• Seigneur Dieu, puisque tu as destiné la nuit au repos de l’homme comme tu as Créé le jour pour son travail, je te demande d’accorder à mon corps une nuit de repos et de faire que mon âme s’élève vers Toi et que mon cœur soit toujours rempli de ton Amour.

    Apprends-moi ô Dieu, à te confier tous mes soucis et à me souvenir sans cesse de Ta Miséricorde afin que mon âme puisse, elle aussi, jouir du repos spirituel. 

    Fais que mon repos ne soit pas excessif, mais qu’il serve à réparer mes forces, pour que je sois plus disposé à te servir. 

    Qu’Il te plaise également de me conserver pur dans mon corps et dans mon esprit, me préservant de toute tentation et de tout danger afin que mon sommeil lui-même puisse servir à la Gloire de ton Nom.

    Et puisque ce jour ne s’est point écoulé sans que je t’aie offensé en plusieurs manières, moi qui suis un misérable pécheur, veuille ô Dieu, de même que tu caches maintenant toutes choses dans les ténèbres de la nuit, ensevelir aussi tous mes péchés, selon ta Miséricorde, par Jésus-Christ mon Sauveur. Amen. 

    (Jean Calvin)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • (Jésus a dit) : Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité  ta Parole est la vérité. Jean 17. 15-17

    Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit. 2 Corinthiens 7. 1

     

    Dans un geste d'humilité, le Seigneur lave les pieds de ses disciples et leur explique que cela est nécessaire pour que ceux qu'il a sauvés demeurent en relation étroite avec lui. Les pieds évoquent notre marche, notre comportement de chaque jour. Même sans péché particuliers, sous l'influence du monde, par ce que nous voyons et entendons, notre communion avec le Seigneur est altérée. Pour qu'elle soit rétablie, il faut que nous soyons lavée de l'impureté morale qui l'a interrompue. "Notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ" (1 Jean 1. 3), mais elle n'est pas possible si nous restons en contact avec le mal, et sans elle nous ne pourrons pas servir le Seigneur utilement.

    Pierre a d'abord refusé que le Seigneur lui lave les pieds, mais dès qu'il en comprend l'importance, il s'écrie : "Seigneur, non pas mes pieds seulement, mais mes mains et ma tête" (Jean 13. 10). Il ne s'agit pas d'être lavé physiquement, mais de l'être dans un sens spirituel. Le croyant a été entièrement lavé (1 Corinthiens 6. 11) lorsqu'il a reçu Chris comme son Seigneur, et cela n'a pas été répété. En revanche, il a besoin d'être "purifié" dans sa vie quotidienne de tant de salissures.

    Le Seigneur continue à s'occuper des croyants dans ce sens. Et la lecture de la Bible, la Parole de Dieu symbolisée par l'eau, nous purifie "de toute souillure de chair et d'esprit". Son message rend aussi ma conscience plus sensible et m'incite à éviter la souillure.

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange.” Ésaïe 43. 21

     

    Raconter sa louange, c’est “annoncer les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (1 Pi. 2. 9).

    Raconter sa louange, c’est publier ce que Dieu a fait pour nous : “Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu’il a fait pour mon âme” (Ps. 66. 16). “Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et comment il a usé de miséricorde à ton égard” (Marc 5. 19).

    Raconter sa louange, c’est célébrer les œuvres de Dieu auprès de la génération qui suit : “Nous raconterons à la génération à venir les louanges de l’Éternel, et sa force, et ses merveilles qu’il a faites” (Ps. 78. 4), pour qu’à son tour, elle les annonce à ses fils (v. 6). Toutes les générations pourront alors ensemble raconter “ses actes puissants” (Ps. 145. 4).

    Raconter sa louange, c’est rappeler les immenses bienfaits de Dieu et acclamer sa justice : “Ils feront jaillir la mémoire de ta grande bonté, et ils chanteront hautement ta justice. L’Éternel est plein de grâce et miséricordieux…” (Ps. 145. 7, 8). L’amour et la justice de Dieu sont deux cimes de la grandeur de Dieu. Mais il y en a une qui les surpasse toutes, c’est la grâce.

    Raconter sa louange, c’est parler “de la magnificence glorieuse de sa majesté” (Ps. 145. 5) et exalter ensemble l’Éternel pour ce qu’il est : “Magnifiez l’Éternel avec moi, et exaltons ensemble son nom” (Ps. 34. 3).

    Raconter sa louange, c’est offrir à Dieu, par Jésus, un sacrifice : “Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui bénissent son nom” (Héb. 13. 15).

    C’est dimanche aujourd’hui, je suis heureux(se) d’aller avec d’autres chrétiens vers le Seigneur pour dire, ensemble, ce que l’amour de Dieu a produit dans mon cœur. Et si je ne peux pas me déplacer, ou si je suis seul(e), loin de tout, Dieu, qui n’est pas limité par l’espace, se réjouit d’entendre ma voix. Elle fait partie d’un immense chœur, prélude au chœur céleste, éternel.

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • "L’Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon." Nahum 1.3

     

    L’une des images que la Bible utilise pour parler de la souffrance, c’est la métaphore de la tempête. Or, dans le verset du jour nous lisons que Dieu marche à nos côtés à l’heure de la tempête.

    "Alors que vous passez par la souffrance, la maladie, le deuil, l’abandon... entendez la voix du Seigneur qui vous dit : "Ne crains rien, je t’aime, je suis toujours avec toi"."

    Quelle que soit l’origine de la souffrance, ce qu’il est capital de savoir, c’est que lorsque nous sommes dans l’épreuve, Dieu est avec nous. Il nous accompagne, il nous soutient, il ne nous abandonne pas.

    J’aime bien ce poème du poète brésilien Ademar De Barros intitulée : Des pas sur le sable.

    Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière, et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. 

    Alors je me suis arrêté, et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur, et aussi de plus grande douleur. Je l’ai donc interrogé : "Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie, et j’ai accepté de vivre avec toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de toi".

    Et le Seigneur répondit : "Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais."

    Non seulement il est présent dans nos souffrances, mais il la partage avec nous. Retenons les paroles du Seigneur qui nous dit : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde". Oui, quelles que soient les circonstances de nos vies, Dieu est toujours là ! Il est avec nous dans la tempête.

    Un encouragement pour aujourd'hui

    Alors que vous passez par la souffrance, la maladie, le deuil, l’abandon, et que la tempête vous fait perdre courage, entendez la voix du Seigneur qui vous dit : "Ne crains rien, je t’aime, je suis toujours avec toi".

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • [Jésus] se lève du souper et met de côté ses vêtements ; puis ayant pris un linge, il le serra autour de sa taille. Ensuite il verse de l'eau dans le bassin, et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Jean 13. 4, 5

     

    Dans l'Antiquité, on marchait les pieds nus ou chaussés de sandales. Aussi quand on était reçu pour un repas, un serviteur lavait les pieds des invités ; ils étaient ainsi propres et rafraîchis. C'était une façon pour le maître de maison d'honorer ses hôtes.

    Lors du dernier souper de Jésus avec ses disciples, personne n'avait fait ce geste. Alors Jésus se lève du repas, prend la tenue d'un serviteur (un linge noué à la taille) et lave les pieds de ses disciples. Quel souvenir va-t-il ainsi graver dans leur mémoire ! Lui, le Maître, s'est mis à leurs pieds, alors que ce geste était effectué habituellement par des serviteurs ou des esclaves.

    Par cet exemple, le Seigneur nous enseigne que la vraie grandeur se trouve dans l'humilité. Il avait dit auparavant à ses disciples : “Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s'élèvera sera abaissé ; et quiconque s'abaissera sera élevé” (Matthieu 23. 11, 12).

    Le disciple Pierre ne veut pas que le Maître lui lave les pieds, car il est conscient de son indignité et de la grandeur de Jésus. Mais le Seigneur insiste en lui disant : “Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi”. Avoir une part avec le Seigneur, c'est échanger avec lui des pensées et de l'affection ; c'est l'expression de la communion. Par cette réponse à Pierre, Jésus montre que nous ne pouvons pas avoir communion avec lui, si nous voulons garder les pieds non lavés, si nous n'acceptons pas d'être purifiés moralement.

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire