• Mardi 30 Novembre 2021

    Dans quelle course es-tu engagé(e) ?

    Philippiens 3.14 – Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

    J’imagine une personne qui court, connaissant dans quelle direction elle doit aller, courant avec persévérance car voulant atteindre le but et remporter le prix. Remporter quel prix ? Celui d’entrer un jour dans la gloire avec notre Seigneur.

    Un athlète qui veut gagner un prix s’entraînera régulièrement, contraindra son corps à un exercice quotidien, aura une bonne alimentation. Il devra être persévérant et sa vision sera le but à atteindre. Pour nous chrétiens, ne devrait-il pas en être de même que pour l’apôtre Paul ?

    Beaucoup d’entre nous nous voyons la course comme une compétition. Ainsi, nous pouvons constater que l’esprit de compétition est à l’œuvre et au lieu de voir l’autre comme un complément à nos manquements, nous le voyons comme un rival. Nous sommes depuis notre tendre enfance en compétition. Notre monde tourne autour de la compétition : meilleur résultat à l’école, idem dans le sport, compétition pour devenir le chouchou de maman ou papa… Ensuite vient le monde du travail dans lequel nous désirons gravir les échelons, la réussite sociale, etc. Avec l’apparition des réseaux sociaux, l’esprit de compétition est également à l’œuvre. Obtenir le plus de « j’aime », le plus de « partage », faire mieux que l’autre tout en regardant où en est l’autre. Cela vous fera peut-être sourire mais examinons-nous un peu et soyons en vérité.

    Nous sommes donc imprégnés de cet esprit de compétition et cela nous semble normal. Cependant, la seule personne avec qui Paul était en compétition, je crois que c’était lui-même. Il devait se poser cette question : « Me suis-je rapproché du but ? Où en étais-je hier et où en suis-je aujourd’hui ? Suis-je en train d’accomplir le pourquoi je suis né et le pourquoi j’ai été saisi par Christ ? Ma vie est-elle encombrée par certaines choses qui m’empêchent de courir à la vitesse à laquelle je dois courir ? Est-ce que je fais mon entraînement quotidien, ou me suis-je laissé un peu aller ces derniers temps ? ». Et si ces questions étaient celles que nous devions nous poser ?

    Il est temps pour chacun d’entre nous de nous débarrasser définitivement de cet état d’esprit et de décider d’œuvrer dans la complémentarité, sans compétitivité et que nous décidions de courir pour remporter le prix afin que jamais nous puissions entendre : « Tu courais bien, qui t’a arrêté ? Cette influence ne vient pas de Celui qui nous a appelés » (Galates 5.8).

    Bonne réflexion.

    Source (Ézéchiel 37 Ministères)

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  • Lundi 29 Novembre 2021

    Pensées forteresses ou libératrices ?

    Romains 1.1 – Paul, esclave de Jésus Christ...

    Dans notre société, il est de plus en plus prôné la réussite personnelle tant sur le plan professionnel, matériel que sur le plan spirituel. Notre épanouissement est devenu la priorité et en tant que chrétiens, bien souvent, nous en sommes au même point, « bombardés de surcroît » de versets tels que : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10.10), « L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas » (Deutéronome 28.13)...

    Progressivement nous sommes ainsi entrés dans un système de pensée : pensées forteresses ou libératrices ? Là est notre question.

    La Parole nous dit que si Christ nous affranchit, nous serons réellement libres (Jean 8.36). Mais libres de quoi ? Pour répondre à cette question, il suffit de revenir à notre verset cité plus avant. Nous devenons libres du péché mais pour devenir qui : l’esclave de Christ.

    Il est important de rappeler ici la véritable signification de l’esclavage à l’époque où Paul écrivait cette lettre. L’esclave était acheté et ne s’appartenait plus, mais il appartenait entièrement à son maître. Il devait exécuter tout ce que demandait son maître dans une entière soumission, un complet abandon de sa personne, mais aussi de ses droits, de ses désirs et bien évidemment, de ses ambitions personnelles. Tout dépendait du maître.

    La Parole nous dit dans 1 Corinthiens 6.19 que nous ne nous appartenons point à nous-mêmes. Effectivement, nous appartenons à Christ. Il est le Seigneur de nos vies.

    Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, il faut avouer que beaucoup d’entre nous chrétiens, si nous ne nous mouvons pas dans l’épanouissement cité plus avant, cela engendre frustrations, mais aussi tristesse et pour certains même de la colère. Nous ne comprenons pas ce qui nous empêche d’entrer dans notre véritable destinée, d’avoir le meilleur emploi, la plus belle maison, le plus grand des ministères, d’autres ayant vraiment réussis dans tous ces domaines. Cependant, il faut avouer que cela nous empêche de vivre l’instant présent, cadeau de Dieu, mais aussi d’être reconnaissant en tout temps et toute circonstance envers notre Seigneur.

    Il n’est pas question ici de se flageller, ni même d’avoir aucune aspiration, mais de savoir si certaines pensées telles que visées plus haut, sont des forteresses ou des pensées libératrices ?

    Si nous comprenons bien, une vie abondante et victorieuse ne peut passer que par une vie livrée à notre Seigneur, l’abandon entre ses mains de notre personne, de nos dons, de nos ambitions, rêves, visions, mais aussi de nos frustrations.

    Alors forteresse ou libération ?

    Bonne réflexion.

    Source (Ézéchiel 37 Ministères)

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  • Dimanche 28 Novembre 2021

    Si l'un tombe...

    Ecclésiaste 4.10 – Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon...

    En tant que chrétien(ne), serviteur ou servante de Dieu, est-il possible de se relever après la chute ? Certains répondront oui, car sept fois le juste tombe, et il se relève (Proverbes 24.16). D’autres diront non car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie (Hébreux 6. 4 à 6). Que penser alors ? Que croire ?

    Pour ceux qui sont tombés, mais qui malgré tout sont restés accrochés de toute leur force au Seigneur, le premier verset va être pour eux la bouffée d’air qui va les fortifier jour après jour, espérant contre toute espérance, le relèvement. Ceux qui sont encore debout vont s’appuyer de toutes leurs forces sur ce deuxième verset pour justifier toute la condamnation qui émane de leur bouche sur ceux qui sont tombés, pour justifier certains actes, comportements, voire même calomnies.

    S’il est vrai que certains en tombant se détournent complètement de Dieu, décidant de reprendre le chemin vers le monde et tous ses attraits, d’autres, quant à eux, s’humilieront mais pourtant se débattront avec la culpabilité, les actes méchants accomplis à leur encontre, les temps de silence de Dieu, et tout le lot d’humiliation qui accompagne une chute. Quand nous avons chuté, il est parfois difficile de se pardonner à soi-même. Pourtant, si Dieu nous pardonne, qui sommes-nous pour ne pas nous pardonner ?

    Malheureusement, ceux qui sont tombés sont souvent amenés à douter de la réalité du pardon de Dieu. Et si Dieu ne me pardonnait pas ou plus ? Et si Dieu ne me relevait pas ?

    Force est de constater que pendant ces temps, la solitude, le rejet, la tristesse sont les compagnons de chaque jour mais tout cela n’est rien en comparaison du fait de croire au rejet définitif de Dieu et de sa présence à nos côtés. Et la question qui vient à l’esprit c’est : dois-je continuer à croire que c’est possible ou tout lâcher ?

    Alors commence un autre terrible combat : « Seigneur, je veux continuer avec Toi, je veux rester accroché(e) à toi, ce n’est pas le mort qui te loue, mais le vivant, Seigneur AU SECOURS ». C’est un véritable brisement que de se croire rejeté(e) de Dieu, il n’y a pas pire. Vous pouvez être moqué(e), trahi(e), calomnié(e), tout cela fait mal et très mal, mais penser que vous êtes rejeté(e) de Dieu à jamais est quelque chose de plus terrible encore. De plus, le péché étant ce qu’il est et étant une ouverture à l’ennemi de nos âmes lui permettant de s’infiltrer, il ne se gêne pas pour faire table rase de tout ce qui vous appartient, un peu à l’instar de Job.

    Ce sont, de plus, des temps où vous devez vous battre sur plusieurs fronts. Non seulement, vous devez lutter contre l’amertume et le ressentiment, ce qui n’est pas facile quand vous êtes assaillis ; les gens utilisant votre chute pour couvrir la leur ou pour calomnier à votre sujet sur tout un tas de choses. Mais de plus, vous qui sembliez autrefois être aimé(e), apprécié(e) pour qui vous étiez, n’êtes assimilé(e) maintenant qu’à votre faute. Il semblerait que vous ne vous appeliez plus pareil, que vous n’êtes plus la même personne. Vos « ami(e)s » sont maintenant inexistant(e)s. L’autre front est de rester attachés à Dieu et de refuser de croire tout ce qui vient sur notre cœur : « bon pour l’enfer ».

    Ensuite, vous devez continuer à vivre. Oui, mais comment vivre quand votre vie est fondée sur Dieu et la personne de Christ. Comment vivre s’Il n’est plus là ? Comment être dirigé(e) chaque jour si le Saint-Esprit ne veut plus m’éclairer ? Comment ? Et là, le Seigneur parle à ton cœur. Il te demande de te relever. Il te dit qu’Il t’aime encore. Il te guérit même de maladies. Il te montre qu’Il est là mais autour de toi, rien ne change. Tu es toujours « persona non grata » ! Pour certains, tu es le/la pestiféré. D’ailleurs, ce n’est pas toi qui sonnes la clochette pour prévenir de ton arrivée quelque part mais les autres la sonnent pour toi. Quant à d’autres, ils vont avoir une forme de compassion à ton égard mais pour combien de temps, et que vont-ils faire de cette compassion ? Elle semble n’être suivie d’aucun effet. D’autres vont te promettre des choses et tu te dis : peut-être est-ce le moyen de Dieu pour me relever, de reprendre du service. Malheureusement, ces promesses sont elles aussi suivies d’aucun effet. Du vent et encore du vent ! et là, encore vient la déception.

    Parfois, tu te sens poussé(e) par Dieu et tu recommences à t’investir dans l’œuvre de Dieu et là, des gens « bien intentionnés » viennent derrière toi pour tout démolir en calomniant à ton sujet. Le mal que tu as commis semble te poursuivre partout et pourtant, Dieu continue de te parler et de te dire de te lever.

    Si je te partage ces choses aujourd’hui, c’est pour te dire à toi qui te reconnais au travers de ces lignes que tout n’est pas terminé.

    Tout d’abord, je voudrais t’encourager à regarder à nouveau vers ton Seigneur. A Le prier, à Le louer, à retrouver ton premier amour pour Lui car même si tu l’as délaissé, Lui ne t’a pas abandonné. Le Dieu en qui je crois est celui qui te dit : « Va et ne pèche plus. Pardonne-toi aussi et avance. Je ne te condamne pas. Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi Je te conserve ma bonté » (Jérémie 31.3).

    Peut-être certains diront : « Peut-il venir quelque chose de bon de cette personne ? ». Mais Dieu Lui dira : « Tu es mon serviteur, Je t’ordonne d’être fort ». Alors en ce jour, toi qui t’es humilié sous la main puissante de Dieu, relève-toi et ose croire que Dieu a encore pour toi un avenir et de l’espérance et rejoint l’armée de ceux qui ont été relevés par Dieu (Moïse, David, Pierre, pour ne parler que d’eux...).

    Avec toute notre compassion.

    Source (Ézéchiel 37 Ministères)

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  • Samedi 27 Novembre 2021

    Le sacrifice !

    Jean 3.16 – Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique...

    Ce verset est probablement le plus connu des chrétiens. Je pourrais, à partir de celui-ci, vous annoncer l’Évangile de la grâce mais mon propos ne va pas aller dans ce sens. En fait ce verset donne une leçon importante sur ce qu’est l’amour. L’amour est un sacrifice ! Sans sacrifice, il n’y a pas d’amour. Le Créateur de l’univers n’a pas échappé à cette « règle » et il est important que nous soyons conscients que nous n’y échapperons pas non plus.

    Aimer va toujours amener un sacrifice. Ce sacrifice pourra être matériel, comme un logement, le confort, un job ou une carrière... mais il peut aussi être un oubli de soi, la perte d’une « liberté » ou d’une conception… Sans sacrifice, il n’y a pas d’amour ! Nous pouvons toujours dire que nous aimons le Seigneur mais ces paroles ne deviennent vérité que quand elles sont manifestées par le sacrifice, le don de soi à Dieu. De la même manière, nous pouvons dire « je t’aime » à notre conjoint mais sans sacrifice, ces mots sont du vent. D’ailleurs, nous pouvons tester la profondeur de notre amour par rapport à la grandeur du sacrifice que nous sommes prêts à faire. Si je ne suis pas prêt à sacrifier ma carrière pour mon conjoint, cela veut dire que j’aime ma carrière plus que celui-ci ! Si je ne suis pas prêt à sacrifier quelques heures de sommeil pour prendre soin de mon conjoint malade, c’est que je préfère dormir plutôt qu’aimer. De la même manière, tout ce que je ne suis pas prêt à « mettre sur l’autel » pour le Seigneur, devient une idole, le sujet d’un adultère spirituel.

    L’évangile de prospérité et ses dérivés me fait bien rire : où est le sacrifice ? Frères, que pensez-vous de l’amour de votre femme si son unique discours est : « Couvre-moi de bijoux, je veux ce cabriolet, carte bleue, boutiques… ? ». Sœurs, que pensez-vous de l’affection de votre mari si son unique discours est : « Fais-moi la cuisine, satisfait mes appétits hormonaux, tu restes là je vais à une soirée copain... ? ». Et nous pensons que le Seigneur est dupe sur notre amour pour Lui quand le seul sujet qui alimente notre vie de prière est : Moi Moi Moi !

    Mes bien-aimés, le Seigneur a sacrifié ce qu’Il avait de plus cher pour démontrer son amour pour l’être humain. La seule réponse valable que nous pouvons Lui apporter, c’est de nous sacrifier à notre tour, le reste c’est du pipeau. Cela ne veut pas dire que la vie qui s’offre à nous ne sera faîte que de souffrance, bien au contraire, le Seigneur Jésus nous promet une vie abondante et trépidante parce que le sacrifice attire le feu de l’amour.

    Bonne réflexion.

    Source (Ézéchiel 37 Ministères)

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  • Vendredi 26 Novembre 2021

    Où sont les Moïses ?

    Hébreux 11.24 et 25 – C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché.

    Beaucoup d’entre nous, surtout ceux qui sont au service de Dieu, aimeraient avoir l’onction qui reposait sur Moïse. Nous écoutons, les yeux écarquillés, les exploits de ce grand homme de Dieu. Mais nous oublions une chose bien trop souvent, c’est la noblesse qui habitait le cœur de Moïse. Il n’a pas hésité un instant à quitter puissance, gloire et richesse pour se plonger dans la gadoue avec ses frères hébreux. Bien sûr il s’y est mal pris, mais le Seigneur n’avait pas oublié cette mentalité sacrificielle et je suis convaincu qu’elle a motivé Son choix à l’heure du buisson ardent.

    Si je pose la question : « Où sont les Moïse ? », c’est parce que je fais le douloureux constat que très peu de serviteurs de Dieu, en francophonie, manifestent les mêmes dispositions de cœur ! Certains d’entre eux vont même jusqu’à étaler leur réussite financière en proclamant bien haut et fort que c’est la vie chrétienne normale. Bien des pasteurs et autres « diplômés » du saint sacerdoce vivent dans une bulle, complètement à l’ouest par rapport aux réalités du quotidien de bon nombre de leurs ouailles, prêchant avec fougue l’obéissance à la dîme et aux offrandes généreuses pour vivre leur vie de « patachon ». Ils devraient vivre dans la crainte de Dieu, en bons intendants, n’osant gaspiller le moindre cent de l’argent du Royaume pour leur propre confort, mais le décalage entre leur opulence et le triste sort de leurs pauvres « frères hébreux » ne leur pose aucun problème de conscience ! Après tout, ils sont fils d’Abraham et leur prospérité n’est que normale, le contraire d’ailleurs serait « anti biblique ».

    Pourtant il me semble que le fils d’Abraham par excellence, c’est le Seigneur Jésus, Lui qui a dit que : « Le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête » (Luc 9.58). Pas de belle baraque, pas de cheval flambant neuf, pas de compte en banque bien rempli, pas de croisière en Méditerranée ou de séjour dans les plus beaux hôtels de Rome, juste la providence de Dieu pour le nécessaire.

    Alors messieurs les serviteurs de Dieu de cette trempe, je crains fort pour vous au moment du bilan de votre vie devant Dieu. Si je comprends bien les versets d’Hébreux, vous ne jouissez pas de la vie mais du... péché. Essayez d’évaluer tout le bien qui aurait pu découler d’un autre investissement que celui qui a satisfait vos propres envies. Pensez à tous ceux qui ont mis de leur nécessaire pour vous soutenir, en croyant donner à Dieu, et qui constate votre gestion égoïste. Repentez-vous et changez de façon de vivre.

    Bien sûr je ne parle pas ici de ceux qui, par leur labeur ou par bonne « fortune, bénéficient d’une vie privilégiée mais bien de ceux qui « profitent » des « brebis » qui leur sont échues.

    Bonne réflexion.

    Source (Ézéchiel 37 Ministères)

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