• L’égoïsme est un signe de la fin des temps, et nous devons le repousser de notre vie. L’égoïsme nous amène à penser à nous, du réveil jusqu’au coucher. Notre café, notre voiture, notre travail, nos ambitions, notre repas, notre place de parking, notre priorité dans la file, notre argent, notre temps, notre fonction, notre pause, notre repos, notre film, notre soirée, notre repas, notre lit, nos enfants, notre sommeil... L’égoïsme ne laisse pas beaucoup de place aux gens, si ce n’est dans le cas où ceux-ci servent nos intérêts.

    L’amour nous aide à voir les autres, et l’une des choses que nous pouvons faire lorsque nous aimons, c’est nous accrocher aux gens. J’ai parfois dit à des rétrogrades « que j’étais sur leur dos », tel un homme sur un âne, expliquant que quoi qu’ils fassent, je prierai pour eux avec persévérance. Quand je suis installé sur le dos de quelqu’un, cette personne ne peut ni mourir, ni se perdre. Elle doit revenir au Seigneur, à moins que Dieu me dise de descendre. 

    Nous avons accueilli aujourd’hui à emci tv un homme et sa famille, pour une consultance et quelques jours de repos. En repensant aux quelques mots échangés lors de son arrivée il y a quelques heures, j’étais interpellé par son style de vie. Il était heureux de prendre un peu de repos avec sa famille car il n’en avait pas pris depuis plusieurs années, travaillant comme un forcené. Je me suis dit que nous ne nous accrochions pas assez aux gens. Nous croisons tous les jours des gens, nous leur parlons, et l’histoire est terminée. Mais est-ce que Dieu a dit que l’histoire était terminée ?

    À combien de personnes parlons-nous sans jamais prier pour elles ? Je suis convaincu qu’il y a autour de vous des gens que vous voyez souvent et pour qui vous n’avez jamais prié. C’est mon cas, et cela doit changer ! Je pensais hier à l’encouragement que je pourrais donner à une caissière d’un supermarché qui est d’une nonchalance extrême, mais je réalisai que je n’avais jamais prié pour elle. Pourtant je l’avais souvent vue, et à chaque fois j’avais été impressionné par la tristesse qui régnait sur son visage. Nous devons prier pour « l’individu ».

    Jérémy Sourdril

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  • Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Jean 13. 34

     

    "Aimez-vous les uns les autres." Ces paroles prononcées par Jésus dans les évangiles font facilement l'unanimité. Chacun reconnaît qu'il serait utile de les mettre en pratique. Il en résulterait une vie en société paisible et heureuse. Mais la vie de tous les jours montre une réalité bien différente. Les conflits, les guerres, les crimes abondent, ils sont le résultat de jalousies et de haines cultivées les uns à l'égard des autres.

    Jésus, lui, a montré toute sa vie un amour pur, qui se dévouait pour les autres. Alors, "comme je vous ai aimés", voilà la mesure de l'amour demandé par Jésus. La Bible dit : "Voici comment nous avons connus l'amour : Christ à donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner votre vie pour les frères et soeurs" (1 Jean 3. 16). Celui qui était juste et plein d'amour pour les autres a été mis à mort par ceux qui l'avaient vu vivre : "Ils me rendent le mal pour le bien, et de la haine pour mon amour" (Psaume 109. 5). C'est la preuve de notre incapacité à aimer selon le modèle divin, et aussi la preuve de la nécessité d'un changement profond dans l'homme.

    Seule une nouvelle nature, un nouveau cœur, peut nous amener à suivre l'exemple du Seigneur. Penser que l'on peut prendre le chemin de Jésus, si attirant soit-il, sans savoir que notre nature profonde est mauvaise, est une erreur. La mort de Jésus sur la croix condamne les hommes qui l'ont rejeté autrefois, comme ceux qui le rejettent aujourd'hui. Mais elle donne à ceux qui croient en lui le droit d'être des enfants de Dieu. Ils reçoivent alors la nature divine et ils peuvent suivre le chemin que Jésus nous a tracé. Un christianisme sans la croix n'est qu'une illusion.

    Source (La Bonne Semence)

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  • "En effet, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous vous êtes revêtu de Christ. Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ." Galates 3.27-28

     

    On pourrait conclure, de manière hâtive, que le baptême annule toutes les différences qui distinguent les hommes entre eux, et les hommes des femmes. Or, l’ensemble des Écritures est là pour nous rappeler que la diversité reste l’essence même de nos existences. L’abolition absolue de l’altérité n’existe pas ! Il y aura toujours des hommes et des femmes, des grands et des petits, des jeunes et des vieux, des Asiatiques et des Européens, des riches et des pauvres, des créatifs et des contemplatifs, des visionnaires et des réalistes… Et chacun aura sa place dans le corps de Christ, qu’il soit "œil ou oreille, jambe ou bras". Le baptême n’abolira jamais ces différences, lesquelles sont une richesse pour l’Église.

    "En Christ nous possédons le même patrimoine spirituel, et nous gardons chacun nos spécificités."

    Ce que veut souligner l’apôtre dans ce verset, c’est l’importance de laisser Christ nous revêtir. Le baptême est l’engagement à suivre Christ, à accepter de nous identifier à lui dans sa mort et dans sa résurrection.

    L’union intime avec Christ, dans le baptême, est symbole d’une régénération. Revêtir Christ, c’est laisser son identité nous transformer à son image. Le baptême n’abolit pas les différences qui nous distinguent les uns des autres, mais il nous communique un nouveau génome spirituel comme le dit l’apôtre Pierre : "Il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante." (1 Pierre 1.3) En d’autres termes, Pierre dit : "Vous avez reçu un nouveau génome spirituel".

    Alors que tous les êtres humains (pauvres ou riches, blancs ou noirs, hommes ou femmes…) possèdent le même génome - et sont cependant différents - de même tous ceux qui ont revêtu Christ possèdent le même "génome spirituel", sans que cela abolisse leurs différences.

    Alors qu’en Christ nous possédons le même patrimoine spirituel, ce qui fait de nous la communauté des croyants, et nous gardons chacun nos spécificités. Nous vivons l’unité dans l’altérité.

    Un homme reste un homme, une femme reste une femme, mais nous avons une chose en commun : notre appartenance à Christ. Au niveau de cette appartenance à Christ, il n’y a pas de différence. En lui nous sommes un. Il y a égalité de valeur, car le prix payé par Christ pour sauver un homme ou une femme, un riche ou un pauvre, est le même. Il y a égalité de service en fonction des dons que Christ distribue à chacun comme il veut : "Il y a diversité de services, mais le même Seigneur." (1 Corinthiens 12.5)

    À l’heure où certains veulent abolir la notion d’altérité, il est essentiel de redire avec force que la vraie unité est appelée à se vivre dans le respect de l’altérité.

    Une prière pour aujourd’hui

    Que tous les ministères qui travaillent à faire grandir Christ dans la vie de chaque croyant soient bénis. Amen !

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Et si moi, l’individu, étais appelé à m’occuper de l’individu ? Deux ou trois jours après la remarque d’Annabelle, je lisais le verset où le jeune homme riche quitte Jésus tout triste :

    « Lorsqu’il entendit cette parole, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » (Matthieu 19:22). 

    Et boum, une révélation surgit de mon cœur ! J’avais lu ce texte tellement de fois ! Et les évangiles également, et pour la première fois je réalisai quelque chose, c’est que Jésus n’avait pas laissé le jeune homme partir tout triste, seul. Il l’avait accompagné ! ! Quelle est la révélation ? Pour la première fois, à l’âge de 33 ans, je réalisai que Jésus priait pour les individus dans ses temps de communion avec le Père. Tout à coup, je réalisai que Jésus n’avait pas laissé ce jeune homme partir comme s’il n’avait pas de valeur pour lui, mais que le soir-même, il pria pour lui ! Je réalisai qu’en fait, Jésus avait prié pour Nicodème, il avait prié pour ce spécialiste de la loi dans Marc 12:28, pour les sœurs de Lazare et Lazare lui-même, pour sa famille, pour cet homme qui avait été possédé de plusieurs démons, pour cette femme qui était atteinte d’hémorragies depuis 12 ans... et la liste serait longue ! Il priait pour qu’ils puissent découvrir la vérité, il priait que le voile tombe de leurs yeux, il priait qu’ils deviennent un en lui. C’est pourquoi le fruit de la prédication de Pierre fut si grand. Jésus avait prié pour ces gens. Il les avait enfantés dans la prière. Il avait fait naître le réveil dans son lieu secret. 

    Non, Jésus n’avait pas laissé ce jeune homme partir sans solution, mais il l’avait accompagné de ses prières. Pas une prière religieuse, mais il avait installé ce jeune homme dans son cœur et il ne l’avait pas oublié jusqu’au moment de la croix lorsqu’il cria : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34). Jésus s’était accroché à lui.

    Jérémy Sourdril

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  • D'un mot, il a fait souffler un vent de tempête qui a soulever les vagues de la mer. Ils montaient vers le ciel, ils descendaient dans l'abîme. Ils étaient angoissés face au danger ; saisis de vertige, ils titubaient comme un homme ivre, et toute leur habileté était réduite à néant. Dans leur détresse, ils ont crié à l'Eternel, et il les a délivrés de leurs angoisses ; il arrête la tempête, ramène le calme, et les vagues sont calmées. Psaume 107. 25-29

     

    Jésus a envoyé ses disciples vers l'autre rive du lac, mais il n'est pas parti avec eux dans la barque. Une grosse tempête se lève, et les disciples rament péniblement. Voyant leur détresse, Jésus marche sur l'eau pour les rejoindre et les rassurer. Mais eux, saisis d'effroi, croient voir un fantôme. “Ils crièrent de peur. Mais Jésus leur parla aussitôt et leur dit : Courage ! C'est moi, n'ayez pas peur !” Il ne veut pas les laisser avoir peur, et c'est aussitôt qu'il leur parle pour les rassurer. Sa voix les apaise immédiatement, bien que la tempête gronde toujours.

    Sur l'invitation de son maître, Pierre s'élance alors hors de la barque pour rejoindre Jésus, et il marche sur l'eau, lui aussi ! Soudain il reprend peur en voyant les vagues et la force du vent. Il commence à s'enfoncer, et crie au secours. “Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit : “Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?” Jésus ne le laisse pas s'enfoncer davantage, il vient aussitôt à son secours, et c'est seulement lorsqu'il est hors de danger que Pierre est en état d'entendre son reproche plein d'amour.

    Chrétiens, nous avons affaire au même Sauveur plein de grâce et de miséricorde pour nos faiblesses. Que de fois nous l'attristons par nos frayeurs ou notre manque de foi. Mais, lorsque nous nous trouvons au cœur de difficultés qui nous remplissent de crainte, la même voix est là pour nous rassurer, aussitôt, par quelques mots.

    Source (La Bonne Semence)

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