• Samedi 13 Avril 2024

    Rien ne limite la puissance de Dieu

    "Quoi que vous demandiez en mon nom, je le fera afin que le Père soit glorifié dans le Fils." Jean 14. 13 Version Darby

    La puissance de Dieu n'est pas limitée. Elle est toujours disponible, quel que soit notre environnement et malgré notre manque de foi.

    Dès le début de l'ère chrétienne, des persécutions s'abattent sur la jeune église de Jérusalem. Le roi Hérode Agrippa fait mourir par l'épée Jacques, frère de Jean et disciple de Jésus (Actes 12. 1). Voyant que cela plaît aux religieux juifs, il fait ensuite arrêter et emprisonner Pierre. Il sait que Pierre et les autres apôtres ont été miraculeusement délivrés de la prison publique où le souverain sacrificateur les avait jetés (Actes 5. 17-21). Hérode prend donc des précautions : il fait garder Pierre dans la prison par quatre groupes de quatre soldats. L'assemblée, en émoi, fait "d'instantes prières à Dieu pour lui" (Actes 12. 5 Version Darby).

    Dieu répond à ces prières et envoie un ange qui délivre Pierre : ses chaînes tombent, les portes de la prison s'ouvre, l'apôtre se retrouve dehors. Il se rend immédiatement chez Marie, mère de Jean-Marc, où plusieurs sont réunis et prient (Actes 12. 12).

    Pierre frappe à la porte, une servante s'approche, reconnaît sa voix ; sans même lui ouvrir, elle court rapporter la nouvelle à ceux qui étaient en prière. "Ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle affirmait qu'il en était ainsi. [...] Pierre continuait de frapper ; quand ils eurent ouvert, ils le virent et furent stupéfait" (Actes 12. 15, 16).

    Voilà des chrétiens qui prient pour la délivrance de Pierre mais sont très étonnés par la réponse de Dieu qui manifeste une puissance extraordinaire ! En effet, il fallait que Pierre soit libéré de ses deux chaînes qui le liaient à deux soldats, passe la première et la seconde garde, puis la porte de fer qui s'ouvrai sur la ville !

    Du vécu de ces premiers chrétiens, tirons une leçon stimulante quand nous sommes en difficultés. Chaînes, portes et sentinelles ne peuvent pas limiter la puissance de Dieu. On l'a dit : plus la prudence humaine prend de précautions contre le dessein de Dieu, plus cela sert à faire éclater sa puissance.

    Dieu exaucera souvent nos prières malgré notre peu de foi !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Vendredi 12 Avril 2024

    Compassion et puissance

    "Le Seigneur, en la voyant, fut ému de compassion envers elle... Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !" Lire Luc 7. 11-17

    Jésus a compassion de ceux qui, fatigués, chargés, dans le deuil, viennent à lui. Il met à leur disposition sa puissance pour agir dans leur vie et les soulager.

    Jésus arrive au village de Naïn avec ses disciples. Il y rencontre un cortège funèbre, avec en tête une veuve qui porte en terre son fils unique. C'est une situation bouleversante qui suscite l'émotion et la sympathie ; c'est pourquoi "une foule considérable de la ville était avec elle". Mais tous ces gens étaient impuissants devant cette situation ! Le jeune homme était mort, tout ce que l'on pouvait faire, c'était le « porter dehors ».

    Et Jésus rencontre ce cortège. Pour autant que nous le sachions, Jésus n'avait pas encore montré sa puissance dans le domaine de la mort. Aussi dans cette foule, personne n'avait le moindre espoir qu'il intervienne, une fois que la mort avait accompli son oeuvre. Mais Jésus prend l'initiative. Son regard s'arrête sur la douleur de cette mère : "Le Seigneur, en la voyant, fut ému de compassion".

    Nous savons que la mort est la conséquence du péché qui a entraîné sur l'humanité un flot de douleur, de souffrance, d'injustice et de violence. Les pires douleurs sont probablement celles que provoquent la mort. Elle sème la désolation, brise notre coeur, rompt les liens naturels, nous arrache un être cher. Mais, bien que le péché et la rébellion initiale soient la cause de la mort et de ses conséquences, Dieu partage la douleur du deuil. Nous apprenons ainsi à connaître un peu le coeur de Dieu. N'est-ce pas un grand réconfort de savoir que Dieu est sensible à la douleur de sa créature ?

    Jésus n'éprouve pas seulement de la compassion, il agit : il montre sa puissance en ressuscitant le jeune homme. Il la montrera encore plus  quand, à Golgotha, il affrontera lui-même victorieusement le pouvoir de la mort ! Bien sûr, il faudra que toute la puissance de la mort s'abatte sur Jésus à la croix, quel mystère ! Il faudra attendre la matin de la résurrection où Dieu a triomphé de la mort en Jésus. Et puisque Jésus est ressuscité, tous ceux qui ont mis leur foi en lui le seront aussi. Oui, compassion et puissance sont en Dieu !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Jeudi 11 Avril 2024

    « On arrête tout ! »

    "Saisissant l'occasion, parce que les jours sont mauvais..." Éphésiens 5. 16 Version Darby

    Quand l'occasion se présente, n'hésitons pas à accorder la priorité à l'annonce de l'Évangile plutôt qu'à nos affaires.

    Dans le centre de la France, la fin de l'été est la période où l'on récolte les céréales. Pour cela, il y a une centaine d'années, une batteuse allait de ferme en ferme, tirée par des boeufs.

    Un jour de « battage » chez une famille chrétienne, des voisins sont venus pour aider. Et voilà qu'un serviteur de Dieu arrive à l'improviste, ignorant que c'est un jour où tout le monde est très occupé. Il fait des visites depuis longtemps dans la région. Il est bien connu de tout et estimé pour son don de pasteur. En le voyant arriver, la maîtresse de maison va au-devant de lui pour l'accueillir et le saluer. Puis, dominant de la voix du bruit du chantier, elle crie à ceux qui travaillaient : « C'est la pause, on arrête tout ! » Les hommes arrêtent donc la machine. Lorsque chacun est installé pour un repas bien mérité, elle ajoute : « Le prédicateur est là, il va nous présenter la Parole de Dieu ». Après s'être restauré, chacun écoute respectueusement pendant quelques minutes le prédicateur venu pour présenter l'évangile.

    La réaction de cette maîtresse de maison face à cette visite imprévue et un peu dérangeante est remarquable ! Elle est un exemple sur plusieurs points :

    - elle considérait l'oeuvre de Dieu prioritaire par rapport à ses propres travaux ;

    - elle a saisi l'occasion ;

    - elle avait une grande considération pour le porteur de la Parole ;

    - elle croyait à la Parole de Dieu comme source de vie et d'encouragement.

    Cette histoire d'un autre temps a été soigneusement conservée dans la mémoire de la famille de ce serviteur. L'évangile a été annoncée grâce à un serviteur qui se déplaçait et à une femme qui accordait plus d'importance à l'évangile qu'à ses affaire.

    "Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncée la parole de Dieu, et considérant l'issue de leur vie (ou de leur manière de vivre), imitez leur foi" (Hébreux 13. 7).

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mercredi 10 Avril 2024

    Le test de la foi

    "Que la mise à l'épreuve de votre foi - bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, dans la révélation de Jésus-Christ." 1 Pierre 1. 6, 7

    La vie comporte des événements qui peuvent particulièrement éprouver la foi des chrétiens. Mais Dieu mesure la souffrance qui résulte de leurs épreuves et les soutient pour qu'ils le glorifient.

    Les croyants, comme tous les hommes, vivent des épreuves plus ou moins difficiles. Dieu en permet certaines dans le but d'affiner la foi de ses enfants. Aurait-il des doutes sur la foi des siens ? Non, mais quand cela est nécessaire, les épreuves servent à révéler à ceux qui sont éprouvés la solidité de leur foi. Á travers elles, ils font aussi l'expérience de la proximité de Dieu.

    L'épreuve de notre foi nous dévoile ce qu'il y a au fond de notre coeur pour Dieu. Quand nous passons le test avec succès, nous montrons que notre foi est authentique. Cette épreuve aura sa récompense : le Seigneur donnera honneur et gloire à ceux qui ont traversés les "diverses épreuves" dont parle l'apôtre Pierre. Elles porteront un fruit éternel pour le croyant quand il sera avec lui dans la gloire. Tous ceux que le monde a rejetés seront alors clairement manifestés comme étant enfants de Dieu.

    Dieu manifeste sa compassion dans nos épreuves. Alors, à notre tour, nous serons capable de consoler ceux qui souffrent (2 Corinthiens 1. 3, 4).

    Nos souffrances ne sont pas gratuites, elles servent à nourrir notre foi, à la fortifier. Elles nous apprennent à nos compter que sur Dieu ; elles nous détachent du monde et nous rappellent qu'un héritage "incorruptible, sans souillure, inaltérable" nous est réservé dans les cieux (1 Pierre 1. 4). En attendant, Dieu nous teste aussi pour mettre en lumière, aux yeux des autres, la valeur de la foi que nous avons.

    Dieu mesure la souffrance qui résulte des épreuves et aucune de nos larmes n'est inutile : elles sont si précieuses que Dieu les enregistre toutes : "Recueille mes larmes dans ton outre ; ne sont-elles pas inscrites dans ton livre ?" (Psaume 56. 9, Version Segond 21).

    Toutes ces souffrances produisent "pour nous un poids éternel de gloire, nos yeux n'étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas" (2 Corinthiens 4. 17, 18). Et le "sujet de louange, de gloire et d'honneur" sera d'abord pour notre Dieu.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • Mardi 9 Avril 2024

    Réactions de Néhémie face aux pièges

    "La muraille fut achevée [...] en cinquante-deux jours." Néhémie 6. 15 Version Darby

    Suivons l'exemple de Néhémie pour ne pas nous laisser prendre aux pièges tendus par ceux qui s'opposent au développement de l'Église et à la propagation de l'Évangile.

    La reconstruction de la muraille de Jérusalem a été achevée en un temps record : 52 jours, malgré les quatre pièges tendus contre Néhémie. Comment a-t-il évité de s'y laisser prendre ?

    1. "Je leur envoyai des messagers disant : Je fait un grand travail et je ne puis descendre" (v. 3). Néhémie comprend le but caché de leur invitation, mais il ne méprise pas ses ennemis. Il fait transmettre un refus courtois et argumenté : sa priorité est le service pour Dieu, son appel est à Jérusalem où il y a urgence pour terminer le travail. Cette attitude est décrite par Paul : "Demeurez dans la foi, fondés et fermes sans vous laisser détourner de l’espérance de l’évangile" (Colossiens 1. 23).

    2. "Ils m'envoyèrent dire la même chose quatre fois, et je leur répondis de la même manière" (v. 4). Les ennemis harcèlent Néhémie, mais il ne se laisse pas impressionner ; il reste poli, mais ferme, "fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute persévérance" (Colossiens 1. 11).

    3. "Je lui envoyait dire : Aucune des chose dont tu parles n'a eu lieu ; mais tu les inventes dans ton propre coeur. Car ils voulaient tous nos effrayer, disant : Leurs mains se lasseront du travail, et il ne se fera pas" (v. 8). Les ennemis répandent contre Néhémie une accusation très grave de trahison. Mais il réagis sans panique, ni colère. Il répond au mensonge par la vérité et se confie en Dieu. "Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes circonstances, exposez vos requêtes à Dieu" (Philippiens 4. 6).

    4. "Quel homme comme moi entrerait dans le temple et vivrait ? [...] Je reconnus que, voici, ce n'était pas Dieu qui avait envoyé [Shemahia]" (v. 11, 12), un traître qui cherchait à le faire tomber sous le jugement de Dieu en le poussant à un acte sacrilège pour sauver sa vie.

    Le discernement spirituel lui fait distinguer, avec humilité et dignité, ce qui vient de Dieu ou des hommes.

    Source (Plaire au Seigneur)

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