• “Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ. Soyez donc les imitateurs de Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés, et vivez dans l'amour, en suivant l'exemple de Christ, qui nous a aimés et qui s'est donné lui-même pour nous comme une offrande et un sacrifice dont l'odeur est agréable à Dieu.” Éphésiens 4. 32 à 5. 1, 2

     

    Les exhortations contenues dans les derniers chapitres de l’épître aux Éphésiens découlent de la constatation que nous avons “revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu” (Eph. 4. 24). Elles ne constituent donc pas une loi semblable à celle donnée à Moïse. Ce sont des indications concernant le comportement normal du chrétien. Ce comportement est tout différent de sa “précédente manière de vivre” (Eph. 4. 22), celle d’avant sa nouvelle naissance, car il est maintenant “scellé du Saint Esprit” (1. 13).

    Puisque nous avons revêtu le nouvel homme créé selon Dieu, il est normal que nous ayons vis-à-vis de notre prochain les mêmes sentiments et les mêmes réactions que Dieu.

    – Dieu nous a aimés alors que nous ne méritions que son jugement ; il a prouvé cet amour en donnant son Fils unique grâce à qui il nous a pardonné. Comme Dieu, le chrétien peut exercer la bonté, ressentir la souffrance des autres, pardonner à une personne qui l’a offensé.

    – Dieu nous a adoptés comme ses enfants. Nous faisons partie de sa famille, ce qui entraîne pour nous la responsabilité de ressembler à celui dont nous portons le nom. Comme des enfants de Dieu qui se savent et se sentent aimés de lui, nous cherchons à imiter notre Père pour montrer aux autres quelque chose de son amour.

    – “Le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous”. Comme en écho, nous entendons l’apôtre Jean nous dire : “Lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser notre vie pour les frères” (1 Jean 3. 16). L’amour a conduit Christ jusqu’au sacrifice suprême et au don de tout ce qu’il avait. Comme Christ, marchons dans une entière disponibilité aux autres, prêts à tout donner et à nous donner nous-mêmes.

    La manière de vivre en chrétien proposée par ces versets est un défi ambitieux, mais pas au-dessus de la puissance qui agit en nous ; Dieu peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons (Eph. 3. 20). À lui la gloire !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi." Psaumes 32.8

     

    Qui aime l'échec ? En général, personne n'aime perdre. La défaite a tendance à laisser un goût amer chez celui qui la subit. Elle génère également un sentiment de découragement qui pousse à tout abandonner. "C’est fini je ne recommencerai plus !"

    Bien que personne n'en soit exempté, j'aimerais quand même vous dire que nous pouvons éviter pas mal d'échecs dans nos vies. "Comment ?" me direz-vous. Eh bien, tout simplement en laissant Dieu agir !

    "L'échec trouve sa source lorsque vous décidez de vous soustraire à la volonté de Dieu."

    Lorsque je fais le constat de toutes les défaites que j'ai connues et ceci dans divers domaines, je peux vous dire qu'à 70 % elles étaient liées au fait que j'ai voulu faire les choses par moi-même. Parfois, je me disais même qu'en agissant de telle ou telle manière je venais en aide à Dieu.

    Savez-vous que l'échec trouve sa source lorsque vous décidez de vous soustraire à la volonté de Dieu en prenant vous-même les choses en main ?

    Souvent, on a l’impression qu'en faisant la sourde oreille à la douce voix de Dieu, on arrivera à atteindre notre objectif plus vite. Notre être impulsif et imprégné de bravoure est toujours prompt à croire qu'il est capable de résoudre tous les problèmes qu'il va rencontrer sur sa route.

    Voulez-vous un bon conseil qui assurera votre réussite ? Le voici : "Que ce livre de la loi ne s'éloigne pas de toi ! Médite-le jour et nuit pour agir avec fidélité conformément à tout ce qui y est écrit, car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras" (Josué 1.8)

    Quoi que vous entrepreniez, laissez toujours la volonté de Dieu l’emporter sur la vôtre. En effet, votre soumission à ses directives vous conduira tout droit sur le chemin de la réussite."Garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux. Attache-les sur tes doigts, écris-les sur la table de ton cœur." (Proverbe 7.2-3)

    Une décision pour aujourd’hui

    Seigneur, je décide de me laisser diriger par toi seul ! Amen.

    Yannis Gautier

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Lorsqu’Annabelle m’a dit que je ne m’intéressais pas aux gens de notre équipe, je n’étais pas d’accord. Elle me disait que je ne suivais pas assez bien les gens. Je m’étais amélioré dans mes nouvelles fonctions parce que je suivais les tâches des gens... mais peut-être pas les gens. Hum... J’arrive au travail, je salue quelques personnes, je rentre dans mon bureau, je médite un moment, et je suis débordé le reste de la journée. Je reste souvent dans mon bureau le midi.. et je rentre chez moi. Est-ce que cette façon de travailler révélait un problème plus grand ? Avais-je oublié l’individu ? Était-ce cela qui m’avait fait perdre mon zèle dans l’annonce de l’Évangile ? Est-ce que le fait de vouloir le réveil d’une multitude m’avait fait oublier le réveil d’un individu. Oh...

    Je ne suis pas bavard. Je peux rester dans une voiture avec quelqu’un et ne pas parler pendant une heure sans être dérangé par le silence. Je n’ai pas de nombreux sujets de discussion, car peu de choses naturelles m’intéressent en général. Cela ne m’aide pas... C’est pourquoi je n’écoute pas les informations, je ne lis pas les journaux, et je ne fais pas certaines choses... Comme l’écrivait dans un chant mon beau-frère Gwen : « Les choses de ce monde ne me nourrissent pas ». Il est vrai que je ne suis pas intéressé à entendre parler les gens de leurs activités du week-end ou de ce qu’ils ont mangé à midi... Devrais-je pour autant oublier l’individu ? Ce serait commettre une grande erreur et passer à côté de tout, car c’est en écoutant et en parlant avec l’individu qu’on peut l’encourager à s’approcher du Seigneur. Oh Jésus l’exemple si merveilleux. Son caractère est si doux et il a tant d’intérêt pour l’individu. C’est ce caractère qui l’amena à porter du fruit dans la vie de beaucoup de gens. Il les aimait. Mais le temps passe si vite et je suis si débordé ! Comment pourrais-je réussir à m’occuper de l’individu ?

    Le coeur de l’homme. Derrière ce visage, derrière ces yeux, que se cache-t-il ? Et si j’avais oublié que derrière ce visage et ces yeux se cachaient des blessures, des besoins, des souffrances...

    Jérémy Sourdril

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  • N'aie pas peur, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom : tu m'appartiens ! Si tu traverses de l'eau, je serai moi-même avec toi ; si tu traverses des fleuves, ils ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas et la flamme ne te fera pas de mal. Ésaïe 43. 1, 2

    Plus encore que la voix des grandes eaux, des flots puissants de la mer, l'Éternel est puissant dans les lieux célestes. Psaume 93. 4

     

    Le roi chaldéen Nabuchodonosor a fait édifier une immense statue d'or et ordonne : "Au moment où vous entendrez le son de la trompette, de la flûte, de la guitare, de la petite et grande harpe, de la cornemuse, et des instruments de musique de toute sorte, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or... Si vous ne l'adorez pas, vous serez immédiatement jeté au milieu d'une fournaise ardente. Quel est le dieu qui pourra alors vous délivrer de mon pouvoir ?" (Daniel 3. 5, 6, 15).

    Quelques jeunes prisonniers de ce roi cruel ne cèdent pas. Les menaces ne les détourneront pas de l'obéissance à leur Dieu. Ils ne se courbent pas devant l'idole que le puissant monarque a dressée. Le roi a répété à trois jeunes Hébreux captifs l'ordre de se prosterner devant la statue. Leur réponse est magnifique : "Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Notre Dieu, celui que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ton pouvoir, roi." Fou de rage, le roi fait chauffer à l'extrême la fournaise où l'on jette les trois courageux témoins. Mais Dieu ne permet pas que le feu les touche. Plus extraordinaire encore : un être mystérieux, céleste, est venu leur tenir compagnie au milieu du brasier.

    Bien sûr, Dieu aurait pu empêcher que ses serviteurs soient jetés dans le feu. Mais faire l'expérience de Sa présence dans l'épreuve valait mieux que d'en être préservé. Le Seigneur pourrai bien nous épargner telle maladie, tel problème, tel accident. Il ne ne fait pas toujours mais il tient sa promesse : "Je suis avec vous tous les jours" (Matthieu 28. 20). Tous les jours ! ce que nous qualifions de mauvais comme ceux que nous appelons de bons jours.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Ainsi, mes frères et soeurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas sans résultat dans le Seigneur.” 1 Corinthiens 15. 58

     

    Dans ce verset, “l’œuvre du Seigneur”, c’est le travail qu’il accomplit actuellement dans le monde par le moyen du Saint-Esprit, y en associant parfois des chrétiens ; ce travail d’amour présente quatre aspects essentiels. Nous les trouvons dans les activités de la première église fondée en pays païen, celle d’Antioche. Cette ville était la troisième métropole en importance dans l’Empire, après Rome et Alexandrie. Capitale des érudits, c’était un lieu marqué par l’idolâtrie et la débauche. Pourtant, elle deviendra un nouveau centre de diffusion de l’Évangile.

    L’évangélisation : la priorité des croyants d’origine juive chassés d’Israël par la persécution, c’est d’annoncer le Seigneur Jésus. Ils le font d’abord exclusivement aux Juifs, mais bientôt à tous ceux qui les écoutent (Act. 11. 19-21). Beaucoup se tournent vers le Seigneur. Leurs paroles et leur attitude deviennent une démonstration de la vie de Christ en eux. Les païens leur donnent alors le surnom de chrétiens, un terme de dérision signifiant « du parti de Christ ».

    L’enseignement : pour l’aider dans cette tâche, Barnabas va chercher Paul à Tarse et ils enseignent ensemble une “grande foule” pendant une année. Ils savent que le besoin le plus urgent de ces nouveaux chrétiens est d’être enseignés par la Parole de Dieu, car pour rester fermement attachés au Seigneur, ils doivent demeurer dans sa Parole. Paul est la personne tout indiquée dans leur situation.

    Les bonnes œuvres : quand une famine générale est annoncée, ces chrétiens d’Antioche décident de venir en aide aux croyants de la Judée dont la situation matérielle est plus difficile que la leur.

    La communion fraternelle : l’assemblée comprend des frères très différents par leur origine, leur culture, leur situation sociale (Act. 13. 1-3). Pourtant, tous ensemble, ils recherchent l’unité et la manifestent par le jeûne et la prière en vue de servir le Seigneur. Cette communion, entre eux et avec le Seigneur, leur permet d’entendre l’appel de l’Esprit Saint à laisser Paul et Barnabas les quitter pour une mission d’évangélisation parmi les nations.

    L’assemblée d’Antioche est une assemblée modèle par son zèle et son équilibre. Elle est aussi remarquable par sa croissance. Le travail de ces chrétiens n’est pas resté vain : tous les croyants issus des nations sont là aujourd’hui pour en témoigner.

    Source (Plaire au Seigneur)

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