• “Moi, je vais rester à mon poste de garde, j’attendrai comme un guetteur sur le rempart, pour savoir ce que Dieu me dira…”

    “Le Seigneur me répondit ainsi : Écris ce que je te révèle, grave-le sur des tablettes…”

    “L’homme aux intentions mauvaises dépérit, mais le juste vit par sa fidélité.” Habakuk 2. 1, 2, 4 (version Français courant)

     

    On est frappé par l’audace d’Habakuk ; il pose des questions directes et franches et il exige une réponse. Mais le prophète reste honnête dans ses questions. Il reconnaît que Dieu est souverain (1. 12) et se montre disposé à entendre la réponse (2. 1).

    Dieu accède à son souhait et lui demande même que ses réponses soient écrites pour l’instruction des générations futures. Elles proposent un autre regard sur les questions d’Habakuk et nous interpellent.

    Dieu répondra, mais en son temps. Le N.T. nous enseigne d’ailleurs que “selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite” (2 Pi. 3. 13). La foi ne sera pas déçue en définitive. Mais l’attente relève du temps de l’histoire qui dépasse celui de notre vie.

    Habakuk nous fait part à sa façon de cette promesse dans le dernier chapitre du livre. Saisi par la grandeur de Dieu : “l’Éternel est dans le palais de sa sainteté :… que toute la terre fasse silence devant lui” (2. 20), il en appelle à la miséricorde divine pour son peuple (3. 2), tout en reconnaissant la toute-puissance de Dieu (3. 6). Il peut alors faire confiance à ce Dieu qui, un jour sortira “pour le salut de son peuple” (3. 13).

    Le prophète découvre alors le Dieu de la présence qui réjouit son cœur : “Mais moi, je me réjouirai en l’Éternel… L’Éternel, le Seigneur est ma force… il me fera marcher sur mes lieux élevés” (3. 18, 19).

    Ce que Dieu veut nous apprendre à travers l’expérience du prophète c’est de lui faire confiance au cours de notre vie. La tragique méfiance de nos premiers parents à son égard a provoqué leur chute. Si Dieu ne répond pas, cela nous contrarie ou nous étonne ; mais cela exerce notre foi et nous incite à entrer dans une vraie relation avec Dieu. À notre tour de vivre paisiblement cette confiance et cette attente, à notre époque. C’est un beau témoignage pour ce monde inquiet.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Il m'importe fort peu d'être jugé par vous." 1 Corinthiens 4.3

     

    Paul écrit : "Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous […]. Celui qui me juge, c’est le Seigneur" (1 Corinthiens 4.3-4).

    Pensez-vous qu’être critiqué en public vous "importe fort peu" ? Êtes-vous libéré(e) du besoin d’impressionner les gens ? Votre amour propre ne dépend-il plus des compliments des autres ? Imaginez-vous ressentir un amour sincère pour une personne qui vous exprime sa désapprobation. Serait-il possible de vivre ainsi ? Avec l’aide de Dieu, oui !

    Un pasteur raconte : "Il y a quelques années, je voulais obtenir un ministère. Lorsque ma candidature n’a pas été retenue, je suis devenu furieux. Évidemment je ne l’ai pas montré. Pourtant j’aimais Dieu, mais je voulais juste me servir moi plus que lui ! En m’opposant un refus, Dieu corrigeait un comportement qui aurait détruit tout bon ministère que j’aurais pu exercer plus tard. Lorsque vous représentez Dieu avec autant de visibilité, il est presque impossible de détecter que vous faites semblant, sauf pour Dieu".

    Vivre dans la peur de ce que pensent les autres de vous, être facilement blessé par leurs propos, avoir un sentiment tenace de n’être pas assez bon, chercher sans cesse à impressionner les gens importants, voilà les symptômes d’une réelle addiction. Et comme pour toutes les autres, vous iriez loin pour une dose.

    Un auteur écrit : "Beaucoup de mes préoccupations quotidiennes suggèrent que j’appartiens plus au monde [qu’à Dieu]. La moindre critique me met en colère, un brin de louange suffit à élever mon esprit… Je suis comme une barque sur l’océan, totalement à la merci des vagues".

    Une question pour aujourd'hui

    Avez-vous besoin de prier pour ce problème aujourd’hui ?

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. Romains 8. 38, 39

     

    L'évangéliste Donald Ross raconte une expérience particulière de sa vie chrétienne.

    "J'étais croyant depuis de nombreuses années lorsque quelqu'un me demanda : "N'avez-vous jamais douté de votre foi ? N'avez-vous jamais eu peur de vous tromper en croyant que vous êtes à Christ pour l'éternité ?"

    J'ai trouvé étrange que cette question me soit posée juste à ce moment-là. En effet, la veille au soir, alors que j'étais en route pour aller prêcher l'évangile, j'avais cru entendre une voix me dire : "Donald, quel hypocrite tu es ! Tu n'es pas sauvé du tout !" Terriblement choqué, je me suis demandé : Cela pourrait-il être vrai ? Après avoir prêcher Christ pendant des années, serait-il possible que je ne sois pas sauvé ? Aussitôt, le Seigneur est venu à mon aide, et j'ai été capable de dire : "Seigneur, je te remercie. Je suis véritablement sauvé, parce que tu es mort sur la croix aussi pour les hypocrites. Tu reçois tous les hommes tels qu'ils sont."

    À ce moment-là, le nuage du doute se dissipa. Je pris conscience que ces questions qui semaient le doute en moi venaient du diable qui voulait m'enlever la paix. De telles pensées de doutes ne viennent jamais de Dieu. C'est ce que je répond à mon interlocuteur."

    Ce témoignage devraient encourager tous ceux qui ont sincèrement confessé leur état de péché à Dieu, mais qui se débattent encore avec des doutes au sujet de leur foi. Le verset du jour ne pourrait être plus clair, et il a déjà apporté la paix à de nombreux croyants.

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Jusques à quand, Éternel, crierai-je, et tu n’entendras pas ? Je crie à toi : Violence ! Et tu ne sauves pas.”

    “Pourquoi me fais-tu voir l’iniquité, et contemples-tu l’oppression ?”

    “Pourquoi contemples-tu ceux qui agissent perfidement, et gardes-tu le silence quand le méchant engloutit celui qui est plus juste que lui ?” Habakuk 1. 2, 3, 13

     

    Habakuk prophétise avant la destruction de Jérusalem par le roi de Babylone (597 av. J.-C.). Le peuple d’Israël a alors abandonné son Dieu, il est menacé dans son existence nationale par cette grande puissance et vit une grave crise sociale.

    Le prophète interpelle Dieu par des questions qui traversent l’histoire. Habakuk est d’abord surpris par l’inaction de Dieu devant le mal qui se développe parmi le peuple. Le prophète crie à Dieu pour qu’il remette de l’ordre dans le pays ; mais Dieu commence par rester silencieux et il n’intervient pas. N’est-ce pas la situation du croyant aujourd’hui ? Il constate avec effarement le progrès inexorable du mal dans le monde, sans pouvoir le ralentir ; et il s’interroge sur le silence divin. De très nombreux chrétiens supplient Dieu d’intervenir contre les déferlements de méchanceté et de violence. Mais leurs prières semblent souvent rester, dans un premier temps, sans réponse !

    Celle que Dieu donne finalement au prophète le déconcerte encore plus. Dieu annonce clairement qu’il va se servir de la puissance dominante de l’époque (Babylone) pour juger son peuple et y remettre de l’ordre ! Pourtant, c’est “une nation cruelle et impétueuse” (Hab. 1. 6). Le prophète surpris pose une autre question qui nous interpelle tout autant : “Pourquoi… le méchant engloutit celui qui est plus juste que lui ?” En effet, la prospérité et l’arrogance des méchants défraient si souvent la chronique alors que beaucoup d’hommes plus justes souffrent. La logique morale des hommes voudrait que le mal appelle le jugement et que le bien appelle une récompense ; mais souvent le mal se développe et le bien se heurte au rejet et à la souffrance.

    Les “pourquoi” d’Habakuk résonnent dans nos têtes et nous paraissent d’une actualité brûlante. Comment vivre avec eux dans notre monde en tant que croyant ? Nous le verrons demain.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Je lève les yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel qui a fait les cieux et la terre." Psaume 121.1

     

    Pourquoi lever les yeux vers les montagnes ? Lorsque les pèlerins allaient à Jérusalem pour les fêtes, ils récitaient les Psaumes ou cantiques, dont le Psaume 121 fait partie. Au fur et à mesure de leur montée vers Jérusalem et le temple de Dieu, leur attente augmentait. Ils savaient que quelque chose de spécial allait se passer entre eux et le Seigneur, que leur péchés allaient être pardonnés.

    "À chaque petit pas sur votre chemin, attendez-vous à Dieu !"

    Vous aussi, attendez-vous au Seigneur. Il est prêt à vous bénir et à venir à votre secours. Et même si les montagnes et le temple de Dieu semblent lointains, voici une promesse pour vous : "Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi." (Ésaïe 54.10).

    Oui, Dieu va accomplir tout ce qu'il a promis pour votre vie ! Dieu fera comme il promet, dans votre coeur, votre corps, votre mariage, votre famille, votre travail, vos relations… Son amour ne s’éloignera pas. Sa paix restera avec vous. À chaque petit pas sur votre chemin, attendez-vous à lui !

    Une action pour aujourd’hui

    En marchant vers votre montagne, chantez vous louanges à Dieu ! Souvenez-vous combien il a été bon pour vous, un pas après l’autre. Attendez-vous encore à ses bontés : elles se renouvellent chaque matin !

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

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