• (Jésus a dit) : Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même dans les jours où Antipas était mon fidèle témoin, lui qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. Apocalypse 2. 13

     

    Pergame, siège de l'autorité impériale, était la première ville d'Asie mineure à avoir institué le culte de l'empereur. Des temples y étaient élevés en l'honneur d'une multitude de dieux. L'assemblée à Pergame habitait "là où est le trône de Satan". Pourtant, Jésus reconnaît la fidélité de ces chrétiens : "Tu tiens ferme mon nom". Ces croyants ne cachaient pas leur drapeau, ils n'avaient pas cédé à la peur, ils étaient restés fermes dans leur foi en Christ.

    Jésus se présente à cette église comme celui qui examine tout. Son message est comme une épée aigüe à deux tranchants qui met en évidence les motivations les plus secrètes du coeur (Hébreux 4. 12). Car, mélangées à ces chrétiens fidèles, certaines personnes donnaient un enseignement falsifié de la Parole de Dieu. Elles entraînaient ainsi ceux qui les écoutaient à l'idolâtrie et à l'immoralité. Le Seigneur reproche à cette église de tolérer au milieu d'elle de telles personnes, et il lui dit : "Repens-toi", c'est-à-dire : reconnais que tu ne devrais pas les laisser agir. À ceux qui refusent ce mauvais enseignement et veulent rester fidèle, il donne la "manne cachée", symbole de la nourriture spirituelle dont le croyant à besoin chaque jour. Pour y voir plus clair dans un monde qui s'éloigne de plus en plus des valeurs chrétiennes, et pour éviter d'adopter les standards du monde, il nous faut plus de directives religieuses. Il faut chercher pour soi-même la pensée du Seigneur dans la Bible, et vivre par la foi dans la douceur de son amour, ce dont nous parle la manne cachée.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Tu n’aurais pas dû te réjouir au sujet des fils de Juda, au jour de leur destruction, et tu n’aurais pas dû ouvrir ta bouche toute grande au jour de la détresse… Comme tu as fait, il te sera fait.” Abdias 12 et 15

     

    Les exactions commises contre les Juifs, depuis la destruction de Jérusalem par Titus en l’an 70 et leur dispersion sur tout le globe, sont cruelles et innombrables. D’un côté, le plan de Dieu s’accomplit envers son peuple mais, d’un autre côté, rien ne diminue la responsabilité des persécuteurs. Ils ont méprisé le solennel avertissement de Dieu : “Celui qui vous touche, touche la prunelle de mon œil [celui de Dieu]” (Zach. 2. 8 NBS).

    Cependant, outre la persécution, l’esprit diabolique qui consiste à se réjouir de la détresse d’autrui est intolérable pour Dieu. Dieu est amour, c’est sa nature, et il ne peut supporter que l’homme, créé à son image, soit assez mauvais pour se réjouir de la souffrance qu’il permet pour autrui. Aussi les versets du jour font réfléchir quant au sort que Dieu réserve à ces méchants si, avant qu’il ne soit trop tard, ils ne se repentent pas et n’acceptent pas le salut offert.

    Ces versets ne sont pas écrits que pour Édom, le “frère d’Israël”. En effet, le prophète Abdias passe sans transition de la mention d’Édom à celle d’un jugement universel des nations (v. 15), comme pour montrer que la désapprobation de Dieu s’applique à tous ceux dont la conduite envers les Juifs est inspirée par la haine et par le mépris de ce que Dieu nous enseigne à leur égard. Mais ce n’est pas tout ! La Parole va plus loin : “Tu n’aurais pas dû ouvrir ta bouche toute grande” !

    Aujourd’hui, ne nous arrive-t-il pas de nous réjouir, au moins intérieurement, lorsque nous apprenons qu’un malheur atteint un peuple ou un groupe de personnes dont le comportement nous paraît hostile, orgueilleux ? Des pensées comme : « Ils l’ont bien cherché », « il fallait s’y attendre »… sont indignes d’un chrétien. Dieu ne peut que les condamner même quand il s’agit d’ennemis déclarés (Prov. 24. 17) !

    Ouvrons nos cœurs et nos bouches pour encourager ceux qui souffrent, prions pour eux. Nous chasserons ainsi de notre esprit nos méchantes pensées, tant vis-à-vis d'incroyants que de frères et sœurs en Christ atteints par une épreuve que, secrètement, nous pensons méritée.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut." Hébreux 6.9

     

    L’auteur de l’épître aux Hébreux nous communique une espérance extraordinaire lorsqu’il écrit : "Nous attendons pour ce qui vous concerne des choses meilleures."

    "Craindre le pire, c’est s’exposer au malheur... S’attendre au meilleur, c’est tendre vers les projets de bénédiction que Dieu a pour nous."

    L’auteur veut mettre en évidence que l’avertissement lancé précédemment n’a pas pour but de décourager et paralyser, mais qu’il vise à éveiller l’attention, et stimuler le désir de s’enraciner dans la grâce. C’est comme s’il leur avait dit : "Alors que vous avez goûté à toutes les dimensions de la grâce, il n’est pas possible que vous sortiez de cette voie pour tomber dans la voie des œuvres où il n’y a pas de place pour le relèvement et le progrès. Nous nous attendons à ce que vous alliez plus loin dans la découverte de cette grâce, sur laquelle repose votre salut."

    L’auteur rappelle que le progrès est possible et qu’il doit être envisagé uniquement sur la base de la foi, comme le fit Abraham.

    Parfois, certaines situations peuvent nous paraître désespérées, sans issue, et pourtant, même dans de telles situations, nous pouvons nous attendre au meilleur. La situation du peuple d’Israël face à la mer Rouge, ayant le désert à droite et à gauche, les armées de Pharaon dans leur dos, était désespérée, et pourtant le meilleur était devant eux. Dieu ouvrit une route au milieu de la mer.

    La situation d’Élie fuyant Jézabel était dramatique, et pourtant le meilleur était devant lui à Horeb. Nous pourrions multiplier les exemples dans la Bible, mais expérimentez vous-mêmes cette vérité. Faîtes confiance à Dieu, reposez-vous sur la grâce qui est en Jésus-Christ.

    Craindre le pire, c’est s’exposer au malheur, comme le dit Job : "Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. " Job 3.25. À contrario, s’attendre au meilleur, c’est tendre vers les projets de bénédiction que Dieu a pour nous : "Je connais les projets que j’ai formé sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance" (Jérémie 29.11).

    Un encouragement pour aujourd’hui

    Attendez-vous à des choses meilleures dans votre vie, et dans la vie de ceux qui vous entourent. Attendez-vous à ce que des changements positifs se produisent en vous et autour de vous, par la grâce de Dieu.

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Les prédicateurs de réveil des derniers siècles avaient un message bien différent de celui de l’Église d’aujourd’hui. De plus en plus, les chrétiens veulent caresser les émotions des incroyants, essayant de montrer un gentil Jésus qui ne leur demandera pas de changer. Ces chrétiens prêchent seulement ce qui est bénéfique pour l’homme, sans parler du renoncement aux oeuvres mortes, de la mort à soi et du prix à payer. C’est aussi pour cela que bien des nouveaux convertis abandonnent le Seigneur si vite. L’ont-ils réellement connu un jour ?

    Je lisais hier soir un livre de Charles Finney sur le feu du réveil. J’étais heureux de voir que ce que j’écrivais ces derniers jours sur le thème de « Inexcusables et rebelles à Dieu » était puissamment confirmé par Finney. Finney écrit : « Depuis au moins dix ans, j’ai observé que les réveils sont progressivement devenus de plus en plus superficiels... Il y a beaucoup moins de conviction profonde de péché et de brisement profond du coeur, beaucoup moins d’humilité véritable, et beaucoup moins de puissance dans toutes les grâces manifestées dans la vie de ceux qui se sont convertis au cours des derniers réveils… 

    J’ai observé, comme d’autres l’ont fait, que les réveils avaient une durée beaucoup plus courte, et qu’ils provoquaient une réaction beaucoup plus soudaine et désastreuse qu’auparavant. J’ai noté également qu’un nombre plus faible de convertis devenaient des chrétiens stables et efficaces. Quant à ceux qui persévèrent, ils semblent être moins remplis de l’Esprit de Christ que lors des réveils précédents. Ils n’ont pas autant l’esprit de prière, ils ne sont pas aussi modestes ni aussi humbles. Bref, si j’en juge par ma propre expérience et les observations d’autres témoins, tous les phénomènes accompagnant les réveils les plus récents ont revêtu un caractère bien moins souhaitable qu’auparavant ». 

    Les 3 prochains jours, je citerai les 3 raisons que donne Finney pour expliquer ce déclin spirituel.

    Jérémy Sourdril

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  • L'amour de l'argent est en effet à la racine de tous les maux. 1 Timothée 6.10

     

    L’article d’un vieux footballeur attire mon attention : « Lorsque les clubs ont commencé à faire de l’argent, les joueurs se sont montrés plus exigeants. Il leur fallait des avantages, des satisfactions de plus en plus grandes. Les dirigeants qui tenaient à leurs joueurs ont cédé pour les garder ». Mais c’est surtout la date de l’article qui m’intéresse : 22 janvier 1921 !

    Nous croyons volontiers que « les choses étaient mieux avant ». Mais ne nous méprenons pas sur la nature humaine. L’homme a toujours cherché à faire de l’argent partout où il était possible d’en faire. La violence entraîne la guerre, qui permet de vendre des armes. La convoitise entraîne la prostitution, qui enrichit les souteneurs. La soif d’étourdissement entraîne les addictions, qui font prospérer les réseaux mafieux. L’attrait de l’argent pourrit le monde du sport.

    J’ai longtemps trouvé un peu excessive la parole de l’apôtre Paul placée en tête de ce feuillet. Mais, en considérant les choses de près, je réalise à quel point elle est vraie !

    C’est pourquoi la parole qui suit est importante : Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle. (1 Timothée 6.12)

    Méfions-nous du pouvoir de l’argent. Il permet beaucoup de choses, mais non d’acheter l’amour, ni même un simple sourire.

    Et aucune somme ne permettrait d’acheter la vie éternelle.

    Jean-Louis Théron

    __________________

    Lecture proposée : 1ère lettre à Timothée, chapitre 6, versets 6 à 19.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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