• Bonne lecture et bonne écoute sur C.J.Q.S à cette adresse : http://cjqsradio.blogspot.be/p/radio.html

    “Ce qu’il y a d’invisible en lui, c’est-à-dire à la fois sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne au moyen de l’intelligence, d’après les choses créées.” Romains 1. 20

     

    Il y a une réalité particulièrement étonnante : en créant l’humanité sur la terre, Dieu a créé des hommes et des femmes. C'est une réalité en apparence ordinaire, que nous côtoyons tous les jours et à laquelle nous ne faisons peut-être plus tellement attention. Nous avons tort !
    Tout ce qui est beau et bon dans la création est un reflet de la perfection de Dieu. Par exemple, le soleil est un reflet de la lumière éternelle de Dieu.
    L'être humain lui-même est un reflet de Dieu, il est créé à l'image de Dieu. C'est Dieu lui-même qui le dit dans sa Parole. “Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance” (Gen. 1. 26).
    Dans les comités de réflexion éthique, notamment dans les hôpitaux, on se pose des questions difficiles. En effet, le fait de posséder les moyens techniques de faire quelque chose implique-t-il qu'on a le droit ou le devoir d’en faire usage ? Et puis cette question qui survient parfois : On soigne des hommes, mais qu'est-ce que l'homme, finalement ? La réponse n'est pas si évidente. En quoi diffère-t-il de l'animal ? Comment cerner le sens et même la nature de la vie humaine si on exclut le Créateur qui nous informe sur l'essence, l'origine, la vocation de la vie humaine ?
    Le récit de la Création dit encore ceci : “Dieu créa l'homme à son image ; il le créa à l'image de Dieu ; il le créa homme et femme” (Gen. 1. 27). C'est une information de la Parole de Dieu, et elle touche à quelque chose de sacré. On peut tout simplement dire ceci : à l'expression “faisons l'homme à notre ressemblance” du verset 26 correspond l'expression “il le créa homme et femme” du verset 27. Ainsi, la différenciation sexuelle nous dit-elle quelque chose sur Dieu. Elle a donc une dimension sacrée.
    Dire cela, c'est accepter que cette différenciation soit précieuse, irréductible, source de complémentarité, appelée à être approchée avec respect, avec précaution, avec joie, avec reconnaissance !
    Avons-nous le regard de Dieu sur l’homme, la femme, la vie ; sur tout ce qui nous entoure ?
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • "Oubliant ce qui est en arrière et je me porte vers ce qui est en avant." Philippiens 3.13-14

     

    Dernièrement, à l'Église de Bordeaux Rive Droite, j'ai eu l'occasion de prêcher sur ce magnifique thème. Et une jeune femme, Débora Perraud, de l'assemblée a écrit un poème que j'aimerais vous partager :

    LE MEILLEUR EST DEVANT TOI

    Assis, totalement arrêté et submergé par tes réflexions qui t'oppressent,
    Tu regardes en arrière. Tu regardes par terre et tu vois tes faiblesses.
    Tu rêvasses et tu ressasses ton passé qui sans cesse te bouleverse.

    Laisse-là ce passé cassé, qui t'a brisé et qui t'empêche d'avancer !
    Range tous tes souvenirs qui s'en vont et reviennent sans arrêt
    Et qui arrangent, améliorent ton passé pour masquer la réalité.

    Derrière toi, tes échecs, tes erreurs, ta détresse
    Devant toi, ton rêve, ta vie, ta promesse

    Derrière toi, l'esclavage, le désert, la fuite
    Devant toi, la liberté, l'abondance, la réussite

    Derrière toi, toute une vie de souvenirs
    Devant toi, toute une vie à conquérir

    Existe-il seulement un choix à faire entre ce qui est révolu et ce qui reste à bâtir ?
    Veux-tu vraiment rester dans tes chimères ou veux-tu décider de te lever pour agir ?

    Le meilleur est devant toi mais l'inconnu engendre la frayeur
    La promesse est pour toi mais sa grandeur te fait peur
    Alors que si Dieu est avec toi, tu seras toujours vainqueur.

    Ni les géants, ni leurs ruses n'auront raison de toi
    Ni les obstacles, ni les blessures n'arrêteront tes pas
    Dieu a promis, c'est irrévocable, qui sera contre toi ?

    Lève-toi maintenant, empare-toi de ta vie et prépare-toi au combat !
    Oublie le passé, lève les yeux vers ton avenir, tout est possible par la foi !

    Aujourd'hui tu t'éveilles, un nouveau jour se lève et tu t'émerveilles
    Car devant toi l’Éternel, ton soleil, t'éclaire une destiné nouvelle.

    L'excellence est là, le meilleur est à ta porte fais simplement le premier pas
    Dieu t'entraînera dans ce pays qu'il t'a promis, cette vie conçue rien que pour toi.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, oubliant ce qui est en arrière, je me porte vers ce qui est en avant. Amen.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Bonne lecture et bonne écoute sur http://cjqsradio.blogspot.be/p/radio.html

    [L’aveugle] répondit : Un homme, appelé Jésus, a fait de la boue, l’a appliquée sur mes yeux et m’a dit : Va à Siloé et lave-toi.”

    “Ils disent encore à l’aveugle : Toi, que dis-tu de celui-ci, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? Il dit : C’est un prophète.”

    “Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors et, l’ayant trouvé, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il lui répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Jésus lui dit : Et tu l’as vu, et celui qui parle avec toi, c’est lui. Il dit : Je crois, Seigneur ! Et il lui rendit hommage.” Jean 9. 11, 17, 35-38

     

    Cet homme atteint de cécité congénitale est l’exemple d’une personne que Jésus rencontre, qui se convertit, témoigne hardiment et, en conséquence, grandit dans la connaissance de son Sauveur.
    Les gens remarquent rapidement le changement dans ce mendiant encore aveugle quelques heures auparavant. Ils se posent des questions, et la première est : “Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?” Il explique tout simplement ce qu’il a vécu. Comme un enfant, il comprend que Jésus l’aime, il vient à lui, croit et obéit.
    Les pharisiens lui demandent ce qu’il pense de Jésus. L’ex-aveugle fait un pas de plus et leur déclare que celui qui l’a guéri est un prophète. Il comprend que Jésus est un homme en relation spéciale avec Dieu, qui transmet aux autres la pensée de Dieu et qui peut agir miraculeusement de sa part. De même, un croyant découvre que ce Jésus, en qui il croit, est plus qu’un homme : il est l’envoyé de Dieu, l’image de Dieu dans ce monde, celui par qui on connaît Dieu.
    L’aveugle guéri est ensuite appelé à donner son témoignage une seconde fois devant les pharisiens ; il reconnaît qu’il est devenu le disciple de Jésus (v. 27), de celui qui a démontré par ce miracle qu’il est de Dieu (v. 31). Cet homme voit effectivement clair, plus clair même que les pharisiens. Ils ne peuvent nier le miracle ou dénoncer une supercherie ; leur seule issue est de se débarrasser de celui dont la présence même les condamne : ils le mettent au ban de la société. Jésus le trouve et se révèle à lui comme le Fils de Dieu : il croit et lui rend hommage, tout simplement.
    Le cheminement de l’aveugle est non seulement un magnifique exemple de la grâce de Dieu pour quiconque accepte le salut, mais un modèle de progrès spirituel pour ceux qu’il appelle à être ses témoins.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • Parcourez les rues de Jérusalem, regardez, je vous en prie, et informez-vous, cherchez sur ses places s'il s'y trouve un homme, s'il y a quelqu'un qui pratique la justice, qui cherche à être fidèle, et je pardonnerai à Jérusalem. Jérémie 5. 1

    Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l'Éternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous. Ésaïe 53. 6

     

    Diogène de Sinope, philosophe grec (413-327 av. J.­C.), disait en se promenant sur la place publique d'Athènes, avec une lampe allumée en plein jour : “Je cherche un homme”, c'est-à­-dire un homme digne de ce nom ; ou encore : “Je cherche l'Homme, et je ne vois que des hommes”.

    Environ deux siècles auparavant, le prophète Jérémie avait dit des paroles semblables. Mais ce n'était pas un philosophe qui cherchait un sage. C'était Dieu lui-même qui cherchait un homme droit, un seul, dans Jérusalem, pour pouvoir pardonner à toute la ville. Jérémie cherche d'abord parmi les gens simples, et il doit constater qu'ils ne savent pas ce qui est juste pour Dieu (v. 4). Puis il va vers les grands, mais ils n'acceptent pas d'obéir à Dieu (v. 5). Ainsi tous pèchent pareillement.

    Dans toute l'humanité, Dieu a-t­il trouvé cet homme juste ? Oui, cet homme est venu : c'est Jésus Christ. Ceux qui l'ont connu ont témoigné que c'était un homme juste – ceux qui l'aimaient, comme ceux qui le rejetaient. Même Pilate, qui a prononcé sa condamnation à mort, a dû reconnaître : “Moi, je ne trouve pas de crime en lui”. En le présentant à la foule après l'avoir condamné, il a déclaré : “Voici l'homme ! ” (Jean 19. 6, 5). Jésus était l'Homme par excellence, le seul juste, le Fils de Dieu devenu homme.

    Pourquoi Dieu avait-il besoin d'un homme juste pour pardonner aux autres ? Parce que seul un homme sans péché, n'ayant aucun jugement à subir pour lui-même, pouvait supporter le châtiment de leur péché, face à sa parfaite justice. Voilà le cœur de l'évangile, et aussi le mystère de l'amour de Dieu.

    Source (La Bonne Semence)

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  • L’amour surnaturel : aimer tout le monde

     

    Par Benjamin E le 18/08/16
    Nous savons qu’en tant que chrétiens, nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes (Matthieu 19.19). Et pourtant, il faut avouer que nous sommes bien souvent sélectifs quant aux personnes que nous aimons. Voici une petite réflexion d’Alexander Strauch sur le sujet.

    Aimez tout le monde, pas que ceux qui vous aiment

    Beaucoup de chrétiens font l’erreur de se considérer eux-mêmes comme des personnes aimantes simplement parce qu’ils aiment leurs amis chrétiens et leurs proches. Ils aiment ceux qui sont du même avis qu’eux et qui font partie de leur cercle religieux, mais si quelqu’un n’est pas d’accord avec eux ou quitte leur Église, ils cessent de l’aimer et se tournent contre lui. Voici comment Jonathan Edwards décrit de tels chrétiens :

    « Ils sont remplis d’affection pour certains, et remplis d’amertume envers d’autres. Ils sont unis aux leurs, à ceux qui les approuvent, qui les aiment et qui les admirent, mais ils s’opposent farouchement à ceux qui leur tiennent tête et qui les ont pris en grippe. »

    Ce genre d’amour n’est pas l’amour chrétien. Jésus a enseigné que le fait d’aimer ceux qui nous aiment n’a rien d’extraordinaire. Il est naturel d’aimer ceux qui sont amicaux et agréables envers nous, mais Jésus nous dit :

    « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance en avez-vous ? En effet, les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. » – Luc 6.32

    « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les membres des autres peuples n’agissent-ils pas de même ? » – Matthieu 5.46-47

    Christ exige de ses disciples un amour surnaturel et divin qui les pousse au pardon, à la réconciliation et à la tolérance – envers les gens désagréables, ceux qui nous persécutent, qui nous haïssent, qui ne font pas partie de notre cercle d’amis de l’Église, qui ne partagent pas nos opinions et tous les gens du monde. Il s’agit de l’amour que notre Père céleste manifeste, l’amour que Jésus nous exhorte à imiter.*

    Wow. Voilà le genre d’amour que nous sommes appelés à avoir. Demandons au Seigneur de nous aider !

    Alors, veux-tu aimer tout le monde, sans exception ?

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