• Souvenez-vous

    “Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour. Alors elles se souvinrent de ses paroles.” Luc 24. 6-8

    “Ayant pris un pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.” Luc 22 19

     

    Un petit groupe de femmes fidèles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir, lui et ses disciples. Elles ont assisté à sa crucifixion et à son ensevelissement puis sont retournées chez elles, le temps d’un sabbat. Très tôt, le premier jour de la semaine, elles se rendent au sépulcre pour finir de préparer le corps du Seigneur Jésus pour l’inhumation avec les aromates qu’elles avaient préparés. Elles ne s’attendaient pas à trouver la tombe ouverte et vide ! Elles restent sous le choc, perplexes, épouvantées, les yeux rivés vers le sol. Deux anges, en vêtement éclatant de lumière, apparaissent et leur donnent l’assurance que Jésus est vivant (verset du jour). N’avait-il pas prévenu ses disciples qu’il fallait que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour (Luc 9. 22 ; 18. 33) ? Scène lumineuse, admirable ! Les anges du ciel sont les premiers hérauts du Prince de la vie brisant les liens de la mort, comme ils avaient été les premiers à annoncer sa naissance aux bergers que la gloire divine illuminait dans les champs de Bethléem (Luc 2. 13).

    Souvenez-vous de ce qu’il vous a dit…”. Est-ce un reproche ? Ah ! Si ce “Il faut” avait été cru, il serait resté gravé dans leur cœur et leur aurait apporté les certitudes de la foi.

    Le Seigneur a voulu laisser aux siens un souvenir tangible de son incarnation, du fait qu’il a pris, lui, personne divine, un corps d’homme pour venir sur la terre. Ainsi, quand nous prenons le pain de la cène, nous nous souvenons de ce que le Seigneur a été sur la terre, comment il a souffert dans ce corps d’homme qu’il a pris par amour et dans lequel il a parfaitement glorifié Dieu.

    Faites ceci en mémoire de moi” : nous ne nous souvenons pas seulement de sa vie toute à la gloire de Dieu, de sa mort rédemptrice, de son œuvre parfaite, mais par-dessus tout de lui-même, tel que les Écritures toutes entières nous le révèlent.

    Source (Plaire au Seigneur)

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