Ainsi, nous regardons non pas à ce qui est visible, mais à ce qui est invisible, car les réalités visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles. 2 Corinthiens 4. 18

Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre coeur. Psaume 95. 7, 8

Salomon, ce roi réputé pour sa sagesse et son intelligence, était aussi extrêmement riche (2 Chroniques 9. 22, 23). Or toutes les expériences qu'il a faites aboutissent à une conclusion qui peut nous surprendre : "Vanité des vanités ! Tout est vanité" (Ecclésiaste 1. 2). Cette expression caractérise bien ce qui est sur la terre, en contraste avec ce qui est de Dieu et du ciel. Tout est futilité !

Ce souffle, cette vapeur qu'est notre vie, paraît pour un peu de temps, puis disparaît (Jacques 4. 14) lorsque le Dieu éternelle l'a décidé, car la durée de notre vie est entre ses mains (Psaume 31. 15). Avant notre vieillesse, ce temps où bien souvent mes choses se compliquent (solitude, difficultés physiques, diminution, de certaines facultés mentales comme la mémoire ou la capacité à décider, à réfléchir...) Dieu veut attirer notre attention ce que qui est éternel, afin que nous laissions moins de place aux choses éphémères. Il place devant nous, dans un psaume de Moïse, une sorte de résumé de la vie humaine : "Les jours de nos années montent à 70 ans, et si, à cause de la vigueur, ils vont à 80 ans, leur orgueil encore est peine et vanité ; car notre vie s'en va bientôt, et nous nous envolons" (Psaume 90. 10). Après ce constat, Moïse demande à Dieu : "Enseigne-nous à compter nos jours, afin que nous en acquérions un coeur sage" (v. 12). Aujourd'hui, comptons, chacun, les jours qu'il nous a donné jusqu'ici. Quel qu'en soit le nombre, je ne sais pas combien sont à venir. Aujourd'hui est le jour favorable pour croire sa parole et en vivre.

Source (La Bonne Semence)

“Venez à l’écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu.” Marc 6. 31

Jeunes croyants, remplis de zèle pour l’Évangile, vous êtes “forts, que la Parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le mauvais” (1 Jean 2. 14). Pleins d’énergie, vous avez des forces à dépenser. Il y a tant d’activités utiles pour le Seigneur : groupes de jeunes, études bibliques, divers services… Vos week-ends sont occupés et vos soirées remplies d’activités légitimes, votre programme est complet. Mais est-ce bien celui du Maître ? Voici des exemples pour aider à réfléchir à cette question.

Envoyés par le Seigneur deux à deux, les disciples prêchent la repentance, chassent les démons, guérissent les infirmes. Quand ils reviennent auprès de lui, ils lui racontent tout ce qu’ils ont fait. Ce jour-là, tant de gens allaient et venaient que les disciples n’avaient même pas le temps de manger. Le Seigneur les protège de cette activité débordante (verset du jour).

Après sa conversion, Saul de Tarse a tout de suite prêché Jésus dans les synagogues de Damas (Act. 9. 20). Le service auquel le Seigneur Jésus l’appelait était immense. Pourtant, le Seigneur mène son serviteur à l’écart : Paul se retire en Arabie, sans doute pour approfondir les Écritures, avant de retourner à Damas (Gal. 1. 17).

Vous traversez peut-être des circonstances difficiles ou injustes qui réclament beaucoup de votre temps. Le réflexe est de vouloir agir. C’est ce que Moïse a pensé dans son ardent désir de délivrer son peuple de l’esclavage en Égypte. Il a tenté de corriger une situation injuste en tuant un Égyptien qui frappait un de ses frères hébreux. Dieu l’a mis à l’écart quarante ans pour le former à son service.

C’est très difficile de s’arrêter, parce que s’arrêter devant Dieu signifie que tout ce que l’on fait, tout ce que l’on doit encore faire est moins important que ce temps d’écoute et de prière.

Quand j’écoute, Dieu parle. Écouter Dieu, ce n’est pas entendre des voix, mais méditer sa Parole. C’est dans sa Parole que Dieu nous révèle ses pensées et sa volonté. Quand je parle, Dieu écoute. Prier, ce n’est pas seulement faire des demandes à Dieu, c’est d’abord le remercier. C’est ensuite considérer avec lui ce que nous avons entendu de lui pour en tenir compte.

Après une année bien remplie, il est toujours profitable de dresser un bilan et de se laisser renouveler intérieurement. Prenons donc le temps de nous arrêter et cherchons le regard du Seigneur Jésus sur notre état des lieux !

Source (Plaire au Seigneur)

"Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n'ai pas l'amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit." 1 Corinthiens 13.1

L'amour est une chose qui peut se voir. Il se voit dans les fruits de l'Esprit qui se manifestent dans notre vie, dans notre comportement et dans notre manière de traiter les autres.

"Dieu, tu m'as montré ce qu'est l'amour en m'aimant le premier."

L'amour a de nombreuses facettes et peut se voir de différentes manières. Par exemple, lorsqu'une bague de diamants est mise à la lumière, elle brille de différentes façons en fonction du côté qui est exposé. Je crois que l'amour brille également de différentes manières en fonction de notre angle de vue.

1 Corinthiens 13.4-7 nous donne un exemple des nombreuses facettes de l'amour : L'amour supporte tout – il a la capacité d'endurer des choses pendant longtemps. L'amour n'est pas envieux – il ne désire pas ce qu'il n'a pas. L'amour ne se vante pas – il n'attire pas l'attention sur lui-même. L'amour ne s'enfle pas d'orgueil et ne fait rien de malhonnête. L'amour de cherche pas son propre intérêt. L'amour ne se réjouit pas de l'injustice. L'amour n'abandonne jamais !

Voici seulement quelques-unes des manières dont nous sommes sensés aimer les autres... et c'est également la manière dont Dieu nous aime. Pour imiter Dieu, nous devons regarder à Jésus, une représentation parfaite de Dieu qui a mis en pratique toutes les caractéristiques de l'amour décrites dans 1 Corinthiens 13. Il a toujours agi par amour en toutes situations, même lorsque les gens venaient à lui avec de mauvaises intentions. Colossiens 3.12-14 dit : "Comme des élus de Dieu,... revêtez-vous de l'amour."

Comme Jésus, revêtons-nous de l'amour et choisissons de suivre son exemple, en honorant et en glorifiant Dieu.

Une prière pour aujourd'hui

Dieu, tu m'as montré ce qu'est l'amour en m'aimant le premier. Aide-moi à suivre l'exemple de Jésus et à vivre toutes les facettes de l'amour dans ma vie quotidienne.

Joyce Meyer

Source (La Pensée du Jour)

« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

Jésus-Christ a payé un grand prix pour se faire chair. Il demeurait dans la gloire du Père dans un bonheur absolu. J’ai une amie missionnaire qui est morte cliniquement et qui a été au Ciel. Elle voyait le soleil sur le côté et il était sale, tel qu’il l’est aujourd’hui. Et à l’horizon, elle voyait une lumière si éclatante et si étincelante telle qu’elle n’avait jamais vue ici-bas. C’était Jésus. Elle l’a rejoint et lui a parlé. Jésus lui a dit que son travail n’était pas terminé sur la Terre et alors elle s’est vue revenir par ses narines et entrer à nouveau dans son corps. Elle avait l’impression d’entrer dans de la pourriture, et elle pleurait. Les médecins pensaient qu’elle pleurait de douleur, mais elle pleurait d’être revenue « dans ce corps de pourriture », comme elle le décrivait après son expérience au Ciel.

Les intérêts de Dieu sont tels qu’il a décidé de se faire chair et d’entrer dans un corps tel que le nôtre. Un corps de pourriture. Et ses intérêts sont plus grands que ceux des hommes, c’est pourquoi il permet de nous laisser sur Terre afin d’accomplir ses oeuvres et d’aimer. Il nous donne le souffle de vie afin que nous ne vivions plus pour nous-mêmes. « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15).

L’amour ne cherche pas son intérêt. Nous sommes morts, et notre nouvelle vie doit être vécue dans l’amour qui ne cherche pas son intérêt. Nous devons donc chercher les intérêts de Dieu. Et son intérêt le plus grand est de sauver l’humanité perdue, « car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18:11).

Jérémy Sourdril

C'est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dort, relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera. Éphésiens 5.14

Plus que quelques jours et on embarque pour 2019. L’occasion de refaire un bon repas, à condition de s’être remis des éventuels excès de Noël. Pourtant, à l’origine, le « réveillon » n’a rien à voir avec un festin, mais au contraire avec un repas léger, un repas de veille… de manière justement à ne pas s’assoupir ! Un réveillon, c’est donc un petit-réveil, ou mieux, un petit-éveil. Comme les bergers de la nativité, il s’agit de rester « éveillé » pour prendre la pleine mesure de l’action de Dieu parmi les hommes ! Seulement voilà, ce moment de veille se résume désormais à un repas de fête.

Aucun de nous ne vit l’éveil perpétuel. Il y a un temps pour tout : pour bourgeonner, pour fructifier et aussi pour hiberner et approfondir nos racines. Mais périodiquement, nous avons aussi besoin d’être réveillés ou éveillés dans notre être intérieur : éveil à la foi, éveil à Dieu, et – ce n’est pas contradictoire – éveil aux autres, éveil à nous-mêmes.

Pour les peintres, un réveillon est aussi « un petit accident de lumière qui rompt la monotonie d’un endroit de la toile ». Puisse 2019 être une année propice à l’éveil, une année de grâce, une année favorable que le Seigneur vous accorde, et au cours de laquelle il illuminera lui-même une partie de la toile de votre existence !

José Frédérick

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 4, versets 14 à 30.

Source (Vivre Aujourd'hui)