• La plupart de ces prières dans le Nouveau Testament se trouvent au début des épîtres. Il y a une leçon importante là-dedans: il faut commencer par la prière, et parler ensuite, et non pas d'abord parler d'une personne, et prier ensuite, ou pas du tout !

    Il est si facile de critiquer, mais j’ai appris que nous ne pouvons pas vraiment connaître une personne, avant que nous n’ayons vraiment prié. Si nous nous approchons de Dieu dans la prière, avec un cœur et un esprit ouvert, il peut nous montrer ce qui se passe vraiment, les blessures d’une personne par exemple, qui font qu’elle réagit comme elle le fait. Nos prières seront alors remplies de miséricorde, demandant à Dieu de toucher cette personne et de la guérir.

    Paul a toujours commencé par les actions de grâces, la louange et la prière. Ce n'était qu'après qu'il commençait à dire des choses et à corriger. Dieu est aussi toujours un Dieu qui pense à long terme. La plupart de ces prières sont des prières qu'il faut continuellement prier, avant de vraiment pouvoir rentrer dans la profondeur. Et nous pouvons continuer de le faire parce que avec Dieu nous pouvons toujours aller plus loin. Plus nous prions les prières de Dieu, plus nous découvrirons qu’il y a toujours plus à découvrir.

    Lorsque nous voulons prier pour quelqu’un, nous pouvons les prier, si l'on n’est pas conduit par le Saint-Esprit à prier autrement. De cette manière, nous sommes toujours sûrs de prier selon la parole de Dieu et dans sa volonté !

    Le fait qu'il faut avoir de la persévérance à long terme, est illustré avec la première prière de l'apôtre Paul, en Romains 1:9-10 :
    «Dieu, à qui je rends un culte en mon esprit, par la bonne nouvelle de son Fils, m’est témoin que je fais continuellement mention de vous; je demande toujours, dans mes prières, d’avoir enfin, par la volonté de Dieu, une occasion favorable pour venir vous voir.»

    Paul n'a pas prié qu’une seule fois, pour ensuite dire, «Bon, cela ne marche pas, ce n'est probablement pas la volonté de Dieu que j'aille à Rome, j'abandonne...» C'était un combat, et il fallait persévérer dans la prière, jusqu'à ce que Dieu lui ouvre le chemin. Dans le verset 13, il dit qu'il en était empêché jusqu'ici. En 1 Thessaloniciens 2:18, il dit «Plus d’une fois nous avons voulu venir vous voir, en tout cas moi, Paul, mais le Satan nous en a empêchés.»

    Si vous avez quelque chose dans votre cœur, et que vous avez la conviction que cela vient de Dieu, continuez de prier, insistez, n'abandonnez pas. Il y a un qui veut vous en empêcher, mais, en persévérant, et si c’est la volonté de Dieu, cela se fera ! Personne ne peut fermer une porte que Dieu a ouverte, mais nous pouvons être empêchés de passer à travers cette porte !

    Dans les jours à venir, nous allons regarder d’autres prières de Paul.
     
    «Seigneur, aide-moi à persévérer dans la prière, et donne-moi du discernement afin de savoir si un obstacle vient de toi, ou si c’est l’Ennemi qui veut m’empêcher d’aller plus loin ! Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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  • “Qui parmi vous, s’il a un esclave occupé à labourer ou à garder le bétail, lui dira, quand il revient des champs : Viens vite te mettre à table ! Ne lui dira-t-il pas au contraire : Prépare-moi à dîner, ceins-toi et sers-moi jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; et après, tu mangeras et tu boiras, toi ! Doit-il de la reconnaissance à l’esclave pour avoir fait ce qui avait été commandé ?” Luc 17. 7-9

     

    Le Seigneur a tous les droits sur ses esclaves, sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils ont, sur ce qu’ils font. Nous lui appartenons entièrement, esprit, âme et corps.

    Certes, Jésus a fait la grâce à ses disciples de leur déclarer : “Je ne vous appelle plus esclaves, car l’esclave ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis” (Jean 15. 15) ; toutefois il leur dit aussi : “Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande” (Jean 15. 14).

    Dans notre relation avec le Seigneur, n’oublions pas qu’il dispose d’une autorité absolue. Il est Dieu, c’est lui le Maître ; il commande, nous obéissons sans qu’il nous doive quelque chose en retour. C’est ce qu’il nous enseigne de sa propre bouche dans le verset d’aujourd’hui.

    Nous entendons parfois dire : « La bénédiction du Seigneur est liée à l’obéissance » ; mais affirmer cela, c’est se placer dans un contrat : « J’obéis, tu me bénis ». Nos facultés, nos aptitudes, notre temps, nos biens, tout lui appartient. Nous ne pouvons pas les négocier. Quels que soient les services que nous accomplissons, nous ne ferons jamais de Dieu notre débiteur.

    Le Seigneur ajoute à l’adresse de ses disciples : “Ainsi, vous aussi, quand vous aurez fait tout ce qui vous a été commandé, dites : Nous sommes des esclaves inutiles ; ce que nous étions obligés de faire, nous l’avons fait” (Luc 17. 10). Venant d’un patron de cette terre, cette déclaration démolirait tout employé le jour où il prend sa retraite après de longues années de service ! Venant du Seigneur de gloire, elle remplit de reconnaissance pour les privilèges et l’honneur conférés. Certes, le Maître aurait pu engager quelqu’un d’autre, mais croyez-vous qu’il appelle des personnes inaptes à accomplir ses tâches ? Ceux qui servent Dieu fidèlement reçoivent beaucoup plus que ce qu’ils apportent (Matt. 25. 21).

    Seigneur, enseigne-moi qu’il n’y a pas de mérite dans mon obéissance. Amen.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • En sortant de la synagogue, il se rendit à la maison de Simon. La belle-mère de Simon avait une forte fièvre et on lui demanda d'intervenir en sa faveur. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. Elle se leva immédiatement et se mit à les servir. Luc 4.38-39

     

    La scène se déroule chez Simon, que Jésus surnommera Pierre (Matthieu 8.14). Précédé par sa réputation, Jésus est prié d’intervenir en faveur de la belle-mère de Simon, qui souffre d’une forte fièvre. Tout comme pour délivrer un homme possédé par un mauvais esprit, Jésus agit par sa seule parole. Cette parole agit donc aussi bien sur les démons que sur les corps. Lorsque Jésus a menacé la fièvre, celle-ci a disparu instantanément. La belle-mère de Pierre s’est trouvée entièrement guérie et a été en mesure de se lever et de vaquer à ses occupations.

    Habituellement, une grosse fièvre laisse le malade affaibli et apathique, mais pas ici. La parole de Christ est puissante.

    Si la parole de Christ agit sur les démons et sur les corps, Luc, l’évangéliste, insiste sur le fait qu’elle agit aussi sur les cœurs. Cette parole offre un nouveau départ et permet de vivre une vie nouvelle. Quelle puissance ! Elle libère, relève, délivre et transforme…

    N’hésitez pas à demander à Dieu de vous secourir et d’intervenir dans votre vie !

    Matthieu Gangloff

    __________________

    Lecture proposée : Psaume 86, versets 1 à 13.

    86.1 Prière de David. Éternel, prête l'oreille, exauce-moi, car je suis malheureux et pauvre.

    86.2 Garde mon âme, car je suis fidèle ! Mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi !

    86.3 Fais-moi grâce, Seigneur, car je crie à toi tout le jour.

    86.4 Réjouis l'âme de ton serviteur, Seigneur, car c'est vers toi que je me tourne.

    86.5 Oui, tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, tu es plein d'amour pou tous ceux qui font appel à toi.

    86.6 Éternel, prête l'oreille à ma prière, sois attentif à mes supplications !

    86.7 Je fais appel à toi lorsque je suis dans la détresse, car tu m'exauces.

    86.8 Personne n'est comme toi parmi les dieux, Seigneur, et rien n'est comparable à ta manière d'agir.

    86.9 Toutes les nations que tu as faites viendront se prosterner devant toi, Seigneur, pour rendre gloire à ton nom,

    86.10 car tu es grand, tu accomplis des merveilles. Toi seul, tu es Dieu.

    86.11 Enseigne-moi tes voies, Éternel, et je marcherai dans ta vérité. Dispose mon coeur à craindre ton nom !

    86.12 Je te louerai de tout mon coeur, Seigneur, mon Dieu,

    86.13 car ta bonté envers moi est grande, et tu délivres mon âme des profondeurs du séjours des morts.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • “Un ami véritable est plus loyal qu’un frère.” Proverbes 18.24

     

    Avez-vous remarqué que les mots “âme” et “ami” commencent de la même manière ?

    On n’ouvre pas son âme, le fond de son coeur, à n’importe qui. Une relation de confiance doit d’abord s’installer, faire ses preuves.

    Vous n’êtes pas seul, plus jamais seul.

    Jésus est l'ami de votre âme. Toujours présent, jamais très loin, il est celui qui vous comprend.  Dans les moments difficiles, Jésus se montre un véritable ami, c’est-à-dire un ami qui :

    Aujourd’hui, si votre âme est triste ou meurtrie, choisissez Jésus comme ami. Il est fidèle, patient et aimant. Aujourd'hui plus que jamais, dans tout ce que vous traversez, il se tient à vos côtés. Vous n’êtes pas seul dans cette épreuve, ce défi auquel vous devez faire face, ce jour nouveau qui s’offre à vous. Vous n’êtes pas seul, plus jamais seul.

    Alors que Jésus est votre ami, pourquoi ne deviendriez-vous pas, à votre tour, un ami véritable pour quelqu’un qui en a besoin ?

    Le monde a besoin de personnes loyales et fidèles, de personnes qui puissent manifester  ainsi le coeur loyal, fidèle et aimant, de notre Dieu.

    Une prière pour aujourd’hui

    "Jésus, merci pour ta loyauté, ton amitié, ta présence. J’ai la certitude que tu ne m'abandonnes pas, toi l'ami fidèle, l'ami véritable, l’ami de mon âme. Change-moi, pour que je te ressemble davantage, et que d’autres puissent voir ton amour et ta fidélité au travers de moi. Merci Jésus."

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Nous avons vu qu’il faut toujours prier selon la volonté de Dieu et selon sa Parole, en évitant que nos propres idées et préjugés ne se mélangent dans nos prières. Nous avons vu que le fait de prier selon l’âme, et donc non pas selon l’Esprit, peut être dangereux. Galates. 5:20 mentionne ‘la magie’ ou ‘la sorcellerie’ selon les œuvres de la chair.

    Une bonne définition de la ‘sorcellerie’ est 'faire un effort afin que quelqu’un fasse ce que nous voudrions qu’elle fasse'. Et cela commence avec la chair, avec nos pensées, nos idées et nos préjugés. Si quelqu’un persiste là-dedans, une ouverture peut être donnée aux démons, et cette volonté charnelle peut alors devenir beaucoup plus dangereuse…

    En fait, l’idée que la plupart d’entre nous ont de la sorcellerie (les potions, les malédictions, l’abracadabra, les enchantements, etc..) se trouve à l’extrême du spectre, mais cela commence toujours avec une œuvre de la chair, notre propre volonté et la force de notre âme. C’est un sujet important, et souvent peu connu parmi les chrétiens.

    Je vous donne un exemple, qui, croyez-moi, arrive plus souvent que vous ne le pensiez. Si, par exemple, une mère n'est pas d'accord avec le fiancé de sa fille, sans raison apparente, elle peut prier de telle façon à ce que sa fille commence à ne plus se sentir à l’aise avec son fiancé. La communication devient alors de plus en plus difficile, elle commence à avoir des doutes, un regard différent sur lui, et, finalement, elle rompt les fiançailles. Une fois fait, elle peut même se sentir ‘libérée’, et se félicitera d’avoir ‘écouté la voix de Dieu’. La mère se sentira également ‘encouragée’ que Dieu ait ‘écouté ses prières’... Pourtant, cela n’était peut-être pas la volonté de Dieu, mais ce que la Bible appelle donc la sorcellerie, une œuvre de la chair.

    Quand nous pensons à la sorcellerie, cela évoque généralement chez nous l’image d’une femme laide, avec un chapeau pointu et un balai qui s’envole dans la nuit au clair de la lune. Ou quelque chose qui se fait dans des pays en Afrique, pas ici, pas chez nous... Mais encore, la Bible liste la comme une œuvre de la chair en Galates 5:20, ce qui peut donc très bien se produire chez nous également.

    C'est pour cela qu'il faut toujours demander au Seigneur sa pensée sur une situation, avant de prier, même s’il s'avère que sa pensée va à l'encontre de nos pensées ! La mère dont je viens de parler avait probablement les meilleures intentions pour sa fille: elle voulait qu'elle se marie avec un garçon bien éduqué, avec un bon job, gagnant bien sa vie. Et lorsqu'elle a vu que le fiancé n'avait en fait que très peu d'éducation et un travail simple, elle n'était pas d'accord. Mais il se peut qu'elle n'ait pas vu que le Seigneur avait une destinée pour ce couple, et que ce garçon allait partir en mission quelque part où peu d’autres se sont aventurés, ou être un prédicateur avec une forte onction et un puissant ministère dans lequel sa fille aurait pu être une aide !

    Ses pensées ne sont pas nos pensées, et c’est pour cela qu’il faut chercher sa pensée, et prier selon sa volonté !

    Dans les jours à venir, nous allons regarder de plus près quelques prières de l’apôtre Paul qui sont toutes, je vous l’assure, sont toutes selon la volonté de Dieu !

    «Seigneur, apprends-moi de prier dans l’Esprit, de chercher ta volonté, même quand cela va à l’encontre de mes pensées et de ma volonté. Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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