seigneur, j'aimerais te plaire ! Vous trouverez dans notre verset de quoi méditer ! Ce que l'Éternel demande tient en trois phrases mais dénote tout ce que Dieu voudrait trouver dans nos cœurs et je pense que ceci concerne particulièrement les hommes.

    S'il y a une attitude qui déplaît fortement à notre Seigneur, c'est celle de l'injustice. Proverbes 11.1 nous dit que : La balance fausse est en horreur à l’Éternel ! Agir avec équité recevra toujours l'approbation de Dieu parce que nous sommes fidèles à son image. Il existe tant d'injustice dans ce monde, tant de mensonge et de fausseté, qui relèvera le défi d'être juste et droit dans ses paroles et dans ses actes ?

    Quand nous entendons le mot justice, nous pensons souvent à quelque chose d'implacable. Or, ce que l'Éternel aime, c'est la miséricorde. Une justice bienveillante ne peut qu'être divine. Proverbes 19.22 nous dit : Ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa miséricorde ! Tu plais fortement à Dieu quand tu exerces la justice avec une pleine miséricorde. Vous savez ce regard plein de bonté envers l'être plus fragile, à commencer par notre épouse et nos enfants !

    Enfin, l'élément clé qui nous permettra d'agir avec justice et miséricorde sera l'humilité. Vous savez, c'est relativement facile de savoir le degré de notre humilité, il suffit de compter le nombre de moi-je dans nos discours ! Quelle belle promesse il y a dans ces mots : Celui qui s’abaisse sera élevé (Luc 18.14).

    Mes bien aimés, c'est juste une courte pensée qui nécessite de la méditer en profondeur. Ce que ton Dieu demande de toi, c'est que tu exerces la justice avec beaucoup de miséricorde dans une attitude d'humilité. Si tu agis ainsi, le Seigneur pourra dire à ses anges : Vous voyez mon fils là ! J'éprouve beaucoup de plaisir en lui ! (Jérémie 9.24)

    Bonne réflexion

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  • Psaume 119.81 et 82 - Je me fatigue à chercher ton secours, j'attends avec espoir ce que tu diras. Mes yeux s'épuisent à scruter ton message, et je demande : Quand me consoleras-tu ? (BFC)

     

    Il est des temps où nous nous retrouvons dans l'état d'esprit du psalmiste. Nous scrutons le ciel, nous interrogeons la Parole de Dieu à la recherche d'une Parole d'espérance et de consolation. Mais le ciel semble fermé, notre Dieu semble muet, pire Il semble complètement absent. Anne, la maman de Samuel, devait ressentir la même chose. Pendant des années elle subissait la honte d'être stérile, elle souffrait des moqueries de Peninna, la deuxième femme de son mari et Dieu semblait complètement indifférent à sa situation.

    Nous ne pourrons jamais expliquer pleinement pourquoi il en est ainsi. Pourquoi il nous faut passer par la vallée des larmes, fatigués et épuisés. Mais ce que nous pouvons dire, c'est que Dieu a son temps. Job est resté prostré dans sa souffrance un bon moment mais le Seigneur est intervenu. L'après a été plus glorieux que l'avant, surtout dans la perception de qui est Dieu. Job dira : Je ne savais de toi que ce qu'on m'avait dit, mais maintenant, c'est de mes yeux que je t'ai vu (Job 42.5). Anne est devenue la maman d'un des plus grands prophètes de tous les temps. Elle a été honorée autant qu'elle avait été abaissée !

    Mes bien aimés, si nous nous trouvons dans la vallée des larmes, j'aimerais que nous trouvions une lueur d'espoir dans ces quelques paroles. Tout a un sens pour Dieu, la souffrance n'est pas gratuite mais elle a un but, qui nous dépasse certes, mais qui sert à Sa grandeur. Au temps de Dieu, nous serons élevé bien plus haut que nous avons été écrasés par les circonstances ou par les êtres humains ! Plus la vallée des larmes est longue et difficile, plus l'intervention de Dieu sera puissante et magnifique !

    Non ce n'est pas en vain que nous cherchons en Dieu le secours. Non ce n'est pas en vain que nous scrutons Son message. Non ce n'est pas en vain que nous implorons Sa consolation. Le temps arrive où tout ceci ne sera qu'un mauvais souvenir et où nous serons plus proche que jamais du cœur de notre Dieu.

    Que le Seigneur de grâce vous encourage !

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  • Daniel 3.17 et 18 - Sache toutefois que notre Dieu, le Dieu que nous servons, est capable de nous sauver ; oui, il nous arrachera à la fournaise et à ton pouvoir. Et à supposer qu'il ne le fasse pas, sache bien que nous refuserons quand même de servir tes dieux et d'adorer la statue d'or que tu as fait dresser. (BFC)

     

    Le roi de Babylone avait fait ériger une statue et il entendait bien que tous ses sujets l'adoreraient. Des gens "bien intentionnés" étaient venus cafeter auprès du roi que les trois amis de Daniel ne respectaient pas l'ordre de celui-ci. Sur ce, il les avait convoqués pour les astreindre à s'exécuter ; mais ceux-ci, imperturbables, malgré la menace de mort qui planait sur eux, refusèrent catégoriquement de se soumettre à cette intimidation. Si vous lisez la suite de l'histoire, vous verrez comment Dieu les a tiré de ce mauvais pas avec puissance.

    Nous ne sommes probablement pas tous intimidés au point de mettre notre vie en danger, mais nous sommes tous confrontés au monde qui veut imposer sa loi et ses mœurs dans nos vies, et ceci bien sûr au détriment de la Parole de Dieu. Nous sommes sans cesse confrontés à la manipulation avec ce genre de discours : Si tu ne fais pas comme les autres on va te rejeter, tu vas perdre ta place, tu seras ridicule, un petit mensonge ce n'est pas si grave, tout le monde le fait... Le but étant de nous faire entrer dans un moule qui n'est pas le nôtre et de perdre cette merveilleuse liberté que nous avons en Jésus.

    Nager à contre courant n'est pas facile et nous ne jetons pas la pierre à ceux qui ont cédé à la pression environnante. Cependant si nous voulons retrouver notre paix et la joie de notre appartenance à Christ, il nous faut savoir trancher. Les désagréments d'affirmer notre foi et de prendre position pour la vérité ne sont rien en comparaison de la souffrance que provoque une conscience blessée.

    Mes bien aimés, dans ces temps troubles, les chrétiens ont besoin de retrouver leur courage pour se démarquer d'une bonne manière. Le monde a besoin d'un christianisme vrai et authentique, et il y aura un prix à payer pour cela mais soyons certain que Dieu sera en mesure de nous porter secours. A l'image des amis de Daniel, clamons haut et fort dans une assurance complète qu'il y a des choses dans ce monde qui sont inadmissibles, même si pour cela nous devons braver, néanmoins avec respect, les gouvernements et leurs lois iniques !

    Bonne réflexion !

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  • 1 Rois 18.44 - A la septième fois, il dit : Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme.

     

    Voilà plusieurs années qu'il n'était pas tombé de pluie en Israël. Le prophète Élie intercédait pour qu'il pleuve et chaque fois, il envoyait son serviteur vérifier s'il se passait quelque chose. A la septième fois, un minuscule espoir naissait mais finalement la pluie tomba avec force.

    Ma réflexion de ce matin est : Avons-nous cette persévérance dans la prière ? Imaginons qu'Élie se soit arrêté à la quatrième ou cinquième fois. Point d'exaucement ! Je conviens qu'il n'est certes pas facile de continuer à prier alors que rien ne se passe, du moins que nos yeux ne voient rien. Mais n'est ce pas l'essence même de la foi de vivre les choses qui n'existent pas encore comme si elles existaient déjà.

    Ne relâchons pas nos prières et croyons que celles que nous faisons ce matin seront celles qui vont déclencher le bras de Dieu. Et même si nous ne voyons qu'un tout petit petit nuage, préparons-nous à la pluie abondante qui vient sur nous !

    Mes bien-aimés, prenez courage. Aucune de vos prières ne reste sans effet. Chacune de celles-ci est une goutte d'eau qui fera un jour ou l'autre déborder le vase de l'exaucement. Sautez et dansez de joie quand vous voyez le petit nuage, votre libération est proche, toute toute proche.

    Bonne journée

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