• Jean 3.8 - Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais d'où il vient ni où il va.

     

    Il y a quelques temps, je faisais les boutiques avec mes filles. Je vais avec elles dans un magasin de fringue, l'aînée désire un legging à motif, ce qui est très à la mode. Elle va dans une cabine pour l'essayer. Je l'attends avec sa sœur devant la cabine et là, surprise, chaque jeune fille que je vois sortir de sa cabine est en train d'essayer un legging à motif. Sur le coup, cela m'a fait sourire mais ensuite cela m'a donné à méditer (et j'ai eu le temps, les essayages étant longs).

    Combien d'entre nous acceptons de nous laisser conduire par les choses de ce monde, ou par nos relations, ou encore par la morale populaire ? Combien acceptent d'être eux-mêmes ? Combien tourne « leur veste » en fonction d'où vient le vent ? L'ennemi de nos âmes veut nous faire croire que notre acceptation vient du regard des autres, mais c'est un mensonge. Arrêtons de regarder ce que font les autres, ce que pensent les autres et acceptons d'être ce que nous sommes. Ne tournons pas nos « vestes » en fonction des courants mais laissons le vent nous emporter là où Lui le souhaite.

    Allez les ami(e)s, si on essayait… d'être enfin nous-mêmes ? Soyez pleinement béni(e)s.

    Ézéchiel 37 Ministères © Avril 2013 www.mfpg.be

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  • Matthieu 16.15 - Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ?

     

    Il y a dans tout ce passage quelque chose de très intéressant pour nous aujourd’hui. Jésus pose d’abord la question à ses disciples : « Que dit-on de moi ? ». Ensuite, et probablement que c’était son désir du départ, il demande : « Et vous, que pensez-vous de moi ? ». Enfin, nous voyons Pierre déclarer ce que Dieu pense de Jésus. Cela nous amène à une réflexion que nous allons développer.

    Quelle est la première chose qui alimente notre façon de voir les autres ? Pour beaucoup c’est la réputation qui accompagne cette personne ! Si les disciples s’étaient arrêtés à toutes les rumeurs qui accompagnaient Jésus, ils se seraient probablement enfuis en courant : Nazaréen chassant les démons par Belzébuth, pécheur aimant la compagnie des ivrognes et des prostituées, bref ils n’ont sorti dans leur réponse que le meilleur de ce qui se disait sur Jésus (Matthieu 16.14).

    Ce qui importait pour Jésus ce n’était pas sa « réputation » mais ce que ses disciples pensaient de Lui, parce qu’une relation profonde ne peut se construire que sur ce que nous pensons intimement de la personne. Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, fait une belle déclaration sur qui est Jésus en réalité ! (verset 16).

    Nous oserions dire que tu ne connais pas quelqu’un réellement tant que tu n’adoptes pas le regard de Dieu sur cette personne ! La réputation est tellement fluctuante. Imaginez Jésus reçu comme un roi lors de son entrée à Jérusalem et qui, une semaine plus tard, était hué et « crucifié » par cette même foule qui l’adulait ce jour-là. Si nous prenons le temps d’apprendre à « cerner » les personnalités, l’approche est déjà beaucoup plus sûre que la rumeur mais nous avons tellement besoin que Dieu nous inspire. Ce serait tellement dommageable de passer à côté d’une relation bénie à cause d’une « mauvaise » réputation ou d’un regard faussé par nos préjugés et nos « a priori ».

    Soyons différents ! Ne laissons pas les rumeurs, les calomnies, les médisances… enténébrer notre discernement. Ne laissons pas les autres penser à notre place mais faisons pleinement confiance à Dieu qui, au travers de notre homme spirituel, nous permettra de juger de tout (1 Corinthiens 2.15). Passons du temps avec les gens, libérés de l’étiquette qui a été posée sur eux, pour simplement apprendre à les connaître.

    Bonne réflexion !

    Ézéchiel 37 Ministères © Novembre 2013 www.mfpg.be

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  • 2 Thessaloniciens 3.10 : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.

     

    Il existe une attitude dans le monde chrétien qui va à l'encontre de cette parole. Dans cette pensée, nous ne voulons pas parler de ceux qui veulent travailler mais qui sont victimes de la conjoncture actuelle et qui, pour une raison ou l'autre, ne trouvent pas de quoi subvenir à leur besoin et à celui de leur famille. Non, nous voulons parler de ceux qui restent accrochés à un rêve, souvent celui de servir Dieu à plein temps, et qui ne saisissent pas les opportunités qui sont à leur portée.

    Quand on parle de rêve, on pense souvent à Joseph, qui a fini premier ministre de l'Égypte avec un poste d'une importance capitale ! On oublie, malheureusement, trop souvent son parcours et tous les efforts qui ont précédé cette arrivée au sommet. Il faisait tellement bien son travail d'esclave qu'il est devenu l'intendant de la maison de Potiphar. Ensuite, mis en prison injustement, il s'est encore distingué au point de devenir l'intendant de cette même prison. Quelle démonstration d'adaptation à la situation !

    Sans remettre en cause le rêve « spirituel » de chacun, nous voulons pousser à la réflexion afin que des situations dramatiques se débloquent. C'est dans notre nature humaine de poursuivre des chimères, d'attendre passivement l'inespérable et de mettre sur le compte d'une attitude de foi notre propension à recevoir du « tout cuit ». Il y a une grande différence entre attente passive et position de confiance en Dieu !

    Si tu détiens un rêve de Dieu, il se réalisera à coup sûr mais Dieu procède par étapes. Il te confiera d'abord de petites choses et si ta fidélité est éprouvée, Il t'en confiera de plus grandes. Les plus grandes promesses prophétiques ont pu être prononcées sur ta vie, cela ne change en rien le fait que Dieu t'attend dans la fidélité aux petites choses, et l'une de ces petites choses, c'est de prendre ta place de citoyen, de mari et de travailleur.

    Si tu es dans le cas d'attendre l'accomplissement de sa promesse pour toi, nous te conseillons bien-aimé de faire tout ce que ta main trouve à faire (Ecclésiaste 9.10) et de ne pas perdre ton temps dans une attente passive. Tu verras que le Seigneur mettra à ta portée des possibilités. Sors de la pensée de l'assistanat ! Dieu fera mais Il ne fera jamais à ta place. Il dispensera la manne, mais tu devras sortir de ta tente et faire l'effort d'aller la ramasser. Et quand Dieu verra ta fidélité, tes efforts, ton courage et ta détermination, Il te confiera plus et puis beaucoup plus. Dieu est prêt à investir en toi, mais trouvera t-Il un intendant fidèle ?

    Bonne réflexion.

    Ézéchiel 37 Ministères © Janvier 2014 www.mfpg.be

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  • 1 Rois 14.8 - ...tu n’as pas été comme mon serviteur David, qui a observé mes commandements et qui a marché après moi de tout son cœur, ne faisant que ce qui est droit à mes yeux.

     

    Quand nous pensons au roi David, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à sa « chute » avec Bath-Shéba. Pourtant, quand Dieu parle de son serviteur, il ne fait pas mention de cet épisode démontrant bien que quand Il pardonne, Il « oublie » nos fautes. En s'adressant à Jéroboam, Dieu atteste de ce merveilleux témoignage que David n'a fait que ce qui est droit à ses yeux.

    Quand un de nos frères ou une de nos sœurs tombent dans le péché alors qu'il ou elle connaît le Seigneur, pour beaucoup d'entre nous, il ou elle n'est plus bon qu'à être jeté(e) en enfer. Il ne faut plus écouter cette personne, il ne faut plus l'approcher. « La lèpre est contagieuse » et qui sait si elle ne nous sauterait pas dessus. Le Seigneur a beau rétablir et restaurer, comme Il l'a fait pour Pierre ou le fils prodigue, nous continuons à coller l'étiquette « plus bon à rien » sur ces personnes, bien souvent imbus de notre propre justice. Par cette attitude, ne prenons-nous pas la place de Dieu et ne sommes-nous pas plein d'un esprit de jugement ?

    Mes bien-aimés, cette attitude de condamnation n'est pas bonne et elle dénote un manque profond de la connaissance de la miséricorde de Dieu ! Que le Seigneur puisse changer nos cœurs de pierre en cœurs de chair. Que nous puissions participer à son œuvre de restauration en accueillant pleinement celui qui a faibli ou chuté. Ne donnons pas accès au diable en le laissant utiliser notre bouche pour faire son sale travail d'accusation.

    Oui, si tu as chuté et que tu t'es repenti en revenant de tout ton cœur à Dieu, Dieu parle de toi en ces termes : Mon serviteur n'a fait que ce qui est droit à mes yeux !

    Ézéchiel 37 Ministères © Septembre 2013 www.mfpg.be

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  • 2 Rois 7.3 - Il y avait à l’entrée de la ville quatre lépreux. Ils se dirent entre eux : Pourquoi rester ici à attendre la mort ?

     

    J'aimerais continuer aujourd'hui de parler de ces quatre lépreux. Ils étaient dans une situation désespérée, sans nourriture, ne pouvant trouver de l'aide ni à l'intérieur de la ville, ni en restant sur place, leur seule petite chance c'était de braver la peur en se rendant au camp de l'ennemi !

    Mon propos de ce matin est celui-ci : Les situations désespérées sont un puissant moteur pour vivre le miracle de Dieu. Non seulement nos quatre « lascars » ont été les premiers à vivre le miracle mais ils ont été les instruments pour que tout le peuple sorte de la famine. Tout cela a été le fruit d'une détermination à voir les choses bouger !

    Mon épouse vous disait récemment que Dieu est un Dieu de mouvement. Paul nous dit : Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être (Actes 17.28). Malheureusement, souvent, il nous faut passer par des situations inconfortables, désagréables, voire désespérées pour que nous décidions de bouger. La confiance est un état et souvent une attente paisible mais la foi est toujours une action ! Hébreux 11 nous montre beaucoup de ces témoins de la foi qui ont agi. Rester statique dans notre relation avec Dieu, c'est finalement attendre la « mort », même si elle vient à petit feu.

    Mes bien-aimés, n'attendons pas que les situations se dégradent pour avancer toujours plus loin, toujours plus haut. Et si nous sommes dans une situation désespérée, comme nos quatre amis, c'est le moment de réfléchir, d'évaluer la situation, et de nous bouger même s'il nous faut braver nos peurs. La Bible foisonne d'exemples où les personnes se sont décidées à bouger en disant : J'irai ! C'est le moment de te relever et de reprendre le chemin pour vivre TON miracle, miracle qui s'étendra à beaucoup d'autres. Et si tu es dans la situation du fils prodigue, décide-toi en disant : J'irai vers mon Père !

    Que le Seigneur vous donne de vous lever et de voir sa gloire ! 

    Bonne réflexion.

    Ézéchiel 37 Ministères © Avril 2014 www.mfpg.be

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