• "Recherchez d'abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus" Matthieu 6.33

     

    Lorsque Jésus veut enseigner ses disciples à prier, il leur rappelle que leurs besoins personnels doivent venir après Dieu, son règne, son royaume, sa gloire. La requête : "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien" (Matthieu 6.11) vient après le règne de Dieu. 

    "Il est essentiel que nos pensées soient tournées d’abord vers les autres."

    Prier pour nos besoins quotidiens est certainement ce que nous savons faire le mieux. Cette prière peut revêtir diverses formes : "Bénis mon mari, mon épouse, ma famille, mon travail, mes biens, ma nourriture…" Les "me, mon, ma, mes" sont en première ligne. Cependant, avec raison, Jésus place ces besoins après les intérêts de Dieu. Ceci nous oblige à nous poser la question de nos priorités dans la prière.

    Lorsque Jésus nous invite à demander "notre pain quotidien", n’oublions pas que cela se passait dans un contexte, où le pain de chaque jour n’était pas une garantie absolue. N’oublions pas aussi que cette situation de précarité est, aujourd’hui encore, le cas d’un grand nombre de personnes sur notre terre. Prier pour nos besoins en oubliant ces déshérités, n’est-ce pas faire preuve d’un égocentrisme regrettable ? 

    Si nous pouvons aller à l'église, sans la crainte qu'on nous menace, qu'on nous arrête ou qu'on nous tue, nous sommes plus heureux que trois milliards de personnes au monde qui ne connaissent pas cette liberté. S'il y a de quoi manger dans notre frigo et que nous sommes vêtus, nous sommes plus riches que 75% des habitants de ce monde. Si nous lisons cette pensée nous sommes bénis, car nous ne faisons pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire ! Lorsque nous prions pour nos besoins, n’oublions pas ces milliards d’hommes, de femmes et enfants qui n'ont pas d'eau potable, d'école, de médecin, de maison, qui sont battus, emprisonnés injustement, qui meurent de faim et aimeraient manger nos ordures ! 

    Certes, nous pouvons prier pour nos besoins quotidiens, mais il est essentiel que nos pensées soient tournées d’abord vers les autres. Chaque jour des enfants meurent de faim, certains vont se vendre pour pouvoir manger un bol de riz. Nos poubelles débordent de déchets, alors que des millions d'enfants se nourrissent sur les ordures ménagères dans le tiers monde ! Ésaïe dit : "partage ton pain avec celui qui a faim" (Ésaïe 58.7). 

    Une remarque pour aujourd’hui

    Ne soyez pas des sangsues qui disent égoïstement : "Donne, donne !" (Proverbes 30.15). Que la prière pour vos besoins quotidiens soit toujours placée dans cette perspective de générosité et de partage avec votre prochain.

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

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  • La vantardise ne vient pas du Royaume de Dieu. Jacques dira à ce sujet une parole forte : « ... La langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne » (Jacques 3:5-6).

    Oh, Jacques était un radical, et il avait raison. La vantardise, c’est le fait de s’élever, d’aller au-delà de ce qui est vrai, de ce qui bon, de ce qui est juste et sensé, c’est le fait de se glorifier et de se mettre en avant. Et c’est tout le contraire que Christ est venu faire : il s’est humilié jusqu’à la mort de la croix, pour nous, s’abaissant volontairement par amour. Il est tout simplement glorieux, merveilleux !

    Dans notre témoignage, nous devons supprimer tout ce qui pourrait avoir pour source de vieux sujets de fierté. Rappelons-nous que l’apôtre Paul a regardé toute sa vie passée et son statut dans ce monde comme de la boue. Certaines personnes ont un parcours particulier, et se vantent de grandes choses dans leur témoignage, lorsqu’ils parlent avec les autres. La vantardise est d’ailleurs une grande ouverture au mensonge et à l’extrapolation.

    Plusieurs personnes parlent de leur vie passée comme s’il s’agissait d’une fierté pour eux. Ils disent : « J’étais très connu... », « Je me droguais tous les jours... », « Je sortais constamment avec plein de filles... », « J’étais le champion dans mon domaine... », etc. En l’écoutant, nous pouvons parfois ressentir une fierté qui est restée, de ce qui était du péché. Quand nous parlons de Jésus, nous nous cachons en Christ. Si l’inconverti trouve en nous la moindre lueur de ressemblance avec le monde des ténèbres qu’il connaît si bien, il se dira que nous ne sommes pas vraiment différents de lui, et qu’il a déjà ce qu’il lui faut dans le monde. Il n’a pas besoin que quelqu’un lui apprenne à être encore plus vantard qu’il ne l’est déjà.

    Jérémy Sourdril

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  • De même, je vous le dis, il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui se repend que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d'attitude. Luc 15.7

     

    « Un sticker, une BD, une jolie robe… » Au téléphone, Lucie détaille à ses grands-parents les cadeaux reçus pour son anniversaire. S’y ajouteront son plat préféré, un gâteau avec sept bougies, une belle sortie… Ses parents feront tout pour la joie de leur fillette chérie.

    Deux pensées se présentent à mon esprit, et notre petite-fille pourra les comprendre de mieux en mieux au fil des années :

    Lucie ne se souvient pas de sa naissance. Cet anniversaire est en fait avant tout celui de… ses parents ! Quelle joie a été la leur quand, après de longs mois d’attente, elle est née enfin ! Pour la troisième fois, ils tenaient dans leur bras, non une poupée articulée, mais une merveilleuse petite fille pleine de vie. C’est elle qui fait leur joie aujourd’hui !

    Cette joie n’est pourtant que le pâle reflet de celle que ressent le Père céleste, chaque fois que quelqu’un reconnaît qu’il vit loin de Dieu, accepte son pardon par Jésus-Christ, et décide de s’attacher à lui pour toujours. Dieu fait alors de lui son enfant chéri. (1 Jean 3.1) Et il se réjouit très fort de ce que Jésus appelle la « nouvelle naissance» de cette personne. (Jean 3.3 et 6)

    Le Seigneur a-t-il pu se réjouir de vous accueillir comme son enfant ? Et apprenez-vous, petit à petit, à faire du Seigneur lui-même votre joie ? Pas seulement de ses bienfaits !

    Claude Schneider

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    Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 16, versets 19 à 22.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

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  • Acceptez mes exigences, et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Matthieu 11. 29

     

    "Ses réponses à mes questions me subjuguaient car je les trouvais vraies et pleines de sens. cela éveillait en moi une soif d'en savoir plus. Alors, je lui ai posé la question : "Admettons que ton Dieu existe, comment faire pour en être sûr, pour le rencontrer ?" Il m'a simplement répondu : "Dieu dit dans la Bible que celui qui le cherche de tout son coeur le trouvera". Dieu a débuté un profond travail en moi et j'ai commencé à expérimenter la vérité de sa parole, la Bible. Elle devenait pour moi de plus en plus vivante, et je pouvais voir sous mes yeux sa puissance. Aujourd'hui, je suis en paix, libéré de tout mon passé.

    Jamais je n'aura pensé ou voulu intégrer une assemblée d'authentiques croyants et encore moins me faire baptiser ! Et tout cela, je l'ai fait par conviction. C'est miraculeux. Car ce chemin n'est pas facile dans un monde où les valeurs morales sont inversées, où le diable ne se cache même plus. Mais avec Jésus, tout change. Le Dieu de paix, par la connaissance de son Fils Jésus Christ, est venu combler le vide qu'il y avait dans mon coeur. Avec douceur et patience, il m'a transformé petit à petit par son Esprit et sa Parole, malgré mes nombreuses faiblesses et tout mes défauts. Même s'il est parfois difficile de laisser Dieu faire disparaître notre orgueil, il transforme toujours le coeur de celui qui se confie en lui. N'attendez pas pour prendre position devant Dieu et recevoir dans votre vie le don de Dieu qu'est le salut de l'âme : il l'offre à tous ceux qui croient en son Fils Jésus Christ."

    Thomas

    Source (La Bonne Semence)

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  • “L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L'ange entra chez elle et dit : Je te salue, toi à qui une grâce à été faite, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie parmi les femmes... Marie dit : Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s'accomplisse pour moi !” Luc 1. 26-28, 38

     

    Quelle annonce extraordinaire pour cette jeune fille ! Mais au fait, pourquoi est-elle choisie parmi tant d’autres en Israël ? C’est le choix souverain, le libre choix de Dieu. C’est le choix de la grâce qui se fixe sur Marie. Marie a-t-elle été libre, non pas de choisir, mais d’accepter le choix de la grâce ? Absolument ! La liberté de la foi répond à la liberté de la grâce. Avec humilité, Marie accueille le projet de Dieu.

    La liberté de Marie n’est pas une liberté conditionnée, une liberté contrainte. C’est par la foi qu’elle dit « oui » à Dieu. Elle sait qu’il agira. Sa liberté est féconde. Dieu ne peut contraindre une liberté. Mais, à Nazareth, Marie accepte, plus encore, elle accueille la volonté de Dieu.

    Tout cela contient une grande leçon pour nous, même si les circonstances de Nazareth restent uniques.

    D’abord pour le salut : la liberté souveraine de Dieu offre le salut à quiconque. L’homme est libre devant cette offre. Quand les croyants disent « oui » au don de Dieu, c’est la foi qui répond à la grâce. C’est certainement vrai également dans le quotidien de la vie chrétienne et comporte donc une discipline permanente.

    La liberté de la grâce de Dieu nous a faits soit homme, soit femme ; elle nous a donné nos parents ; elle nous a accordé tels talents et telles aptitudes ; elle nous a fait passer par tels chemins de formation ; elle nous fait rencontrer telle et telle personne, nous place devant telle possibilité de service… Nous avons la liberté d’accueillir ou non le projet de Dieu, mais le principe demeure : la liberté de la foi doit répondre à la liberté de la grâce. Marie a dit « oui ». Faisons comme elle !

    Seigneur, je veux accueillir ton projet pour ma vie !

    Source (Plaire au Seigneur)

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