• "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez." Matthieu 6.7-8

     

    Dieu vous a créé, c'est pourquoi il veut que vous soyez vous-même. En étant authentique lorsque vous vous adressez à lui, vous l'adorez en tant que votre Créateur.

    "Bonjour, Seigneur, c'est moi !" C'est ainsi que l'on s'approche de Dieu.

    J'ai passé des années à copier les prières des autres. J'avais remarqué qu'ils employaient certains mots et même une intonation particulière. Je singeais tous les clichés religieux. "Dirige et conduis-nous, Seigneur." "Bénis cette nourriture pour le bien de nos corps." "Bénis ce don et celui qui l'a fait."

    À l'époque du Nouveau Testament, les prières étaient des rituels verbeux et dénués de sens. Elles n'avaient aucune spontanéité, aucune sincérité. Or Jésus nous met en garde contre la prière rituelle. Inutile d'utiliser un langage recherché. Vous ne pouvez pas impressionner Dieu par vos paroles, aussi belles soient-elles, et vous ne devriez pas non plus chercher à impressionner les autres.

    J'aime beaucoup entendre les prières des chrétiens de fraîche date ; elles n'ont pas ce ton pompeux et pieux qu'ont souvent les autres. Ils n'ont pas encore appris les clichés et se contentent de dire : "Bonjour, Seigneur, c'est moi !" C'est ainsi que l'on s'approche de Dieu. Vous dites simplement à votre Père céleste ce qui occupe votre esprit. Laissez parler votre cœur. Dévoilez-vous.

    Imaginez que je rentre chez moi un soir et que mes enfants me disent : "Ô procréateur tout puissant de notre famille ! Que tu es grand, toi qui dans ta souveraineté nous accorde de quoi vivre ! Oh la majesté de ta nature merveilleuse ! Nous t'implorons de prendre place à notre table." Je prendrais leur température pour voir s'ils sont malades ! Ce n'est pas cela que j'ai envie d'entendre, mais plutôt : "Ouais ! Papa est rentré ! Bonjour P'pa !"

    Il ne s'agit pas d'avoir une attitude désinvolte avec Dieu, mais de s'adresser à lui simplement, d'une manière authentique et qui vient du cœur.

    Une décision pour aujourd'hui

    Choisissez d'être vous-même avec Dieu.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • “Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera continuellement dans ma bouche.” Psaume 34. 1

    “Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants.” Colossiens 3. 15

     

    L’homme d’Église et écrivain britannique George Herbert (1593-1633) exprime cette prière dans son célèbre poème intitulé « Gratitude » : « Toi qui m’as tant donné, accorde-moi encore une chose : un cœur reconnaissant. »
    Cet homme de Dieu avait pour devise : « Moins que le moindre des grâces de Dieu » (« Less than the least of God’s graces »). Il avait fait graver ces mots sur sa chevalière dont il se servait pour signer ses écrits.
    En choisissant cette devise, sans doute pensait-il à la prière de Jacob née du sentiment de son indignité et de son besoin désespéré de protection divine : “Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur” (Gen. 32. 10) ; ou à l'apôtre Paul, émerveillé de la grâce de Dieu à son égard pour annoncer l’évangile du Christ : “À moi qui suis moins que le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer (d’évangéliser) parmi les nations les richesses insondables du Christ, et de mettre en lumière devant tous l’administration du mystère tenu caché de tout temps en Dieu qui a tout créé” (Eph. 3. 8, 9).
    Quel contraste : “le moindre de tous les saints” annonce “les richesses insondables du Christ” ! Ces richesses, c’est la révélation, maintenant complète, du Fils, venu dans la Création manifester Dieu le Père et réaliser ses plans. Ce mystère n’est pas réservé à quelques initiés, il est pour tous ceux qui croient, Juifs et Gentils, dans le temps actuel de la grâce. Quel sujet de reconnaissance que ces richesses !
    Sur la terre, les choses précieuses sont généralement rares, ce qui augmente leur valeur ; mais ici, par ces deux mots “richesses” et “insondables”, Paul montre qu’en Christ ce qui est précieux est en même temps illimité !
    Aujourd’hui dimanche, avant de me tourner vers le Seigneur pour le louer, je vais réfléchir à ces deux questions pendant un instant :
    – Puis-je être reconnaissant envers Dieu pour quelque chose que je crois mériter ?
    – Devant la grandeur du Donateur, ce qu’il me donne pourrait-il être insignifiant ?
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • Puis il me montra le fleuve d'eau de la vie. Limpide comme du cristal, qui sortait de trône de Dieu et de l'Agneau. Apocalypse 22. 1

    Ils verront son visage et son nom sera sur leur front. Il n'y aura plus de nuits et ils n'auront besoin ni de la lumière d'une lampe ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. Apocalypse 22. 4, 5

     

    Il y a bien longtemps, une chrétienne visitait un hôpital militaire anglais au Caire, en Égypte. Parmi les blessés, un jeune Écossais qui avait eu la jambe arrachée gémissait en appelant sa mère. Elle se pencha vers lui et passa un linge mouillé sur son front brûlant. Il ouvrit les yeux et lui dit : – Merci, Madame, vous me rappelez ma mère.– Est-ce que vous voulez que je lui écrive ? – Le médecin le fera pour moi, mais... chantez-moi plutôt un cantique. Elle hésita, au milieu de cette grande salle. Mais, en voyant le soleil se coucher sur le Nil, elle commença à chanter un cantique connu :

    Près du fleuve aux pures ondes

    Qui sort du trône de Dieu,

    De bonheur, source profonde,

    Serons-nous dans ce lieu ?

    Et dirons-nous tous sa grâce

    Dans un cantique éternel,

    Près du fleuve pur qui passe

    Dans la cité d'or du ciel ?

    Peu à peu, des têtes se tournèrent de son côté et des voix se joignirent à son chant. À la fin, ils furent nombreux à chanter avec émotion :

    Oui, pour toujours près du fleuve

    Qui sort du trône de Dieu,

    Où de bonheur on s'abreuve ;

    Nous serons tous en ce lieu.

    Le jeune Écossais remercia sa visiteuse et lui dit : – Oui, je serai là, car ma foi se fonde sur ce que mon Sauveur a souffert pour moi sur la croix.

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Heureux l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment." Jacques 1.12

     

    De nombreux tableaux de Joseph Turner ont pour thème la nature : l'eau, le ciel, la lumière, les tempêtes. En 1842, à l'âge de soixante-sept ans, il décida de modifier son approche des tempêtes. Au lieu de les contempler de loin, il voulut expérimenter personnellement la fureur des éléments.

    Dieu a un plan éternel pour votre vie. Si vous essuyez des tempêtes, gardez la foi. Faites-lui confiance.

    Il se fit attacher au grand mât d'un bateau qui se dirigeait droit sur une tempête. Ce fut une expérience intense, qui lui inspira le tableau "Tempête de neige : bateau à vapeur au large d'un port". Comme le fit remarquer l'historien d'art Kenneth Clark : "ll n'existe rien d'approchant dans tout l'art européen, à part, bien entendu, d'autres tableaux de Turner." Si cette œuvre laissa certains critiques perplexes, beaucoup, comme Clark, furent plutôt admiratifs : "Le mouvement est partout. Les rafales de neige et les paquets d'eau tourbillonnent de façon totalement imprévisible."

    Ce tableau permet au spectateur de ressentir ce qu'est une tempête. Comme l'a résumé Clark, il "représente l'essence de tout ce que Turner a découvert sur lui-même et sur son art en quarante années de pratique".

    Dans nos vies spirituelles, Dieu peut permettre que nous essuyions des tempêtes. Nous devons alors avoir confiance en lui. Comprendre que ces tempêtes ont un but. Elles approfondissent notre foi et changent notre caractère. Et si nous persévérons dans les épreuves, nous serons bénis et recevrons "la couronne de vie".

    Dans le même ordre d'idée, Paul affirme que Dieu nous invite à nous glorifier dans les tribulations. Pourquoi ? Parce qu'elles produisent la persévérance. La force de caractère. Et l'espérance (Romains 5.3-5).

    Aujourd'hui, rappelez-vous que Dieu a un plan éternel pour votre vie. Si vous essuyez des tempêtes, gardez la foi. Faites-lui confiance. Laissez-le vous perfectionner, vous enseigner, vous donner un témoignage plus puissant, changer votre vie. Et manifester sa puissance !

    Une prière pour aujourd'hui

    Père, aide-moi à persévérer dans chacune des situations. Je ne veux pas baisser les bras, mais au contraire te faire confiance. Je crois que tu me donneras la victoire. Merci parce que tu es fidèle. Au nom de Jésus. Amen.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • Il vous faut être nés de nouveau. Jean 3. 7

    Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. Hébreux 3. 7

     

    Un chrétien raconte l'expérience faite dans un avion allant à Chicago en 1979.

    Je venais d'attacher ma ceinture de sécurité. Un homme d'une cinquantaine d'années s'est assis à côté de moi. Dans un échange cordial, nous en sommes venus à parler de la foi.

    – J'estime que la religion est utile, me dit-il. Quand j'étais jeune, j'allais tous les dimanches à un cours biblique.

    – Aujourd'hui, pouvez-vous dire que vous êtes un chrétien né de nouveau, que vous avez la vie de Dieu ? Un peu hésitant, il me répond :

    – Pas exactement. Voyez-vous, je suis tellement occupé par mon travail que je n'ai pas le temps de penser à ces questions.

    – Estimez-vous que vos occupations professionnelles sont importantes au point de vous faire négliger les questions spirituelles et éternelles ?

    – Ah, la vie est un rude combat... Mais j'ai l'intention de prendre ma retraite dans cinq ans, et alors je mettrai ma vie en règle avec Dieu. Actuellement je n'ai absolument pas le temps.

    À l'atterrissage, nous nous sommes séparés. Il prenait un autre avion pour Los Angeles. Le soir même, j'ai appris par la radio qu'un des moteurs de cet avion s'était détaché. L'appareil s'était écrasé et avait pris feu. Sur les 271 passagers, il n'y avait aucun survivant.

    “Voici, c'est maintenant le temps favorable ; voici, c'est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 6. 2).

    Source (La Bonne Semence)

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