• En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu'il a fait. Romains 1.20

     

    Naguère encore, on aurait dit : « les merveilles de la création ». Mais laïcité oblige, à la place du Dieu incréé, on en a mis un qui continue de se faire tout seul. La nature est un nouveau dieu, qui n’a plus rien d’extérieur au temps et à l’espace, et que l’on peut même mettre en péril. C’est Gustave Thibon, sage paysan philosophe ardéchois, qui a écrit : « Celui qui n’aime pas Dieu jusqu’à son œuvre n’aime pas Dieu, et celui qui n’aime pas la nature jusqu’à Dieu n’aime pas la nature » (Ce que Dieu a uni, Éditions Fayard, 1987, page 38). Voilà que devrait méditer tout amoureux de la nature. Comment ne pas reconnaître la grandeur divine dans le grondement de l’orage et l’éclat insoutenable des éclairs, sa perfection dans les mille beautés de ce qui s’étale jour après jour sous nos yeux ?

    Comment ne pas aimer la délicatesse des papillons, le chant des oiseaux, l’odeur des fleurs ? S’il est réel, cet amour de la beauté ne conduirait-il pas à Dieu ? Bien des écologistes qui disent aimer la nature et la défendre ne vont hélas pas jusque là. Il est dit aisé de nier Dieu des lèvres, mais le peut-on du fond de l’être si l’on a toute sa raison ? C’est l’insensé qui dit en son cœur, il n’y a point de Dieu, affirme le psaume 14, dépeignant les maux qui découlent de cette folie.

    Aimons la nature, soyons écologistes, mais pas de ceux qui L’oublient !

    Richard Doulière

    __________________

    Lecture proposée : Psaume 147.7-11.

    147.7 Chantez en l'honneur de l'Éternel avec reconnaissance, célébrez notre Dieu avec la harpe !

    147.8 Il couvre le ciel de nuages, il prépare la pluie pour la terre, il fait pousser l'herbe sur les montagnes.

    147.9 Il donne la nourriture au bétail et aux petits du corbeau quand ils crient.

    147.10 Ce n'est pas la vigueur du cheval qu'il apprécie, ce n'est pas aux mollets de l'homme qu'il prend plaisir :

    147.11 l'Éternel prend plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s'attendent à sa bonté.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Et s'il est mort pour tous, c'était afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 2 Corinthiens 5. 15

     

    Nous n'avons qu'une vie, et elle aura une fin ! Il importe donc de la réussir. Mais qu'est-ce u'une vie réussie, comment y parvenir ? Une publicité affirmait que celui qui n'avais pas une montre de luxe  son poignet à 50 ans avait rater sa vie... Jésus a dit : "Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ?" (Matthieu 16. 26). Il déclare aussi : "Celui qui croit en moi à la vie éternelle" (Jean 6. 47). Pourtant, même un croyant peut, lui aussi "rater sa vie" !

    La Bible nous donne ainsi le témoignage de deux croyants qui font le bilan de leur vie.

    Jacob déclare : "Ma vie errante dure depuis 130 ans. Elle a été courte et mauvaise, et elle n'a pas atteint la durée de la vie errante de les ancêtres" (Genèse 47. 9). À 130 ans, il dit que sa vie a été courte ! Il était croyant ; mais il doit reconnaître avec tristesse qu'il a beaucoup trop vécu selon sa propre volonté. Cependant, il était en paix. Et à son dernier jour, il "béni chacun des enfants de Joseph, et s'est prosterné appuyé sur l'extrémité de son bâton" (Hébreux 11. 21).

    L'apôtre Paul, lui, avait mit toute sa vie au service de Jésus Christ, son Sauveur. "Pour moi, vivre, c'est Christ" écrira-t-il (Philippiens 1. 21). Au moment du bilan, il peut dire : "Pour ma part, en effet, je suis déjà comme sacrifié et le moment de mon départ approche. J'ai combattu le bon combat, j'ai terminé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettras ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi  tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue" (2 Timothée 4. 6-8). Il est heureux d'avoir pu servir son Maître. 

    Vivre pour soi, ou vivre pour Jésus Christ quelle différence !

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Y a-t-il quoi que ce soit d'étonnant de la part de l'Éternel ? Au moment fixé je reviendrai vers toi, à la même époque, et Sara aura un fils.” Genèse 18. 14

     

    Dieu est tout-puissant, autrement dit sa puissance est infinie. Nous le savons, mais pouvons-nous citer rapidement quelques exemples des effets de cette puissance ? En voici quelques-uns :

    – Dieu peut sauver : “Quand les disciples entendirent cela, ils furent très étonnés, et dirent : Qui peut donc être sauvé ? Jésus les regarda et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible” (Matt. 19. 25, 26).

    – Dieu peut pardonner les péchés : “Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?” (Marc 2. 7)

    – Dieu peut garder de pécher : “À celui qui peut vous garder de toute chute et vous fait paraître devant sa gloire irréprochables et dans l'allégresse, oui, à Dieu seul sage, qui nous a sauvé par Jésus-Christ notre Seigneur, appartiennent gloire, majesté, force et puissance avant tout les temps, maintenant et pour l'éternité ! Amen” (Jude v. 24, 25).

    – Dieu peut délivrer dans la détresse extrême : “Notre Dieu, celui que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ton pouvoir, roi !” (Dan. 3. 17).

    – Dieu peut rendre fort : “Dieu peut vous affermir selon l'Évangile que j'annonce, la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère qui a été tenu secret pendant des siècles. Ce mystère a maintenant été manifesté et porté à la connaissance de toutes les nations par les écrits des prophètes d'après l'ordre du Dieu éternel, afin qu'elles obéissent à la foi. À ce Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ ! Amen” (Rom. 16. 25-27).

    – Dieu peut nous garder dans une paix complète : “À celui qui est ferme dans ses intentions tu assures une paix profonde parce qu'il se confie en toi” (Es. 26. 3).

    – Dieu peut garder ce que nous lui confions : “Voilà pourquoi j'endure ses souffrances, mais je n'en ai pas honte, car je sais en qui j'ai cru et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder le dépôt qu'il m'a confié jusqu'à ce jour-là” (2 Tim. 1. 12).

    – Dieu “peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Église, et en Jésus-Christ, pour toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen !” (Eph. 3. 20).

    Conclusion : “Je reconnais que tout est possible pour toi et que rien ne peut s'opposer à tes projets” (Job 42. 2). Mais je sais aussi que la puissance de Dieu m’apparaît surtout quand je me tiens dans une humble position de confiance et d’attente de la réalisation de ses projets pour moi.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Comme de bons intendants des diverses grâces de Dieu, mettez chacun au service des autres le don que vous avez reçu." 1 Pierre 4.10

     

    Samuel Isaac Schreschewsky, appelé plus tard par ses collègues "frère Sherry" pour simplifier, naquit dans une famille juive en Lituanie. Après avoir fait des études à l’école Talmud-Torah à Zythomyr en Russie, il fréquenta l’université allemande de Breslau ; de là il gagna les États-Unis où un chrétien le mit en présence de l’Évangile ; le brillant étudiant israélite accepta Jésus-Christ comme son Sauveur et son Messie, et entendit l’appel pour la mission en Chine. Il connaissait déjà le russe, l’allemand, l’anglais en plus du grec et de l’hébreu. Dès son arrivée en Chine il s’attela à la langue chinoise qu’il posséda bien vite, et comme le besoin urgent d’une traduction de la Bible en langue mandarine se faisait sentir, il fut désigné avec six collègues, pour entreprendre la traduction du Nouveau Testament ; quant à l’Ancien Testament, il en assuma tout seul la traduction en mandarin, sa grande connaissance de l’hébreu lui facilitant considérablement la tâche.

    "Avec courage, sans jamais se laisser abattre. Sherry révisa sa traduction de l’Ancien Testament."

    Moins de quinze ans après son arrivée en Chine en 1873, la Bible entière en mandarin fut imprimée en Amérique. Le travail de l’évangélisation proprement dite étant alors en pleine expansion en Chine, il fallut nommer un responsable et le choix de la Société des Missions se porta tout naturellement sur "frère Sherry", charge qu’il cumula pendant plusieurs années avec ses travaux linguistiques, mais dont il demanda à être relevé pour se consacrer plus pleinement à la traduction de la Bible en un dialecte populaire, le "bas-wenli". Cela ne put lui être accordé et à la suite d’un long surmenage il fut atteint d’une attaque de paralysie qui l’immobilisa complètement pendant 21 ans sur un fauteuil roulant. Il arrivait à peine à bouger légèrement une main et de cette main un doigt seulement pouvait se mouvoir : c’est ce doigt unique qui reçut vocation de continuer la transcription de l’œuvre commencée.

    Avec courage, sans jamais se laisser abattre. Sherry révisa sa traduction de l’Ancien Testament en langue mandarine, il traduisit toute la Bible, en "bas-wenli", il compila un système de référence dans ces deux langues et commença même un dictionnaire de langue mongole.

    Ainsi, un humble Juif inconnu crut au salut et aux promesses de Jésus-Christ et les imprima en langue chinoise avec un seul doigt, afin qu’un quart de l’humanité puisse croire à son Messie. 

    Une action pour aujourd’hui

    Et nous, que faisons-nous pour notre Roi, avec toutes nos facultés et nos dons ? Cherchons le Seigneur pour qu’il nous révèle quels sont nos dons et que nous puissions les mettre en pratique pour notre bénéfice et celui de son église.

    Jean-Louis Gaillard

    Source (La Pensée du Jour)

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