• « Voyant la foule, Jésus fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » (Matthieu 9:36).

     

    Nous lisons ailleurs, dans Actes : « Les Juifs, voyant la foule, furent remplis de jalousie, et ils s’opposaient à ce que disait Paul, en le contredisant et en l’injuriant » (Actes 13:45). Il y a dans le coeur des chrétiens des sentiments divers devant les perdus. Beaucoup n’ont d’ailleurs jamais dans la pensée le seul fait que les gens sont perdus, démontrant ainsi leur manque de coeur envers eux. La majorité est complètement indifférente et d’autres sont animés par le dégoût ou la colère. Seule une faible proportion éprouve de la compassion.

    Dans cette fête, je regardai les gens et commençai à penser : « Je vais parler à cette personne. Seigneur, celle-ci a l’air tellement abattue… ». Mais au début, je ne fis rien. Finalement, j’arrivai devant un stand de tatouages, où se trouvaient deux personnes. L’une d’elles, l’air triste, était une femme d’environ 40 ans. « Rien de tel qu’un stand de tatouage pour parler de Jésus, cela doit être l’endroit le plus « glauque » de cette foire ! », pensai-je. Je dis directement à la femme : « Avez-vous besoin de prière ? Vous avez besoin de Jésus », ce à quoi elle me répondit qu’elle avait le cancer, mais qu’elle était en voie de guérison. Qu’elle avait vécu son enfance et sa jeunesse à l’église, mais qu’elle n’avait pas suivi cette voie. Je priai pour elle, éprouvant de la compassion devant cette femme qui a vécu tant de souffrances loin de Dieu.

    Certaines personnes pensent qu’il est dur de suivre Jésus, mais elles ne réalisent pas qu’il est encore plus dur de ne pas le suivre, ou de l’abandonner. Cette femme savait bien que Jésus est la solution, je l’invitai à donner sa vie toute entière à Jésus, sans attendre le lendemain, car son salut était bien la chose la plus importante de sa vie, à côté de toutes les choses éphémères de cette vie. Elle était visiblement très touchée, et son collègue me dit gentiment qu’ils devaient rentabiliser leur journée, en bref, que je devais quitter le stand.

    Jérémy Sourdril

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  • De même, les femmes âgées doivent se comporter comme il convient à des servantes de Dieu. Elles ne doivent pas être médisantes ni esclaves de la boisson, mais enseigner ce qui est bien. Ainsi elles apprendront aux jeunes femmes  aimer leur mari et leurs enfants, à se montrer réfléchies et pures, à s'occuper de leur foyer, être pleine de bonté et se soumettre à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée. Tite 2. 3-5

    L'amour est patient, il est plein de bonté ; l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité, il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. 1 Corinthiens 13. 4-7

     

    Benoît et Florine sont mariés depuis dix ans, ils ont quatre enfants. Autrefois très amoureux, ils se sont insensiblement éloignés l'un de l'autre. Benoît passe plus de temps devant son ordinateur qu'avec sa famille, la charge du foyer pèse toujours plus sur Florine. Aujourd'hui, elle vide son sac en présence d'une amie chrétienne plus âgée. Elle conclut amèrement : “De toutes manières, je ne l'aime plus”.

    Pleine de sympathie, son amie l'écoute, et répond :

    “Crois-tu qu'aimer son mari consiste seulement à éprouver pour lui les sentiments amoureux du début ? Si c'était le cas, pourquoi Dieu demanderait-il aux femmes âgées d'enseigner les jeunes à aimer leur mari ? Aimer son conjoint, ça s'apprend ! Ce n'est pas une attitude passive, mais une démarche personnelle et volontaire, une recherche concrète, pratique et quotidienne. L'apôtre Paul écrit que l'amour vrai “ne cherche pas son propre intérêt”. Au lieu de ressasser ce qui te frustre, demande chaque jour à ton Seigneur la force d'appliquer ce principe simple, et de bannir l'égoïsme qui te rend malheureuse. Prie pour ton mari, demande à Dieu de t'aider à le rendre heureux ; tu le regarderas d'une manière différente et tu seras plus heureuse, toi aussi. Et Dieu se chargera lui-même d'agir en lui, afin qu'une heureuse relation soit rétablie entre vous, pour le bonheur de votre foyer, et pour honorer Dieu.”

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Ils ont mangé et ont été pleinement rassasiés : Dieu leur a donné ce qu'ils avaient désiré. Mais ils n'avaient pas encore assouvi leur désir, ils avaient encore de la nourriture dans la bouche, quand la colère de Dieu a éclaté  contre eux : il a fait mourir les plus vigoureux, il a abattu les jeunes hommes d'Israël.” Psaume 78. 29-31

     

    Asaph évoque ici la manière miraculeuse dont l’Éternel a nourri son peuple durant les longues années de marche dans le désert et comment le peuple l’a vite oubliée.

    L’Éternel, dans sa bonté, donne aux Israélites la meilleure nourriture qui puisse exister : “la manne”, “le blé des cieux”, “le pain des puissants” (v. 24, 25) qu’on peut cuisiner de différentes façons, et en quantité telle que les Israélites en mangent à satiété.

    Mais cela ne leur suffit pas ! Ils méprisent ce mets délicieux servi tout frais chaque matin, ils osent même le traiter de “pain misérable”. Il leur faut de la viande, ou de ce poisson qu’ils mangeaient en Égypte pour rien, oubliant qu’ils le payaient par un dur esclavage de tous les jours. Tous se lamentent : “Qui nous fera manger de la chair ? car nous étions bien en Égypte !” (Nom. 11. 18).

    L’Éternel va-t-il faire descendre le feu du ciel sur ces ingrats ? Non, il va leur donner la viande qu’ils réclament. Le miracle se produit : des tonnes de cailles s’abattent autour du camp et avec une telle abondance qu’ils vont en manger un mois entier jusqu’à ce qu’elle leur sorte par les narines (Nom. 11. 19). Mais ce prodige est suivi d’une plaie terrible : Dieu est en colère car les Israélites n’ont pas été reconnaissants pour la manne qu’il leur donnait chaque jour. Ils ont montré la force de leur mépris en se donnant la peine de ramasser des cailles pendant 2 jours et une nuit. Mais en méprisant la manne, don quotidien de Dieu, c’est Dieu qu’ils ont méprisé (Nom. 11. 30-34).

    Nous sommes volontiers sévères dans notre appréciation du comportement des fils d’Israël : quelle incompréhension des pensées de Dieu à leur égard ! Quel mépris de ses dons merveilleux !

    Aujourd’hui nous entendons Jésus nous dire : “Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim” (Jean 6. 35).

     

    Ne méprisons pas cette nourriture en y portant peu d’intérêt. Disons plutôt comme Jérémie : “Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur” (Jér. 15. 16).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Mets un terme au mal que commettent les méchants, et affermis le juste, Toi qui sondes les cœurs et les reins, Dieu juste !" Psaume 7.10

     

    La vie est pleine de défis qui testent notre détermination et notre foi en Dieu.

    Que nous soyons confrontés à la menace imminente du mal ou aux soucis du quotidien, la qualité de notre caractère est testée de façon certaine et régulière. Ce serait une grande erreur que de négliger le fait que Dieu met notre cœur, nos émotions et notre esprit à l'épreuve.

    "La clef est de continuer à faire confiance à Dieu, même lorsque vous ne comprenez pas tout."

    Comment une chose est-elle testée ? Elle est mise sous pression pour que l'on puisse observer si elle va accomplir ce pour quoi elle a été conçue, dans différentes conditions. Va-t-elle tenir ? Va-t-elle accomplir les performances vantées par ses concepteurs ? Fait-elle le poids face à un vrai standard de qualité déjà éprouvé ?

    Dieu fait la même chose avec nous. Êtes-vous testé(e) aujourd'hui ? La clef est de continuer à faire confiance à Dieu, même lorsque vous ne comprenez pas tout. Il n'y a rien de tel que de faire confiance à Dieu sans avoir de réponses à vos questions, et si vous persévérez, malgré vos doutes, il vous édifiera et vous rendra plus fort.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, lorsque je serai mis à l'épreuve, je veux être prêt(e), tenir sous la pression et te suivre quoiqu'il arrive. Montre-moi chaque jour comment placer ma confiance en toi, même quand je lutte avec des questions sans réponse.

    Joyce Meyer

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Comme je l’écrivais hier, en parcourant cette fête foraine, j’étais stupéfait de voir « l’état » de ces centaines d’adolescents. On aurait dit que l’Église avait été enlevée de la terre pour laisser derrière elle une jeunesse morte, sans vie, triste, croulant sous le poids d’un lourd fardeau. Leurs habits, leurs regards, leurs peaux attaquées par la douleur et le désespoir ! Je me suis dit que c’était certainement le meilleur endroit où se trouver pour un chrétien !

    La poussière sur le sol augmentait encore cette impression de mort et de prison. Pendant que ceux qui m’accompagnaient profitaient des attractions, j’observai les gens, choqué. Il y en avait beaucoup qui avaient l’air drogués, les habits étaient courts, représentant souvent la mort, le sang, des têtes de morts. Les sombres tatouages étaient partout sur les peaux, les cernes creusés par la douleur de la vie se dessinaient sur beaucoup. Seigneur ! C’est comme si le Seigneur m’avait jeté en enfer un instant.. mais j’étais bien sur la terre, à moins d’une heure de ma maison si tranquille ! Je n’avais jamais vu cela en France, c’était stupéfiant ! Et c’est certainement cette stupéfaction que vécut Néhémie, lorsqu’il entendit le rapport d’Hanani et du groupe d’hommes qui l’accompagnaient : « Ceux qui ont survécu à la captivité et qui vivent dans la province de Juda se trouvent dans une grande misère et dans une situation très humiliante ; il y a des brèches dans la muraille de Jérusalem et ses portes ont été détruites par le feu ».  

    Lorsque Néhémie entendit cette nouvelle, il s’assit et se mit à pleurer. Pendant plusieurs jours, il restait abattu. Il jeûna, suppliant le Seigneur, lui rappelant son alliance, ses promesses, et lui demandant la réussite de la démarche qu’il allait entreprendre pour changer cette situation.

    Certaines personnes n’ont pas d’yeux pour voir. Ils ne réussissent pas à voir. Loth tourmentait son âme de juste à cause des péchés qu’il voyait dans sa ville. J’ai l’impression d’avoir visité Babylone. Et vous, avez-vous des yeux pour voir et un coeur pour porter le fardeau de Dieu ? Êtes-vous devenu insensible ou au contraire, demandez-vous au Seigneur de sauver à travers vous, lui rappelant sa puissance salvatrice et le mandat qu’il vous a laissé ?

    Jérémy Sourdril

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