• Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été sans résultats. Au contraire, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 1 Corinthiens 15. 10

     

    Nous avons vu hier comment l'amour de Dieu confère à celui qui croit une valeur inestimable. À cause de cet amour de Dieu, nous n'avons pas à craindre le regard des autres. Nous n'avons pas non plus à désespérer de nos échecs ; nous pouvons nous relever, repartir, parce que Dieu est fidèle. Parce que l'amour de Dieu est premier, nous n'avons pas à chercher à le gagner par des actes religieux ou de bonnes actions. C'est cela le salut par "la grâce seule".

    En conséquence, lorsque nous recevons cet amour inouï, non mérité, celui-ci nous conduit à aimer à notre tour : nous aimons Dieu et notre prochain parce qu'il nous a aimé le premier (1 Jean 4. 19).

    Ainsi la grâce nous pousse et nous donne une vie nouvelle. Nous surmontons nos peurs, et nous faisons l'expérience e la véritable liberté, celle d'être libérés... de l'obsession de faire nos preuves, de l'angoisse de ne pas être à la hauteur, de cette surenchère qui nous oblige sans cesse à la performance... Croire Dieu, c'est se laisser envahir par la dynamique de la grâce.

    Et aussi, parce que nous savons que nous sommes aimés, nous pouvons "rendre grâces", c'est-à-dire remercier et louer Dieu pour sa grâce envers nous, en particulier par le culte. Nous ne rendrons évidemment jamais à la mesure de ce que nous avons reçu, mais nous serons toujours reconnaissants envers Dieu qui nous conduit et nous accompagne sur le chemin de la vie.

    (d'après Frédéric Rognon)

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi - beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l'on soumet pourtant  l'épreuve du feu - aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.” 1 Pierre 1. 7

     

    L’or a toujours exercé sur les hommes une grande fascination : il paraît une valeur sûre. On le voit en particulier lors de crises bancaires quand les petits épargnants qui craignent la dévalorisation de leurs économies en monnaie papier se mettent à acheter des pièces d’or. Il faut se souvenir que l’or, souvent impur à son extraction, doit être épuré à très haute température pour qu’il prenne toute sa valeur.

    La foi, dit Pierre, est plus précieuse que l’or. En effet, c’est par elle seule que l’on peut plaire à Dieu (Héb. 11. 6), être sauvé (Eph. 2. 8) et rendu juste devant Dieu (Rom. 3. 28). Si la foi reçue est d’un grand prix (2 Pi. 1. 1), elle se développe pour caractériser toute la vie du chrétien : “le juste vivra par la foi” (Héb. 10. 38). Elle est donc l’objet de beaucoup de soins car si l’on est gardé par la foi pour le salut (1 Pi. 1. 5, 9), on peut cependant s’en égarer (1 Tim. 6. 10).

    Le chrétien demeure dans la foi (Col. 1. 22), persévère en elle (Act. 14. 22) ; il ne faiblit pas mais est fortifié en elle (Rom. 4. 19, 20), y tient ferme (1 Cor. 16. 13 ; Col. 2. 7), y acquiert une grande hardiesse (1 Tim. 3. 13), tout en restant équilibré en elle (Tite 2. 2) ; il la connaît comme support de l’amour (2 Tim. 3. 15) et de la communion (Phm. 6) et ce jusqu’à la mort (Héb. 11. 13).

    Si l’or est purifié par le feu, les événements heureux ou difficiles de la vie du chrétien, toujours sous le contrôle divin, débarrassent sa foi de ce qui la limite : elle s’étoffe alors et devient de plus en plus visible (2 Pi. 1. 5-8).

    Quand le Seigneur Jésus apparaîtra au dernier temps dans sa gloire, et nous avec lui, le résultat de l’épreuve de la foi sera évident : il sera à la louange, à la gloire, à l’honneur du Seigneur Jésus.

    C’est dire l’importance de veiller chacun pour soi-même, de vivre chaque jour “dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi” (Gal. 2. 20) et de prolonger ainsi la longue liste des hérauts de la foi d’Hébreux 11.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés." Matthieu 7.1

     

    Parent, vous pouvez briser le cœur de votre enfant en insistant sur ses échecs plutôt que sur ses réussites. Membre d’une église, vous pouvez décourager votre pasteur par vos critiques ou l’encourager jusqu'à ce qu’il soit dans la plénitude de l’appel reçu de Dieu.

    "Traînez-vous tant de plaies non guéries et de problèmes non résolus... ?"

    Pourquoi choisissons-nous d’être critiques plutôt que fans ? Parce qu’il est plus facile de relever les fautes des autres que de s’occuper des nôtres ! En ne voyant que leurs défauts, nous nous sentons mieux nous-mêmes. Mais Jésus ne nous épargne pas : "Ou comment peux-tu dire à ton frère : 'Laisse-moi enlever la paille de ton œil", alors que toi, tu as une poutre dans le tien ? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour retirer la paille de l’œil de ton frère." (Matthieu 7.4-5)

    Pensez aux personnes, aux groupes, à l’institution que vous critiquez le plus, et aux gens à qui vous le rapportez. Cherchez-vous à vous rendre plus important(e) aux yeux des autres ? Traînez-vous tant de plaies non guéries et de problèmes non résolus que vous reportez votre colère sur tous ceux qui croisent votre route ?

    Jésus affirme : "En effet, la bouche exprime ce dont le coeur est plein. L'home bon tire de bonnes chose de son bon trésor et l'homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. Je vous le dis : le jour du jugement, les hommes rendrons compte de toute parole inutile qu'ils auront prononcée. En effet, d'après tes paroles tu seras déclaré juste et d'après tes paroles tu seras condamné" (Matthieu 12.34-37)

    La réponse est dans la prière

    "Fais bon accueil aux paroles de ma bouche et aux sentiments de mon coeur, Éternel, mon rocher, toi qui me rachète !" (Psaume 19.15)

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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  • J’ai trouvé un autre appartement à un prix défiant toute concurrence. Un dimanche, je suis allé le visiter après l’église avec 6 enfants, avant de retourner chez moi pour l’anniversaire de ma fille. En entrant dans cet appartement, je vis sur la terrasse un homme imposant, avec des tatouages, et une jeune femme. Rapidement, je commençai à dire que je voulais louer l’appartement pour des conférenciers, des pasteurs, et l’homme me dit que lui aussi avait donné 2 conférences dans des collèges à près de 300 jeunes, « pour les aider à faire ressortir le superman qui se trouve en eux » ! Je m’aperçus qu’il n’allait pas bien.

    En lui demandant si je pouvais prier pour lui, il me dit qu’il était constamment angoissé, multipliant les crises d’angoisse, qu’il était malade physiquement d’un peu partout, etc... Je lui expliquai que les pensées positives ne pouvaient pas changer le coeur des gens, et je lui annonçai l’Évangile.

    Proposant aux enfants de prier avec moi, j’ai prié pour lui simplement, en me demandant ce qu’il pouvait ressentir. En levant la tête, je fus surpris de voir les larmes couler sur son visage. Il pleurait vraiment, et son amie pleurait elle aussi ! Elle me dit que je venais à un moment spécial. Oh, Dieu est si bon ! Les enfants furent surpris de voir qu’un homme apparemment si fort pouvait ainsi pleurer. Nous ne savons pas toujours ce que cache un visage. Il me montra l’énorme tatouage sur son dos, représentant « les démons de l’enfer qu’il essayait de vaincre ». Oh la victoire se trouve en Jésus-Christ !

    Un mois après cette expérience, je me disais que si je n’avais pas eu un coeur pour les perdus, j’aurais visité cet appartement, puis je serais reparti. Jésus serait entré dans cet endroit (vivant en moi), et il serait reparti sans pouvoir lui parler, limité par ma vie. Nous sommes sa bouche. Nous passons tant de fois à côté de gens qui sont prêts à recevoir Jésus, à recevoir une prière, à recevoir notre témoignage de foi, à recevoir un verset biblique, à recevoir un encouragement. Le ferons-nous ? Allons-nous nous taire, ou parler ?

    Jérémy Sourdril

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  • Parce que tu as de la valeur à mes yeux, parce que tu as de l'importance et que je t'aime, je donne des hommes à ta place, des peuple en échange de ta vie. Ésaïe 43. 4

    Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme injuste ses pensées ! Qu'il retourne à l'Éternel : il aura compassion de lui. Qu'il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment. Ésaïe 55. 7

     

    Notre société nous pousse en permanence à faire nos preuves ; nous sommes sans cesse évalués, à l'école, au travail. On vante la performance, qu'elle soit sportive, artistique, industrielle... Une vie "réussie" se mesure souvent à la carrière professionnelle ou au statut social. Selon cette échelle de valeur, nous serons considérés comme "étant quelqu'un" ou non. Mais alors, si nous sommes confrontés aux déchirements de la vie - chômage, maladie, divorce... - nous ne sommes "plus personne" ?

    La bonne nouvelle de l'évangile, c'est que nous n'avons pas à faire quoi que ce soit pour "être quelqu'un", mais simplement  croire. Dieu nous aime sans aucune condition. Il dit à chacun : "Tu as de la valeur à mes yeux !" L'amour de Dieu n'est pas du même ordre que nos sentiments humains, qui peuvent s'affaiblir, s'éteindre, voire se changer en haine. Il s'agit au contraire d'un accueil, d'une fidélité inébranlables.

    Dans l'évangile, Jésus raconte l'histoire d'un jeune homme qui demande à son père sa part d'héritage et s'en va dans un pays lointain où il gaspille tout, en vivant dans la débauche. Puis il regrette son choix et retourne chez son père. Avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit, celui-ci se précipite vers lui et le serre dans ses bras : pas un reproche, pas une punition (Luc 15. 11-32).

    Ce récit illustre l'amour de Dieu pour nous : un amour qui ne dépend pas de ce que nous faisons ou ne faisons pas. Dieu est ainsi : il aime et il pardonne sans relâche.

    (la fin à demain)

    Source (La Bonne Semence)

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