Dimanche 20 Octobre 2024

Le supplice du fouet

"Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont creusé leurs longs sillons." Psaume 129. 3 Version Darby

Quelles souffrances et quel sacrifice pour notre Seigneur ! Quel amour pour nous !

Dans la Rome antique, la flagellation était utilisée comme supplice préliminaire à la mise à mort (généralement la crucifixion). On utilisait un fléau à manche court qui portait 2 ou 3 lanières munies de billes de plomb ou d'os de moutons. En frappant le dos, les lanière coupaient la peau et les billes ou les osselets faisaient de profondes plaies aux muscles. Les citoyens romains étaient généralement exemptés de ce châtiment infamant.

C'est ce supplice que notre Sauveur a dû endurer ! Il venait d'être brutalisé par les membres du tribunal juif, présenté à une foule hurlante et, depuis plus de vingt-quatre heures, il n'avait pas dormi.

Nous le voyons aussi dépouillé de ses vêtements, lié à un poteau, subissant les coups des soldats romains. Oui, les coups traces de longs sillons sur son dos dont la chair est bientôt ensanglantée.

Les coups ne s'arrêtent pas là, car les soldats mettent une couronne d'épines sur sa tête et frappent dessus avec le roseau que, dans leur moquerie, ils lui avaient donné en guise de sceptre. Les épines blessent alors le cuir chevelu et le sang coule abondamment sur le visage du Seigneur. Á la fin de ce supplice, il a perdu tellement de sang qu'il est très affaibli.

Et ce n'est que le commencement du rituel de la crucifixion. On comprend que sur le chemin de Golgotha, les soldats aient imposé à un passant, Simon de Cyrène, de l'aider à porter la croix.

Le Seigneur éprouvait totalement la douleur physique ; il l'a enduré à cause de nous. Pourtant, il avait délivré de leurs souffrances tant de malades et tant d'infirmes ! Et il aurait pu à tout moment se dérober à toutes ses douleurs. Il a tout accepté par amour pour Dieu et par amour pour nous.

Gardons devant les yeux ces images tragiques quand nous nous souvenons du sacrifice du Seigneur. Il a emporté une victoire totale et définitive... mais à quel prix !

Source (Plaire au Seigneur)