• “Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches, car l’oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles.” Ecclésiaste 10. 20

     

    Nous sommes tous d’accord pour estimer qu’une parole douteuse, et à plus forte raison, un acte malveillant constituent un péché devant Dieu. Mais ne sommes-nous pas souvent plus indulgents quant aux mauvaises pensées qui naissent en nous, par exemple à l’égard des autres ? Il suffit, nous semble-t-il, de ne pas les formuler à haute voix pour que ce ne soit pas une faute. Peut-être même pensons-nous que notre état spirituel est bon du fait que nous ne laissons rien paraître du jugement que nous portons intérieurement sur notre frère ou notre sœur ?

    Eh bien ! souvenons-nous : Dieu discerne parfaitement la mauvaise pensée que nous laissons germer en notre esprit et que nous sommes prêts à cultiver ! Le Saint Esprit ne manque pas de nous alerter à ce sujet, notre conscience aussi, quand elle est sensible. Le péché commence quand nous refusons de prêter attention à ces voix.

    Le verset d’aujourd’hui nous met en garde sous une forme symbolique. Ne formulez pas intérieurement, nous dit-il, de murmures contre Dieu, ni de mauvaises pensées à l’égard de votre prochain. Même dans l’intimité d’une chambre à coucher, ce qui s’y passe, les pensées que vous laissez s’y développer sont emportées vers le ciel comme par un oiseau qui ne connaît ni obstacles ni frontières.

    Veillons donc sur nos mauvaises pensées pour les stopper et ne pas leur laisser prendre une ampleur qui deviendrait coupable devant Dieu. Considérons aussi que, si notre esprit est occupé par de telles pensées, d’abord nous perdons le contact avec Dieu, et ensuite nous sommes en grand danger, un jour ou l’autre, d’en “[divulguer] les paroles”. De l’abondance de notre cœur nous parlerions alors d’une manière qui ne serait pas à la gloire de Dieu. Nos mauvaises pensées ont la faculté de se munir d’ailes !

    Mon caractère naturel me porte peut-être à avoir plus qu’un autre des pensées critiques à l’égard de mon entourage. C’est une raison de plus pour demander au Seigneur d’être “transformé par le renouvellement de [mon] intelligence” (Rom. 12. 2).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos." Matthieu 11.28

     

    Il y a quelques années, après une visite chez l'ophtalmologue, j'attendais avec impatience les lunettes qui feraient disparaître mes migraines et troubles de la vue.

    Apprendre son repos, c'est décider de lui faire confiance, une question volonté, d'entraînement...

    Mais quelle déception ! Avec la nouvelle monture, mes maux ne disparurent pas, au contraire. Persuadée d'une erreur de diagnostic, je retournai voir le médecin, dont le conseil me laissa perplexe : je devais persévérer et m'habituer à mes verres.

    Il m'expliqua que mes yeux s'étaient accoutumés, depuis de nombreuses années, à compenser, seuls, mes défauts de vision. Les muscles oculaires, surentraînés, continuaient leurs efforts et n'acceptaient pas la correction.

    La suite lui donna entièrement raison. En moins d'un mois, à mon étonnement, tout rentrait dans l'ordre. Mes yeux avaient cessé de faire de la résistance et avait appris à se reposer, à laisser les verres travailler pour eux.

    Quelle leçon ! Dans le domaine de la foi, c'est la même chose.

    Jésus vous invite à lui abandonner vos fardeaux. Il veut s'en charger à votre place. Et pourtant, vous êtes tellement habitué à vous débrouiller sans lui, à combattre seul vos faiblesses, à faire face à vos épreuves comme s'il ne marchait pas avec vous. Il vous faut apprendre son repos.

    Combien de fois avez-vous décidé de vous en remettre à lui ? Vous veniez de prier, de lui faire confiance. Et puis, dans la minute suivante, vous avez tout oublié et repris votre douloureux bagage.

    Apprendre son repos, c'est décider de lui faire confiance, une question volonté, d'entraînement. Vous avez tout à y gagner. Toutefois, cela ne vous est pas naturel lorsque tout en vous voudrait reprendre le contrôle. Mais laissez Jésus diriger votre vie. Habituez-vous à marcher par la foi et non par la vue, à vous appuyer sur ses promesses, sur sa Parole, certaine.

    Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira, dit le Psaume 37.5 ! C'est seulement lorsque vous aurez accompli ce pas de foi que vous que vous gagnerez la bataille.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, aide-moi à m'emparer de tes bénédictions. Je ne veux plus m'épuiser à combattre seul mes problèmes. Je veux entrer dans ce domaine de la foi miraculeuse et féconde, cette foi qui me fera entrer dans ton repos, de façon surnaturelle. Amen.

    Solange Raby

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Par beaucoup de paraboles semblables, [Jésus] leur annonçait la Parole selon ce qu’ils pouvaient comprendre ; mais il ne leur parlait pas sans parabole ; et en privé, il expliquait tout à ses disciples.” Marc 4. 33, 34

     

    Aujourd’hui la pédagogie traditionnelle n’est plus bien acceptée. Il ne suffit plus d’apporter un enseignement solidement argumenté et logiquement structuré. Dans tous les domaines, il faut soigneusement gagner l’intérêt des auditeurs, solliciter leur participation active, utiliser des images, être concis pour qu’un message retienne leur attention. Un enseignement non illustré n’accroche plus vraiment l’auditoire ou, tout au plus, l’accroche sans s’imprimer dans les mémoires ; il communique de la connaissance intellectuelle mais atteint difficilement le cœur des auditeurs.

    Pourquoi les choses seraient-elles différentes dans l’Église alors qu’elle est constituée de personnes qui vivent dans la société d’aujourd’hui ? Ce n’est pas parce que l’Esprit Saint est présent que le prédicateur n’a pas la responsabilité de s’adapter au public (voir Act. 17. 3). D’ailleurs, les prédications dans les églises ont beaucoup évolué. Elles sont devenues un mélange d’anecdotes et d’enseignement de type magistral. Faut-il réagir à cela ?

    Relisons les évangiles ! Ce sera l’occasion de constater que l’enseignement sans cesse illustré est un héritage biblique ! Ce à quoi nous assistons est donc un retour à la pédagogie du Seigneur ! Alors, ne nous en privons pas et n’en privons pas ceux qui ont besoin d’entendre quelque chose de sa part. Bien sûr, il ne s’agit pas de raconter des histoires pour faire plaisir à ceux qui écoutent, mais bien d’illustrer avec équilibre et à-propos l’enseignement spirituel que l’on veut souligner.

    Apprenons du Seigneur en observant comment il a parlé. Il nous a laissé un grand nombre d’images pour illustrer sa pensée, par exemple dans le Sermon sur la montagne (verset du jour). Comme lui, illustrons l’essentiel par l’anecdotique. Le Seigneur ne parlait pas pour amuser, pour être applaudi ou admiré, il parlait pour être écouté et compris.

    Et puis avant tout, puisque nous sommes les esclaves du Seigneur, retenons la meilleure façon “d’orner” l’enseignement : faisons preuve de soumission à l’Esprit Saint. Rejetons l’impiété et les convoitises, et vivons avec sobriété, justice et piété (Tite 2. 10-12). Finalement, soyons l’illustration vivante de ce que nous prêchons !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui lui dirent : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement.” Marc 5.35-36

     

    Jésus se frayait un chemin parmi la foule pour secourir une petite fille de douze ans à l’article de la mort. A côté de lui se tenait le papa de la fillette. Puis, arriva un messager et la sentence tomba : “Ta fille est morte, ne dérange plus le Maître. “ Quelle tragédie ! Pourtant ce papa était plein d’espoir après avoir trouvé Jésus. A ces mots, son courage a dû s’effondrer et ses yeux brillants de foi s’assombrir de chagrin.

    Si vous perdez confiance en lui, Jésus ne perd pas confiance en vous.

    Il a dû également se poser mille et une questions : “Pourquoi Dieu ne répond-il pas à mes supplications ? Pourquoi permet-il que je perde ma petite fille, alors que je l’ai servi toute ma vie ? A quoi bon lui rester fidèle ? Pourquoi mettre ma confiance en lui si c’est pour m’abandonner alors que j’ai tant besoin de lui ? Pourquoi le maître me déçoit-il ? Je me jette à ses pieds, plein d’espoir et c’est trop tard ! Oui, à quoi bon importuner le maître, il n’a pas le temps pour moi alors qu’il le prend pour tant d’autres !”

    Si vous êtes sur le point d’abandonner, réalisez que le Seigneur ne vous abandonne pas. Si vous perdez confiance en lui, Jésus ne perd pas confiance en vous. Lui n’écoute pas les messagers de malheur. Sa vue est différente de la vôtre. Où vous voyez le péché, lui voit le pardon. Où vous voyez la maladie, Jésus voit la guérison. Où vous voyez des captifs de la dépression et de l’angoisse, Jésus voit la délivrance et la paix. Où vous voyez l’échec, Jésus voit la victoire. Où vous voyez le désespoir, Jésus voit l’espoir.

    Le Seigneur encouragea ce père de famille à ne pas craindre mais à croire seulement. La fin fut glorieuse, une résurrection renversa la situation. Avancez avec le Seigneur. Si Dieu est avec vous, qui sera contre vous ? Aucun messager de malheur ni aucune arme forgée contre vous ne pourront prospérer. Faites confiance à votre Seigneur.

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, toi avec moi, quel meilleur privilège ? Apprends-moi à voir avec tes yeux, amen.

    Patrice Martorano

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu ; garde-le, et repens-toi.” Apocalypse 3. 3

    “Si tu reviens, ô Israël, reviens à moi.” Jérémie 4. 1

     

    Abandonner des habitudes répréhensibles et se ranger dans un moule de bonne moralité, ce n’est pas, en soi, une conversion véritable. Une vraie conversion, c’est croire en Jésus le Sauveur et en son œuvre à la croix, puis obéir au Seigneur. La repentance et le changement de conduite ne sont que les résultats de cette démarche. Il faut d’abord que Christ vive en nous pour que nous portions du fruit.

    De même dans une église locale, le redressement d’une situation déplorable et le rétablissement de l’amour fraternel ne seront que des changements superficiels, s’ils ne sont pas accompagnés d’un retour à la source de la vie, à Jésus Christ lui-même.

    Retrouver la vraie doctrine chrétienne et suivre les enseignements de la Parole trop longtemps délaissés peut bien produire un réveil spirituel, mais celui-ci restera fragile s’il n’est pas avant tout le résultat d’un retour à Christ lui-même.

    Le reproche fait à l’église de Sardes (premier verset du jour) ne concerne pas des pratiques coupables ni des égarements doctrinaux, mais la perte de la vie spirituelle : “Tu as le nom de vivre, mais tu es mort” (Apoc. 3. 1). Le premier amour qui caractérisait les frères et les sœurs de l’église d’Éphèse les attachait ensemble à Jésus : ils avaient “appris le Christ”, ils avaient été “instruits en lui selon que la vérité est en Jésus” (Eph. 4. 20). Leur amour les avait conduits à refléter Jésus dans leur vie entière. Puis leur amour s’était refroidi : ils n’aimaient plus le Seigneur comme au commencement, ni par conséquent leurs frères et sœurs.

    Qu’en est-il de moi ? Pas de mon frère ou de ma sœur, mais de moi-même d’abord. Vivre une pleine bénédiction passe nécessairement par un seul chemin, celui d’une vraie repentance personnelle et d’un retour à Jésus Christ : mieux apprendre qui il est dans sa personne, être instruit en lui par sa Parole pour mieux lui être consacré. Alors notre être entier sera rempli de son amour, ce qui produira un vrai attachement à sa personne. Quand chacun en fera l’expérience, la communauté tout entière reviendra à ce premier amour, dont elle aura retrouvé la source intarissable : Jésus lui-même.

    Source (Plaire au Seigneur)

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