• “Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait point par les mets délicats du roi et par le vin qu’il buvait ; et il demanda au prince des eunuques de lui permettre de ne pas se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce auprès du prince des eunuques.” Daniel 1. 8, 9

     

    Lors du premier siège de Jérusalem en 606 av. J. C., Nebucadnetsar ramène à Babylone du butin et des prisonniers. Il demande qu’on choisisse pour lui l’élite de la capitale. Les critères de sélection sont le statut social, l’apparence physique, les capacités intellectuelles et psychologiques et l’éducation reçue. Son but est de les former pour les intégrer à la cour royale. Il leur témoigne une certaine bonté pendant leur période de formation. Pour encourager leur loyauté, il leur accorde la faveur de manger les mêmes plats raffinés et boire les mêmes vins que lui !

    Mais un de ces jeunes prisonniers, Daniel, et trois de ses compagnons refusent cet honneur. Quel courage ! Ils ne veulent pas renoncer à respecter ce que la Loi de Dieu dit sur les aliments purs et impurs. Même dans cet environnement étranger, ils tiennent à manifester leur attachement prioritaire à Dieu. Ce n’est pas un refus d’ordre, mais une demande pleine de sagesse, de respect et d’humilité que Daniel fait au prince des eunuques ! Embarrassé, il ne dit ni oui ni non.

    Parallèlement, Daniel s’adresse à l’officier subalterne qui s’occupe d’eux et lui propose un test alimentaire sur dix jours. La proposition est acceptée.

    La première conséquence de ce désir de rester fidèle aux préceptes divins est que ces jeunes déportés rencontrent la faveur de leurs supérieurs hiérarchiques ; la seconde est que, même nourris exclusivement de légumes et d’eau, ils passent l’examen avec succès : “au bout de dix jours, leurs visages avaient meilleure apparence et étaient plus gras que ceux de tous les jeunes gens qui mangeaient les mets délicats du roi” (Dan. 1. 15). Dieu apprécie toujours l’attitude de ses enfants quand ils prennent une bonne décision, celle qui est prise pour lui. Et il honore leur fidélité : la dispense désirée est accordée.

    Magnifique témoignage de ces jeunes prisonniers qui, au risque de leur vie, ont tenu à rester fidèles à Dieu ! Ils n’avaient pas honte de leur Souverain. Inspirons-nous de leur témoignage et de leur solidarité !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • “Tout est accompli.” ? Jean 19.30

     

    Cela vous arrive-t-il : vous n’avez pas commencé votre journée, que déjà des dizaines de pensées vous harcèlent, vous disant "je n’arriverai jamais à faire tout ce que j’ai prévu… Je me sens tellement incapable de tenir mes engagements aujourd’hui…" ?
    Nous avons tous des combats à mener. Quand ce ne sont pas des combats dans nos pensées, ce sont des combats contre la maladie, un comportement addictif ou une relation qui est au bord de la rupture.

    En tant qu’enfants de Dieu, nous nous exhortons alors à nous battre courageusement, et à nous battre pour la victoire, comptant sur les forces et la victoire de Jésus-Christ. 
    Mais Jésus a justement déjà remporté la victoire ! 
    Il a non seulement remporté la victoire sur la mort, par sa résurrection, mais il a aussi remporté la victoire sur nos maladies, nos addictions, nos souffrances physiques et émotionnelles, …

    Jésus a déjà remporté la victoire sur nos maladies, nos addictions, nos souffrances physiques et émotionnelles...

    Aussi voudrais-je vous encourager aujourd’hui, à ne pas vous battre pour la victoire, mais à vous battre en vous appuyant sur votre victoire, celle que Jésus a déjà acquise pour vous, et ce définitivement !

    Dans l’Ancien Testament, il est vrai que c’était aux hommes de tout faire pour aller vers Dieu. Dieu avait en effet des exigences envers eux, qui se sont avérées impossibles à tenir comme... "TU ne mentiras point… TU n'auras pas d'autres dieux devant ma face, TU ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain, etc."

    TU : ce petit mot de deux lettres qui pèse lourd sur nos épaules…

    Mais avec la nouvelle alliance, c’est Dieu lui-même qui se charge de tout accomplir.
    Du mot "tu", qui montrait combien tout reposait sur l’homme, Dieu passe au "je", le JE de JÉSUS, et marque véritablement son engagement : "JE placerai mes lois dans leur pensée, JE les graverai dans leur cœur, JE pardonnerai leurs fautes, JE ne tiendrai plus compte de leurs péchés." (Hébreux 8.10-12)

    Adoptez un tout autre positionnement intérieur : au lieu de vous épuiser inutilement, à combattre avec vos forces, Jésus vous invite plutôt à garder la foi, en vous reposant sur une victoire qui a déjà été remportée, il y a de cela plus de 2 000 ans.

    Oui, votre victoire a déjà été remportée : tout est accompli !

    Une prière pour aujourd’hui

    "Jésus, je te remets ma journée. Je crois qu’avec toi, je suis victorieux(se) en ce jour, quoi qu’il arrive. Je choisis de m’en remettre à toi, et de recevoir ta paix dans mon cœur. Merci Jésus, tu as tout accompli pour moi.”

    Éric Célérier

    Source (La Pensée du Jour)

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  • Nous continuons encore un peu sur la prière de l’apôtre Paul en Éphésiens. 1:16-23 (lisez-la encore une fois dans votre Bible !) Paul continue de parler de l’espérance qui s’attache à son appelquelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints. La Bible parle continuellement de notre héritage en Christ.

    C’est donc normal que cela prenne une place importante dans nos prières. Nous oublions tellement rapidement la perspective éternelle, surtout quand les choses deviennent difficiles. La richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints n'est pas primordialement pour ici, sur terre, mais pour notre vie dans l'éternité. Plus nous obéissons à l'appel de Dieu, plus nous pourrons recevoir d’héritage en contrepartie dans le Ciel ! Le sujet de la rémunération éternelle est très intéressant, mais ce n’est pas le sujet ici, donc nous le laisserons de côté.

    Ce que nous devons comprendre, c’est que les difficultés ici-bas seront beaucoup plus faciles à porter si nous avons une bonne compréhension et illumination de notre appel céleste et de la richesse de la gloire de son héritage qui nous attend. Si nous gardons cette espérance, nous pouvons garder les yeux fixés sur Jésus, même dans les difficultés. C’est pour cela que cette prière est si importante : elle nous dirige vers la vision et la pensée de Dieu, qu’il est, mais aussi ce qu’il a pour nous en provision. Elle nous aide à garder une vision céleste des choses, et de vivre les difficultés ici-bas avec cette espérance.

    Le reste de cette prière parle de la puissance et de la grandeur de Dieu. Mais j'aimerais accentuer ceci : envers nous qui croyons. Cette puissance, cette grandeur est à l'œuvre pour vous et pour moi ! Et il faut le croire, sinon, nous risquons de passer à côté ! Quand Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? (Romains 8:31) Paul dit quelque part que le même Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, est à l’œuvre en nous !

    Cette prière nous dirige donc vers qui Dieu est réellement, vers les choses éternelles et notre position et héritage en Christ. Nous ne pouvons en fait pas trouver de prières de l’apôtre Paul destinées à ses propres besoins, à moins que ces besoins aient eu un rapport avec l’œuvre qu’il faisait pour le Seigneur. Pour lui, c’était une évidence que tous les chrétiens ont un appel, une place importante, un destin tout particulier. Pour lui, il n’y avait pas de distinction entre ‘la masse’ qui remplit les bancs des églises tous les dimanches matin, et ceux ‘dans le ministère’. Je pense que nous devons penser de la même façon, et en priant cette prière en Éphésiens régulièrement, nous pourrons, si nous ne l’avons pas déjà fait, commencer à saisir cette vérité.

    Dans les jours suivants, nous allons étudier d’autres prières de Paul, et nous verrons qu’elles sont dans le même esprit et la même direction.
     
    «Seigneur, merci pour cette espérance que nous avons en toi, de cette héritage qui nous attends, et dont nous avons déjà reçu les arrhes. Aide-moi à toujours avoir cette vision céleste, et ‘penser aux choses d’en-haut’ et aide-moi à trouver l’appel spécifique que tu as pour moi ! Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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  • “Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son intelligence.” Ésaïe 40. 28

     

    Quand je médite sur Dieu qui est esprit, je considère son existence éternelle, sa présence partout en même temps, sa grandeur et sa sagesse infinies, sa puissance sans limite. Alors cette question de Tsophar à Job résonne dans mon esprit : “Peux-tu, en sondant, découvrir ce qui est en Dieu ?” (Job 11. 7).

    En contemplant les cieux et la terre, je dois admettre, comme Job, que ce que je vois n’est qu’une infime partie des œuvres du Créateur : “Ces choses sont les bords de ses voies, et combien faible est le murmure que nous en avons entendu ! Et le tonnerre de sa force, qui peut le comprendre ?” (Job 26. 14).

    Et que dire de son amour inconditionnel ! Si je pense aux soins constants de Dieu envers les siens, je constate, comme David, que “tu as multiplié, toi, Éternel mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les dire, – elles sont trop nombreuses pour les raconter” (Ps. 40. 5).

    Quand je pense à l’omniscience et à l’omniprésence de Dieu dans ma propre vie, je dois reconnaître que ses perfections dépassent ma compréhension : “La parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi… Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre !” (Ps. 139. 4-6).

    Les pensées humaines se perdent dans l’immensité de l’Être infini. Mais nous cherchons toujours à mieux connaître Dieu, car rien n’élève plus l’âme.

    Ne sous-évaluons pas la connaissance que nous pouvons avoir de Dieu bien que nous soyons limités. N’attendons pas le ciel pour rechercher à connaître le Dieu d’éternité qui se révèle dans sa Parole. Nos limites humaines nous enseignent l’humilité, mais la foi reçoit la révélation de Dieu en Jésus Christ et nous pousse à l’adoration. Dieu a tout créé, non pour remédier à un manque, mais pour communiquer la vie et le bonheur à ses créatures, et les admettre dans sa glorieuse présence.

    Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies indiscernables !” (Rom. 11. 33).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Honore ton père et ta mère, c'est le premier commandement accompagné d'une promesse. Éphésiens 6.2

     

    Lorsque Napoléon avec son armée d’invasion se trouvait à Boulogne, un marin anglais qui avait été capturé tenta de s’évader en fabriquant un radeau avec des morceaux de bois. Le premier consul entendit parler de sa tentative et le fit venir devant lui :

    – Vous voulez réellement traverser la mer avec ce rafiot ?

    – Oui, Monsieur

    – Vous devez avoir quelque fiancée que vous êtes impatient de revoir.

    – Non, Monsieur. Je souhaite seulement revoir ma mère âgée et infirme.

    – Vous la verrez. Et vous lui donnerez cet argent de ma part, car elle doit être une bonne mère pour avoir un fils qui l’aime tant.

    Ordre fut donné d’envoyer le marin avec un drapeau blanc au premier croiseur britannique qui se rapprocherait le plus près.

    Napoléon lui-même fut toujours soucieux d’honorer sa mère Laetitia Ramolini qui avait été si intelligente et courageuse.

    Alors, en ce jour de fête des mères, et tous les jours de leur vie, honorons la nôtre, si Dieu nous accorde le privilège de le faire encore !

    Alfred Kuen

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    Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 7, versets 1 à 13.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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