• “Ils emmènent [Jésus] dehors pour le crucifier. Ils contraignent un certain Simon, Cyrénéen, père d’Alexandre et de Rufus, qui passait par là, venant des champs, à porter sa croix. Ils le menèrent au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie : lieu du Crâne.” Marc 15. 20-22

     

    La ville de Cyrène, dont est originaire ce Simon, était une colonie grecque importante du nord de la Libye actuelle. Nous ne savons pas si Simon vivait à Jérusalem, dans la campagne alentour, ou s’il faisait partie des pèlerins grecs venus pour la fête de Pâque (Jean 12. 20). Ses fils, Alexandre et Rufus, étaient des disciples connus des lecteurs romains de Marc (voir Rom. 16. 13).

    Jésus est sorti du prétoire “portant lui-même sa croix” (Jean 19. 17). Pourquoi en a-t-il été déchargé par la suite ?

    La crucifixion infligée pour des crimes contre l’État était exceptionnelle. Les Juifs exécutaient par lapidation, les Romains par décapitation. Mais l’Écriture devait être accomplie (Ps. 22. 17). Il s’agissait aussi de dissuader par l’exemple toute tentative de révolte. Rome exigeait d’un condamné à la crucifixion de montrer publiquement sa soumission en lui faisant porter la traverse de la croix — le signe qu’il avait été rebelle — jusqu’à l’endroit de sa crucifixion. Or personne n’avait pu témoigner d’un acte de rébellion de Jésus contre Rome durant le procès. Dieu a préservé son Fils de cette infamie publique : ignorant les desseins divins, les soldats décidèrent que quelqu’un d’autre se chargerait de la croix de Jésus.

    Le fait qu’ils durent contraindre Simon de le faire, laisse supposer qu’il a pu manifester quelque résistance à porter cette croix, symbole d’une condamnation inexorable. Quelle procession : le Roi des Juifs, accompagné d’un serviteur chargé de l’instrument de son exécution ! Simon a fait ce qu’auraient dû faire les disciples s’ils ne s’étaient pas enfuis en courant.

    À Golgotha, les soldats crucifièrent Jésus. Pilate fit placer un écriteau sur la croix : “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs”. À son insu, ce païen accomplissait, comme les soldats, les desseins de Dieu en proclamant que le Christ était le Roi et le Messie. Dieu n’a pas permis que Pilate cède aux chefs religieux qui lui demandaient de modifier le libellé pour en faire un chef d’accusation : “N’écris pas : Le roi des Juifs, mais que lui a dit : Je suis le roi des Juifs” (Jean 19. 21).

    Dieu est souverain, même s’il reste silencieux.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "En effet la justice de Dieu s’y révèle par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi." Romains 1.17

     

    Pour la grande majorité des Romains, la notion de "foi" ne voulait rien dire. Comme le fait remarquer le théologien Philip Freeman : "Ce qu’une personne croyait… était sans importance. Il n’existait pas de credo ou de profession de foi – ce qui comptait, c’étaient les actes qu’une personne accomplissait pour ses dieux." L’important était de satisfaire leurs dieux.

    Or Paul nous rappelle que la foi doit être la pierre angulaire de notre vie.

    Mais Paul savait que la foi est un fondement du christianisme et il s’efforça d’enseigner ce principe dans son Épître aux Romains. En fait, cette lettre abonde en références à la foi.

    Rien que dans le premier chapitre, Paul parle de "l’obéissance de la foi" (Romains 1.12) et affirme que "la justice de Dieu [se] révèle par la foi et pour la foi".

    Paul poursuit en déclarant que "l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi" (Romains 12.3).

    Notre monde est peuplé d’hommes et de femmes qui ne pensent qu’aux choses matérielles. Pour qui la foi paraît une notion insensée. Qui nous encouragent à rechercher les plaisirs temporaires et les récompenses séculières. Or Paul nous rappelle que la foi doit être la pierre angulaire de notre vie.

    Assurez-vous de marcher par la foi (Hébreux 11.6). Que la foi soit le moteur de tout ce que vous faites. Agissez avec foi.

    Une prière pour aujourd’hui

    Père, aide-moi à marcher par la foi. Je crois que tu es avec moi et que rien n’est impossible avec toi. Je te fais entièrement confiance. Au nom de Jésus. Amen.

    John Roos

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et rompit leurs liens… Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Car il a brisé les portes d’airain, et a mis en pièces les barres de fer.” Psaume 107. 14-16

     

    Le livre des Juges abonde en récits pittoresques et surprenants. L’un d’entre eux concerne Samson. Un jour, le voici à Gaza, une ville des Philistins. Alors que ses ennemis sont en embuscade pendant la nuit pour se saisir de lui au petit matin, il se lève à minuit et réalise un exploit inouï : il saisit les battants, les deux poteaux et la barre de la porte de la ville, les arrache, les met sur ses épaules et les porte au sommet de la montagne qui est en face d’Hébron (Jug. 16. 1-3).

    Pour apprécier ce qu’a fait Samson, pensons aux portes des villes d’Orient, en bois dur, souvent hautes de plusieurs mètres ; pensons aux poteaux solidement fixés à la muraille de la ville ; examinons la barre de fer qui lie solidement l’ensemble ; mesurons la distance qui sépare Gaza d’Hébron : 60 km à vol d’oiseau ; 1 000 m de dénivelé ! Quelle force Dieu lui avait donnée !

    Sans chercher à trouver une signification spirituelle à chaque détail, ce récit peut sans doute être pris comme une illustration de « l’exploit » réalisé par Jésus à la croix. Il est venu dans le monde visiter ceux qui étaient ses ennemis et qui étaient prisonniers. Et, dans la nuit de Golgotha, il a arraché les portes de la forteresse qui nous tenait captifs. Désormais, nous sommes libres grâce à lui et le témoignage en est donné même face à la mort.

    Il est possible que l’auteur du psaume 107 ait eu en mémoire cet épisode quand, dans la deuxième strophe, il évoque ceux qui étaient prisonniers ; Dieu les a délivrés en brisant les portes d’airain et mettant en pièces les barres de fer.

    C’est bien ce que Christ a opéré pour nous : il a triomphé des pouvoirs et des autorités à la croix (Col. 2. 15) ; il a brisé les chaînes du péché qui nous tenaient liés ; il a ouvert la porte de la liberté et du salut.

    Que ce récit de Samson, dans sa démesure apparente, nous aide à apprécier l’œuvre extraordinaire réalisée par notre Sauveur à la croix et nous conduise à proclamer haut et fort sa victoire définitive !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.” Matthieu 10.38

     

    Le Seigneur vous invite à porter votre croix et à le suivre. Comme tout bon disciple vous désirez lui obéir. Pourtant, votre marche est de plus en plus insupportable, il arrive que vous crouliez sous le poids harassant de cette croix. Vous êtes exténué d’attendre l’âme sœur, votre célibat vous accable et vous ne comprenez pas cette épreuve. Votre chômage est devenu un fardeau insoutenable, les factures s’accumulent. Votre péché secret vous jette au sol et vous êtes incapable de vous relever. Un jour, une personne vous a dit que vous étiez sur le point de sortir de votre tunnel sombre mais tout reste ténébreux. Le temps passe et la promesse divine tarde, vous l’attendez mais rien ne se produit. S’accomplira-t-elle un jour ? Tant de questions, d’incompréhensions et d’épreuves accablantes.

    Jésus lui-même, sur le chemin menant à Golgotha, eut besoin d’aide.

    Peu de gens le voient mais aujourd’hui vous êtes à terre, la croix n’est plus sur votre épaule mais sur vous comme une pierre tombale. Pourquoi ? Le but est de vous amener au bout de vous-même, de vos capacités humaines afin que vous compreniez que la puissance de Dieu ne peut s’accomplir que dans votre faiblesse. La tentation réside à ramasser votre croix et à poursuivre votre route en comptant uniquement sur votre force. Confessez au Seigneur que vous n’y arrivez pas et demandez-lui son secours.

    Jésus lui-même, sur le chemin menant à Golgotha, eut besoin d’aide. Après une nuit d’insultes, de coups, de crachats, de faux procès, il fut flagellé par les Romains. Lorsqu’on lui posa la croix sur son épaule, après quelques pas, les Romains demandèrent à un certain Simon de Cyrène d’aider Jésus. Finalement, c’est Simon qui porta la croix de Jésus.

    Par conséquent, Jésus vous comprend lorsque vous n’en pouvez plus. Il ne vous méprise pas, appelez-le. Il désire vous aider, comme lui-même fut soutenu par Simon sur son chemin de souffrance. Demandez-lui son aide, il prendra votre croix et vous donnera son joug doux et léger. Comme disait Salomon : “Deux valent mieux qu'un… Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon.” Ecclésiaste 4.9-10

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, ma croix est devenue trop lourde, aide-moi, prends mon joug et donne-moi le tien car je n’y arrive plus. Relève-moi, amen.

    Patrice Martorano

    Source (La Pensée du Jour)

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  • “Tout ce qui est réprouvé par la lumière est manifesté ; car ce qui manifeste tout, c’est la lumière. C’est pourquoi il dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi.” Éphésiens 5. 13, 14

     

    Quand nous étudions l’histoire de l’Église, nous rêvons parfois de vivre un de ces grands mouvements de réveil que l’Esprit de Dieu a maintes fois produits au cours des siècles. Comment rester insensibles devant ces récits qui montrent l’amour de Dieu agissant au milieu des hommes malgré les inévitables défaillances humaines !

    Nous sommes d’autant plus remués intérieurement que nous déplorons le sommeil qui a envahi aujourd’hui tant de chrétiens… les autres, bien sûr ! Et alors nous recommandons volontiers à qui veut l’entendre : « Prions pour un réveil ! »

    Mais le verset du jour qui sonne comme un coup de clairon sur toute la troupe endormie, s’adresse en fait à chaque croyant, à moi comme à vous ! Me réveiller, c’est d’abord prendre conscience que je dors et qu’on peut me confondre avec ceux qui, du point de vue de Dieu, sont des morts, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas reçu la vie de Christ, ceux qui ont leurs pensées accaparées par les choses du monde.

    Humilié par ce temps perdu en sommeil et par le déshonneur causé au Seigneur, je prie Dieu qu’il me tienne réveillé et rempli de zèle pour lui. Je suis conduit à parler avec “ceux qui craignent l’Éternel… ceux qui pensent à son nom” (Mal. 3. 16), à prier avec eux pour que Dieu agisse suivant sa grâce souveraine.

    Le désir que le Seigneur puisse se réjouir dans les siens, l’amour pour ses rachetés et l’amour pour les pécheurs se traduiront d’abord par d’ardentes supplications, mais aussi par l’obéissance aux ordres que le Seigneur nous donnera selon sa Parole. Il faudra être attentif, car ces commandements ne seront peut-être pas ceux que nous attendons. Ne nous enfermons pas dans nos schémas ou nos propres pensées, mais restons disponibles comme des serviteurs fidèles et zélés.

    Levons-nous, secouons toute ressemblance avec le monde qui nous entoure. Alors le Christ luira sur nous et, par cette lumière, nous pourrons remplir la belle tâche que l’apôtre nous trace : porter la lumière de Christ en marchant “comme des enfants de lumière” (Eph. 5. 8).

    Source (Plaire au Seigneur)

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